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T'entends quoi?

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Oscar 2012 dans la catégorie du 
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du véto des E.U. et des pressions d'Israël
le 31 oct 2011:
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le 29 nov 2012
la Palestine devient
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Où Qu'il Est, L'article?

Cap à citer

earth hour
 Samedi 29/03/14:
20h30/21h30
 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Tunisie-drapeau.jpg

Pour une Tunisie et une Egypte
libres & démocratiques
calligraphie
bravo aux Lybiens, ya du travail encore...:

 courage aussi aux Yéménites, avec la révolution des femmes:

Drapeau du Yémen
...aux Syriens, qui paient cher:
aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
la révolution se propage:
Algérie,Bahrein,Burkina Faso,Chine,
Djibouti,Haïti,Irak,Iran,Japon, 
Jordanie,Kenya,Koweit,Liban, 
Maroc,Mauritanie,Nigeria,Oman,
Palestine et Israël,Somalie,Soudan 
 ...France!
...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
Thaïlande...
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l'origine du  mot  bug
Severn, la voix de nos enfants
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de notre ami Vladimir Vodarevski
ZEM apprenti maître zen
ici

cannabis, attention quand même...
dangers, alerte, qlqs infos
chez cardamome
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lettre ouverte d'un gendarme au président
de la république M. Hollande:

Couches Absorbées

Caplibreurs et surfeurs

Blog animé depuis bientôt 7ans

792 000 visites au 13 jan 2015
merci à tous et à toutes
...pour tous vos commentaires:
le 55 000ème, mercredi 5 nov 2014
déposé par:
bouquet rose et mauve
MERCI DE VOTRE VISITE

Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

******************************************************************************

L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

******************************************************************************

Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 19:15

http://arumbaz.unblog.fr/files/2007/05/mediummisere1.jpg 

L’individu et l’État,

de Benjamin Constant à André Gorz

 
 

La démocratie des anciens ouvrait au citoyen le droit (et le devoir) de débattre souverainement des affaires publiques, mais le laissait soumis au pouvoir collectif dans les rapports privés. La démocratie moderne, représentative, revendiquée par Benjamin Constant au 19ème siècle devait, au contraire, permettre au citoyen de déléguer ses droits politiques à un représentant, dans la gestion des affaires publiques, afin de conserver toute liberté dans la conduite de ses intérêts privés.

Sur la page d’accueil du site internet de l’Institut Benjamin Constant, de la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne, figure ce portrait réalisé par Firmin Massot; il est la propriété du Comte de Haussonville, château de Coppet, Suisse.

Dans le présent n° d'août 2010 de la GR, avec l’article publié ici sous le titre Inconciliables, est mise en avant la vision d’une écologie émancipatrice d’André Gorz qui, d’une certaine manière, apporte de la consistance à l’analyse de Bourg et Whiteside dans leur plaidoyer Pour une démocratie écologique. Plus loin dans la lecture de l’ouvrage d’A.Gorz, Ecologica, nous retrouvons des éléments de réflexion sur l’importance respective des sphères privée et publique entre lesquelles l’individu évolue [1]. Au terme de l’analyse du productivisme, basé sur la croissance sans fin de biens marchands, comme mécanisme élémentaire du capitalisme pour accroître le capital, Gorz affirme que

"La réponse au système capitaliste n’est (…) ni le retour à l’économie domestique et à l’autarcie villageoise, ni la socialisation intégrale et planifiée de toutes les activités: elle consiste au contraire à socialiser la seule sphère de la nécessité afin de réduire au minimum, dans la vie de chacun, ce qui a besoin d’être fait, http://www.archiefsolidair.org/images/solidair2005/sol1505/Cartoon_matiz_riches_web.jpgque cela nous plaise ou non, et d’étendre au maximum la sphère de la liberté, càd des activités autonomes, collectives ou individuelles, ayant leur but en elles-mêmes"

et nous dit:

"Il faut rejeter également la prise en charge intégrale des individus par l’Etat et la prise en charge par chaque individu des nécessités du fonctionnement de la société dans son ensemble. L’identification de l’individu à l’Etat et des exigences de l’Etat avec le bonheur individuel sont les deux faces du totalitarisme".

Et il ajoute:

"La sphère de la nécessité et la sphère de la liberté ne se recouvrent pas. Cela, Marx lui-même l’a réaffirmé à la fin du livre III du Capital. Par cette raison même, l’expansion de la sphère de la liberté suppose que la sphère de la nécessité soit nettement délimitée. La seule fonction d’un Etat communiste est de gérer la sphère de la nécessité (qui est aussi celle des besoins socialisés) de telle manière qu’elle ne cesse de se rétrécir et de rendre disponibles des espaces croissants d’autonomie".

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/04/democratie-1600x1200_12284161111.jpgCe point de vue est extrêmement important à considérer dans la définition des contours de l’économie distributive, notamment dans une phase de transition. Il a été au cœur des oppositions qui ont agité la Révolution française et il a toujours ressurgi dans les périodes de grands mouvements populaires en divisant les forces de gauche. Il a de quoi rassurer ceux qui craignent le collectivisme ou la décroissance, mais il peut compliquer l’élargissement de la notion de service public.

Comment reprendre un débat constructif sur ce thème ?

http://serene.fr/images_antistress/sophrologie_prendre-rdv.jpg
...prochainement
G. ÉVRARD, GR, août 2010
 

[1] André Gorz, Ecologica, chap.4, Croissance destructive et décroissance productive, éd.Galilée, Paris 2008

http://csht.medicalistes.org/local/cache-vignettes/L440xH338/jpg_cabu_clinique-e36bf.jpg

proposé par mamadomi

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 23:06


LA DECORATION


POLLUTION DE L'AIR
: Selon une enquête, 68 à 100% des logements français présentent des teneurs en composés organiques volatils plus élevées à l'intérieur du logement qu'à l'extérieur.
source: Observatoire de la qualité de l'air intérieur



La décoration de notre intérieur est sans doute le domaine pour lequel nous avons un réel pouvoir de décision. Choix des peintures, du mobilier, du linge de maison et de la literie, il n'appartient qu'à nous de privilégier des achats utiles et durables, voire pérennes, qui ne nuisent à personne. Difficile cependant de ne pas succomber à la tentation face à la pléthore de meubles et accessoires aux styles et registres multiples et variés, proposés en boutiques, sur catalogue et en ligne, objets souvent superflus, de courte vie et non recyclables. Le mobilier et la décoration dans son sens le plus large, à l'image de la mode, ont intégré les termes collections et éditions, et s'achètent et se consomment à un rythme bien plus rapide aujourd'hui qu'hier. A la notion de patrimoine à transmettre s'est substitué le désir immédiat de posséder, en oubliant les implications directes et indirectes d'une telle attitude. Il suffit de voir l'ampleur que prend la vogue des vide-greniers. Si certains viennent y glaner des objets peu chers, d'autres se débarrassent de choses -souvent pour en acheter de nouvelles plus en vogue - qui autrefois accompagnaient toute une vie. Attention donc à la déco jetable et à la surconsommation incitée par les marques et les grandes enseignes. Toutefois, de plus en plus de designers, de créateurs, d'artisans et de fabricants s'inscrivent dans une démarche où, des matériaux à la commercialisation, tout est pensé et réalisé de manière à avoir, de bout en bout, un comportement éthique et écologique. Car, pour eux, organisation du travail et environnement sontAccueil indissociables, que ce soit au niveau de la matière première, de son exploitation ou de sa valorisation. Convaincus de ces nouveaux enjeux, ils réussissent à renouveler les styles et les approches en privilégiant savoir-faire, traditions et innovations, pour finalement marier le beau et l'utile dans le respect de tous.

Peintures à l'argile, à la caséine, enduits ou badigeon à la chaux, ocres naturels, pigments de terre et de minéraux, lasures sans solvants organiques, savon pour lissage, chaux naturelle en pâte, colle universelle sans solvant ni plastifiant ni biocide et formaldéhyde..., colle à papier peint sans agents fongicides ni consevarteurs ni résines de synthèse... diluant à l'huile d'orange...etc... sont autant d'exemples...

...mais aussi meubles en alu recyclé, chaises en plastique recyclé, poufs en textiles recyclés ou en kraft, bibliothèque en carton recyclé, cuisines écocompatibles, bois massif, meubles en carton de récupération, boites en sacs recyclés, matelas en laine,
ou crin de cheval et latex ou avec fibres de bambou, oreillers en balles de céréales, couettes en fibres acryliques recyclées, linge à teinture végétale, bougies à la stearine végétale (huile de palme et de coco) ou à la cire d'abeille, détecteur projecteur solaire (panneau solaire + projecteur halogène pour jardin),
 
ou encore: stores en ramie, lin ou paille, coton bio et ortie
, retour de
la vaisselle céramique, grès, bambou ou verre recyclé,  couverts en bois issus du commerce équitable, vaisselle de pique-nique 100% compostables!...

barre
proposé par mamadomi
rééd° du 04 08 09
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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 19:43
gifs retraite
ceci explique cela...
la présentation 
GR, juin 1999 déjà
 
 

Sur un seul ratio, (non pertinent), celui de la dépendance démographique,

faire peur, ...

...et diviser

pour préparer l’opinion

 

 

 

humour noir ou tentation du pire?

gifs retraite

  

 Les membres d’ATTAC d’Yvelines-Nord nous ont présenté les données du problème à l’aide de deux schémas qu’ils nous ont autorisés à utiliser. Les voici, avec l’essentiel de leurs réflexions:

La situation

 

 

Quel que soit le système des retraites, répartition, capitalisation ou mélange des 2, les richesses réelles que les retraités consommeront demain avec leurs pensions devront bien être prélevées sur la production disponible à ce moment-là. Ce sont toujours les actifs qui produisent les revenus qui font vivre les inactifs, comme l’exprime René Passet:

"La question des retraites se pose toujours en termes de partage du PIB entre actifs et inactifs à un moment donné."

Voici comment est constitué ce PIB et comment il est réparti:

Les richesses sont produites à l’aide du capital physique (les machines, les brevets, etc...) et du travail des actifs.

Ces richesses permettent de financer les impôts et autres cotisations, les salaires nets et les revenus du capital.

La somme de ces 3 éléments est directement fonction des richesses produites, mais c’est la politique qui décide de la répartition entre ces trois directions.

Dans le système de retraite par capitalisation, les pensions des retraités sont définies par la valeur et le rendement du capital (revenus produits par le capital placé, et dividendes versés, etc.), et le montant des pensions dépend en dernier ressort du PIB, càd des richesses produites au moment où les cotisants prennent leur retraite.

La retraite par capitalisation fait donc peser une charge sur les générations futures au même titre que la retraite par répartition: il est faux de dire que celle-ci serait allégée par le changement de la répartition vers la capitalisation.

Le 2nd schéma, ci-dessous, montre le choix de société que signifient ces deux systèmes.

À gauche, dans un système par répartition, la valeur des pensions dépend du nb de salariés et du montant des salaires, l’intérêt des retraités est donc que le nb de salariés et les salaires augmentent. Solidarité.

À droite, dans un système de capitalisation les retraités sont des actionnaires, leur intérêt est donc que les revenus du capital augmentent. Ils vont donc faire pression avec les autres actionnaires pour que les entreprises baissent les salaires et les emplois: le grand capital prend en otage ses salariés!

Comme l’a bien compris quelqu’un dans la salle:

"dans le système actuel, avec la répartition, j’entretiens mon grand’père, et dans le système par capitalisation, mon grand’père pousse mon entreprise à me foutre dehors."

Le groupe de travail a conclu sur ce point:

"Bien plus qu’un choix sur le mode de fonctionnement des retraites, le choix entre régime par répartition et régime par capitalisation est un choix de société, car la répartition s’inscrit dans une logique d’augmentation de l’emploi et des salaires et la capitalisation s’inscrit dans une logique de diminution des frais généraux des entreprises.
Ce choix de société est un choix politique d’autant plus important qu’en 2020 les retraités représenteront 27 % de la population."

 

gifs retraite

Les faux arguments
 
 
 

Les défenseurs de la création de fonds de pension affirment que l’industrie française a besoin de capitaux pour investir.

C’est faux puisqu’elles s’autofinancent largement, voici ces taux de 1970 à 1997:

Et d’autre part la création des fonds de pension ne créera pas d’épargne nouvelle, l’épargne-retraite se subsituerait aux formes d’épargne qui existent, notamment à l’assurance-vie. En France, bien qu’il existe déjà un volume d’épargne conséquent, les quelque 2.500 milliards (FF) de l’assurance-vie ne sont que marginalement investis en actions, donc à long terme.

Dans le monde entier, ce sont les actifs financiers (la ”bulle”financière) qui progressent [1].

Et comme le remarque Henri Guaino "Il n’y a aucune preuve qu’il y ait + d’épargne et de croissance dans les pays où il y a davantage de capitalisation."

Les fonds de pension, selon leurs laudateurs, permettraient à l’industrie française de revenir sous capitaux français.

gifs retraiteC’est faux, parce que la nationalité des détenteurs de capitaux n’a pas d’influence sur la politique des entreprises. Et pour les gestionnaires des fonds, seule compte la rentabilité de ses placements.

Mais alors,
les fonds de pension,
pour quoi faire ?

Aujourd’hui, le financement des retraites est basé uniquement sur le rapport actif/retraité et c’est la décroissance de ce rapport qui pose un problème aux politiques, ils ne peuvent pas laisser la situation en l’état.

La création de fonds de pension est la solution de facilité dans la logique de la “pensée unique” néolibérale et on peut imaginer la pression exercée en ce sens par les institutions financières. Au forum de Davos (mais c’est bien sûr!) un spécialiste a estimé à plus de €30.000 milliards ce qu’il faudra verser aux futurs retraités des pays industrialisés dans les 30 prochaines années. En France, les fonds de pension en projet concernent plus de €150 milliards.

Les commissions pour frais de gestion de ces fonds, qui reviendraient aux assurances, ne sont donc pas négligeables... D’où la pression exercée par les sociétés d’assurances, car les FF 963 milliards (chiffres 1999) de pension versés chaque année par la répartition, ne leur rapportent rien parce qu’ils sont gérés paritairement.

Une autre solution existe, conclut alors le groupe de réflexion, "elle consiste à financer les retraites en s’appuyant sur les gains de productivité. Encore faut-il prendre des décisions concernant la répartition de la richesse produite. Pour le financement des retraites, cela veut dire inventer de nouveaux modes de financement."

gifs retraite

Et nos nouveaux amis ont analysé les projets du gouvernement :

Les projets du gouvernement
•Un système par capitalisation facultatif
•avec de fortes incitations fiscales
•accessible à tous
•contrôlé par les partenaires sociaux

Les cotisations des salariés seront volontaires [2] et seuls ceux qui cotiseront pourront profiter du fonds de pension. L’entreprise abondera, ce qui veut dire qu’elle versera aussi au fonds une cotisation calculée à partir du versement du salarié. Mais elle n’y perdra pas, car cette cotisation viendra en déduction de l’impôt sur les sociétés et échappera aux cotisations d’assurance maladie et famille, mais, pour l’instant, pas aux cotisations retraites car alors le système par répartition serait progressivement “cannibalisé” par http://cnt-ait.info/IMG/png/revolutionquivient.pngla capitalisation. Sous forme de réduction d’impôt ou de crédit d’impôt, l’état exercera aussi de fortes incitations fiscales sur les salariés. Les fonds seront gérés par des professionnels de l’assurance, mais ils seront dotés d’un “conseil de surveillance” qui réunira des partenaires sociaux.

Or les fonds de pension existent sous la forme d’assurance-vie avec sortie en rente viagère, il n’y a donc pas besoin d’une loi pour en créer!

"Alors, a conclu le groupe, on peut se demander pourquoi l’état paierait pour financer un système de retraite par capitalisation au lieu de supporter le système par répartition en alimentant un fonds de réserve."

Ce que les institutions financières attendent de cette loi, c’est donc l’incitation fiscale.

 

[1] La valeur nominale (conventionnelle et souvent fictive) des actifs financiers détenus par des particuliers (directement ou par fonds de pension ou de placements collectifs) a augmenté en 6ans (1991-98) de FF5.500 milliards, l’équivalent du total de l’épargne personnelle des 25 années précédentes. Un krach priverait de l’essentiel ou de la totalité de leurs revenus, en qlqs jours, des dizaines de millions de retraités.

[2] Ceux qui 1) en auront les moyens et 2) accepteront le risque de perdre leur placement. 

gifs retraite

Un projet de société

 
 

L’enjeu est clairement le choix entre la logique de solidarité, qui défend la répartition, et la logique individuelle, qui défend le chacun pour soi de la capitalisation. Cette dernière est la forme “moderne” de la loi de la jungle, celle du plus fort, le capital financier. Elle tend à la financiarisation de l’économie représentée par le schéma suivant :

Impôts (donc les services publics) et salaires sont réduits et deviennent des “charges”qualifiées d’intolérables... l’homme est écrasé au profit du capital.

Le progrès étant d’aller de la sauvagerie vers la civilisation, il faut aller plus loin dans la logique de solidarité et organiser la répartition non seulement des retraites mais aussi des revenus, càd directement la répartition équitable des richesses produites (il n’y a donc ni impôts, ni cotisations). C’est bien ce que propose l’économie distributive :

Plus de chômage, mais du temps libéré tout le long de la vie pour participer aux prises de décision essentielles et les moyens de développer l’éducation, la culture, les loisirs, la recherche etc. Et on ne confond plus dans une même comptabilité les hommes et le matériel!

gifs retraite

Et, proposition de Urban  ci-dessous en commentaire, je ne résiste pas à la partager avec vous :o)

"Si on vit plus longtemps alors je propose de prendre mes 30 ans de retraite maintenant et après je repars au boulot lol :)"

 

proposé par mamadomi

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 00:58

 

http://leslielinda.files.wordpress.com/2009/08/treehouse546.jpg

img210/5376/22fbcl8.gif

img210/5376/22fbcl8.gif

http://www.robaid.com/wp-content/gallery/architecture2/yellow-treehouse-restaurant-2.jpg

http://3.bp.blogspot.com/_jW0fHcfb-L4/SVI_MJYqYcI/AAAAAAAAJhE/rOXjiG-Vc3g/s400/Yellow_Tree_House_Restaurant_+New_Zealand_6.jpg http://1.bp.blogspot.com/_jW0fHcfb-L4/SVI_jv26-9I/AAAAAAAAJhM/Lm5hnZuspBE/s400/Yellow_Tree_House_Restaurant_+New_Zealand_5.jpg

 

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http://visioneeringstudios.com/blog/wp-content/uploads/2009/11/yellow-treehouse-restaurant-01.jpg

img210/5376/22fbcl8.gif

Un insolite restaurant-cocon niché dans les arbres:
the Yellow treehouse

 

 

La vision est surréaliste: est-ce un cocon, une lanterne, un nid surdimensionné peut-être, perché à dix mètres du sol ? Au nord d'Auckland, cette construction de bois lamellé évoque une suspension des années 1970. Le "Yellow treehouse restaurant" est né d'un pari fou: celui de Tracey Collins, jeune restauratrice néo-zélandaise, et des Pages Jaunes locales. Leur campagne publicitaire assurait que "tout était possible avec les pages jaunes", et Tracey les a mis au défi. Devenu mécène du projet, le service de renseignements a également "fourni" chacun des prestataires ayant mis la main à la pâte.

 http://3.bp.blogspot.com/_ojWtyH7yPvw/SVvMyApJI9I/AAAAAAAADvk/5N2nELBOsIQ/s400/yellow+treehouse+cafe.jpg

L'aventure a été filmée pas à pas, transformée en un feuilleton publicitaire façon télé-réalité qui a captivé le public. La personnalité haute en couleurs de la télégénique Tracey (qui avait précédemment animé une émission de télévision) a certainement servi la promotion du projet. C'est le cabinet d'architecture Pacific environments qui a réalisé l'extravagante "cabane", en pin et peuplier, haute de 12 mètres, pour un diamètre légèrement inférieur. Le Yellow treehouse restaurant, perché dans les cimes, peut simultanément accueillir 18 convives: trop peu au goût des Néo-Zélandais, qui se pressent pour avoir la chance d'y dîner ou d'y prendre le thé.

 

source contemporist

  http://www.e-architect.co.uk/images/jpgs/new_zealand/yellow_treehouse_restaurant_pe250309_1.jpg

img210/5376/22fbcl8.gif

 

Le désir et le rêve sont

à la base de l'accomplissement de toutes choses

 

img257/7223/barrefleur7uc3.gif

 

Partir ne mène nulle part, j'ai mis longtemps à le comprendre;

mais pour cela sans doute était-il nécessaire

d'avoir fait tout le chemin


Antoine Marcel

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http://a21.idata.over-blog.com/1/07/02/59/11-kdo-Mimi/BONNE-FIN-DE-SEMAINE-27-11.gif

img210/5376/22fbcl8.gif

proposé par mamadomi

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 16:38

http://www.jolinediehl.com/bonsoir.JPG

  50585ddf9cedb9703afad02052a7c15c.jpg  

◄"Autonoma", un lampadaire d'éclairage public solaire, totalement autonome, pouvant fonctionner en site isolé. Equipé de led puissants, il est aussi intelligent, puisque l'intensité lumineuse est prévue pour être au maximum lors du passage d'un piéton, avant de décroître quand le passant n'est plus à portée du détecteur.

 

◊◊◊◊◊◊

 

Eco-cuisine ultra-compacte mode suédoise▼: un concept de cuisine modulable, compactée autant que faire se peut, mais avant tout écologique. Matériaux recyclés, ampoules basse consommation pour les luminaires intégrés, et tri sélectif des déchets en plus d’être facile d’usage et d’entretien,  20m², respecte l’environnement... et autres bonnes idées ici

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▲pour devenir éco-habitant, c'est par ici

mais bon, je ne force personne

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proposé par mamadomi

art n° 1900 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 16:21

 

Le mot utopie fait partie de ces termes à connotations multiples qui prennent un sens différent en fonction de celui qui les utilise. Ainsi pour certains, une utopie désigne un projet dont la réalisation est totalement impossible et qu’il ne faut pas prendre au sérieux; pour d’autres il évoque même un régime dictatorial qui vise à répandre un bonheur uniforme et obligatoire.

Le texte ci-dessous ne prétend pas à l’exhaustivité et propose une autre vision de l’utopie, personnelle à son auteur.

Voyage en utopies

  
 
 

Il y a 10.000 ans env. la population clairsemée de notre planète connaît un bouleversement sans précédent que les anthropologues désignent sous l’appellation de “Révolution néolithique”. Bien que s’étalant sur plusieurs millénaires, il s’agit probablement du plus profond effort conceptuel jamais réalisé par l’humanité [1]. Nos lointains ancêtres imaginent alors les premières techniques de poterie, de tissage, d’agriculture et d’élevage, ce qui devait aboutir à une transformation radicale des modes de vie: la sédentarisation.

Pour la 1ère fois, des groupes humains se rassemblent, conçoivent les premières organisations politiques, et sont en mesure de modifier le paysage.

Bien des millénaires plus tard, dans la vallée du Nil, le pharaon Akhenaton et son épouse Néfertiti (XIVème s. av. J.C.) osent réaliser l’impossible: l’introduction du monothéisme avec le culte d’Aton, dieu de lumière et de bonté, et la suppression de l’esclavage. Le roi prêche que tout doit être sacrifié à la vérité et à la justice, sources de l’équilibre du monde. Pour symboliser ses rêves, il fonde une “ville idéale”, la nouvelle capitale Amarna, dont les ruines sont encore visibles aujourd’hui. Bien sûr, rien ne survécut à la disparition de ce couple dont la pensée présente un tel décalage avec l’époque qu’il semble comme égaré dans son temps.

Plus tard encore, sur la plus ingrate des grandes péninsules méditerranéennes, s’épanouit le “Miracle grec”: en moins de trois siècles (de 600 à 300 av. J.C.) des penseurs visionnaires changent le cours de l’histoire et posent les fondements de la civilisation occidentale.

De Platon à Zénon [2] et Aristote, la recherche de la sagesse, la tentative d’établir une harmonie entre l’espèce humaine et l’univers deviennent le but ultime de toute vie raisonnable, c’est la naissance de la philosophie. Dans sa République, Platon imagine pour la 1ère fois l’organisation d’une cité idéale qu’il tentera en vain de mettre concrètement en œuvre en Sicile.

Des administrateurs audacieux transforment profondément l’organisation de la société athénienne.

En 621 Dracon (auquel se réfère aujourd’hui le terme de “draconien”) rédige des lois qui s’appliquent à l’ensemble des citoyens et crée un système judiciaire fondé sur des magistrats tirés au sort pour les faire appliquer.

Un siècle plus tard Clisthène▼ crée un état nouveau, laïc et débarrassé des privilèges de la naissance. Ce faisant, il amorce la plus fondamentale des quêtes utopiques qui se poursuit encore de nos jours:

la recherche de la Démocratie.

Et Périclès de prononcer devant le peuple rassemblé sur l’agora sa fameuse Adresse aux Athéniens qui résume l’aventure grecque:

"Nous cultivons le beau avec simplicité, et nous philosophons sans manquer de fermeté" [3].

 Buste de Périclès, copie de l'œuvre de Crésilas (430 av. J.-C.), musée Pio-Clementino

Puis arrive la domination sans partage du christianisme et l’esprit utopique va tomber en sommeil. L’espoir des hommes va alors se tourner vers cet “autre monde” symbolisé par la Cité de Dieu, la Jérusalem Céleste de Saint Augustin qui ne relève plus d’une démarche volontariste caractérisant l’utopie,jerusalem mais d’une croyance religieuse.

 William Blake, Un jardinier de la Jérusalem céleste

Il va falloir attendre plus d’un millénaire pour que la Renaissance redécouvre l’Antiquité grecque et réinvente l’idéal utopique.

En 1516, l’anglais Thomas More, avec l’appui de son ami érasme, publie son Voyage en Utopie ou Le traité de la meilleure forme de gouvernement. Ce faisant, il forge le terme “utopie” du grec ou-topos “nulle part” et eu-topos “lieu de bonheur” et crée un genre littéraire qui devaient passer à la postérité.

La société imaginée par ◄More présente une caractéristique fondamentale:

elle est une création

exclusivement humaine,

sans aucune

intervention divine.

Le peuple de  l’île d’Utopie a été capable de s’entendre sur un “contrat social” afin d’assurer, sinon le bonheur, mais du moins le bien-être du plus grand nombre.

L’utopie de More n’est pas seulement la description détaillée d’une société idéale, elle possède aussi une importante dimension critique. More n’éprouve que répulsion pour les tares et les vices de la société de son temps. Pour lui l’éthique et la politique sont indissolublement liées. Sa rigueur morale le conduira d’ailleurs à l’échafaud.


Dans le sillage de More, Rabelais imagine, quelques années plus tard (1532), son Abbaye de Thélème qui est probablement la forme d’utopie la plus achevée. En effet sa devise "fay ce que voudras" et l’absence totale de règles suppose une société dans laquelle la question du vivre ensemble est résolue, dans laquelle chaque membre de la communauté a parfaitement intégré la difficile synthèse entre bonheur individuel et vie en communauté.

▲ éd° 1516

À partir de la 2ème moitié du XVIIIème s., avec les penseurs des Lumières et le bouillonnement de la Révolution française, l’idée de progrès entre en utopie avec la certitude que l’essor potentiellement illimité des sciences et des techniques conduira l’humanité vers un nouvel âge d’or.

Ainsi, avec son Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, Condorcet souligne-t-il la nécessaire et irrésistible perfectibilité de la société humaine.

Mais ce n’est qu’au XIXème s. que l’on va réellement se préoccuper de réaliser concrètement certains projets utopiques. À partir des théories de Babeuf, Fourier, et du nouveau christianisme de Saint-Simon, des mécènes et des industriels comme Robert Owen, Prosper Enfantin ou Jean-Baptiste Godin vont tenter de fonder des communautés ouvrières autour de cités, à l’architecture révolutionnaire, inspirées des fameux phalanstères de Fourier. Coopératives d’achats, écoles, installations à caractère culturel, viendront compléter ces lieux de vie quasi-autonomes.

Ces initiatives ne sont cependant pas totalement désintéressées et constituent bien souvent des tentatives de réponses à la montée en puissance de la classe ouvrière autour d’une autre utopie : l’idéal communiste.

.

À partir de la plus pénétrante critique de l’idéologie capitaliste jamais conçue, et toujours d’actualité aujourd’hui, Karl Marx prédit l’avènement d’une société égalitaire,

"C’est en cherchant l’impossible que l’homme a toujours réalisé et reconnu le possible."
Bakouni

où la rareté serait inconnue, où l’activité choisie remplacerait le travail forcé chacun "éprouvant la joie spirituelle de satisfaire par son travail un besoin humain"[4].

L’utopie communiste génère alors un immense espoir parmi la multitude exploitée sans vergogne par le capitalisme débridé du XIXème s., lui donnant la force de se battre pour l’obtention de droits nouveaux, inimaginables auparavant: liberté d’association, droit de grève, protection sociale…

 

L’École d’Athènes, par Raphaël, musée du Vatican

Mais brusquement, au début du XXème, apparaissent les dangers potentiels d’un progrès incontrôlé, d’une science sans conscience conduisant directement à des “dystopies” ou utopies négatives, qui préfigurent les grandes catastrophes à venir dans le siècle.

H.G. Wells inaugure cette voie avec La machine à explorer le temps (1896), roman dans lequel il propose la vision d’une humanité s’enfonçant dans la dégénérescence, et La guerre des mondes (1898) où les martiens utilisent leurs connaissances scientifiques pour perpétrer une sorte de génocide sur les terriens.

Aldous Huxley et Georges Orwel dans leurs romans respectifs Le meilleur des mondes (1932) et 1984 (1949) bâtissent les archétypes des univers concentrationnaires directement inspirés des graves dérives de l’idéal communiste et de la dystopie nazie.

À partir de la fin des années 60 une prise de conscience s’amorce de l’impasse dans laquelle s’est engagé le capitalisme à travers la marchandisation générale du monde et les menaces écologiques et éthiques qui en découlent. Le Club de Rome lance un cri d’alarme sur l’impossibilité d’une croissance infinie; le philosophe allemand Hans Jonas, avec Le principe de responsabilité, nous rappelle à notre devoir vis à vis des générations futures; Ivan Illich développe une critique radicale de la société industrielle et dénonce la servitude qu’elle engendre; de son coté l’économiste René Dumont appelle à l’action dans son ouvrage L’utopie ou la mort.

On peut voir ici les racines des utopies actuelles que sont l’altermondialisme, les mouvements écologiques et pour la décroissance, l’économie distributive dont se réclame La Grande Relève.

Au terme de cette plongée au cœur de notre histoire collective, une constatation s’impose: l’utopie se confond avec la marche du monde. Il s’agit d’un puissant moteur de l’histoire qui incite chaque individu au dépassement de lui-même, réalisant ainsi sa véritable humanité.

Depuis l’aube des temps, des hommes et des femmes rêvent d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et surtout pour leur descendance. Ils tentent alors de trouver des chemins alternatifs à la coutume, à la pensée dominante, aux pouvoirs en place. L’utopie devient alors une raison de vivre et de se battre, elle représente l’espérance en politique.

Bien sûr, au cours de ces explorations en territoires inconnus, les impasses sont nombreuses, certains chemins conduisent à des catastrophes. Mais cet élan est, pour le meilleur et pour le pire, une constante anthropologique de notre espèce qui repose sur notre capacité à imaginer, à oser, à créer

Aujourd’hui, alors que notre monde est confronté à de graves désordres, nous savons que toutes les civilisations sont mortelles et que la barbarie se cache sous un fragile vernis d’humanité.

biosphère de Montréal

Comme nos lointains ancêtres du néolithique, notre survie dépend de notre capacité à réaliser un énorme effort d’imagination et d’audace. Il nous faudra, nous aussi, remettre radicalement en question notre mode de vie, afin qu’il soit non seulement compatible avec la survie de notre bio-sphère, mais aussi avec une juste répartition des richesses disponibles. En effet ce mépris du Vivant, duquel nous sommes collectivement complices, est un crime qui génère la haine de soi et des autres, la gêne que nous éprouvons devant le regard de nos propres enfants, et qui nous interdit de bâtir une civilisation réellement humaine.

Ceci amène à poser deux questions fondamentales qui se complètent l’une l’autre:

"Quelle est la meilleure société possible,

compte tenu de la nature humaine ?"

et

"Notre nature profonde est-elle perfectible ?" [5].

Nul ne connaît la réponse à ces questions, qui impliquent un saut qualitatif considérable dont dépend pourtant la survie de notre espèce.

Serons nous capables de nous réconcilier avec nous mêmes, de faire taire la peur en acceptant avec sérénité le caractère inéluctable de notre finitude, d’agir avec modestie et compassion dans nos rapports avec l’altérité et ceci de façon naturelle, sans même y songer, "comme la vigne donne le raisin" disait Marc Aurèle, l’empereur philosophe ?

N’en doutons pas, il s’agit ici de l’utopie ultime, celle dont l’échec engendrerait chaos et effondrement généralisé, mais qui pourrait aussi nous conduire vers un nouvel humanisme et donner réellement un sens à l’aventure humaine.

Mais pour paraphraser ce que déclarait Thomas More à propos de sa propre vision utopique: "On peut le souhaiter plus que l’espérer".

 

B. BLAVETTE, GR, 31 mars 2009

[1] Race et histoire de Claude Lévi-Strauss éd.Folio/Essais p. 55/56

[2] Zénon est le fondateur de l’Ecole stoïcienne

[3] Voir remarquable ouvrage de Pierre Lévêque, L’Aventure grecque, Le Livre de Poche-Histoire

[4] Karl Marx: Ébauche d’une critique de l’économie politique

[5] Voir la dernière mise à jour du Rapport du Club de Rome (2004) malheureusement non traduite en français Limits to growth, Chelsea Green Publishing – p. 263 à 284

lien philo et spiritualité: l'utopie

couleurs 

Brasilia, l'utopie initiale et l'agglomération urbaine actuelle

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 16:03

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Le contrat civique 
pour instituer la démocratie en économie 
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Comment déterminer le service civique que doit accomplir tout individu pour remplir son devoir de citoyen?



On peut imaginer que ce temps de service est calculé par l’Institut des statistiques et des études économiques, pour que le travail “contraint” soit justement réparti entre tous et pourvoir aux besoins de l’économie: au niveau de la région, par secteur professionnel, par vie humaine. Dans ce contexte, les décisions économiques sont prises à partir de ces statistiques et études prospectives qui chiffrent les besoins, les moyens, les quantités à produire (incluant les exportations destinées à équilibrer les contrats d’importation) et les services nécessaires.

Le budget général est établi à partir de ces estimations de la production mise en chantier.

Côté “dépenses”, la première ligne de ce budget concerne les services publics et les équipements, une autre chiffre les investissements décidés, et le reste constitue la masse des revenus disponibles, donc à distribuer entre les citoyens pour acheter la production prévue.

On peut alors discuter pour savoir comment en est faite la répartition, quelle est la part des jeunes, quelle est celle des actifs et comment celle-ci varie en fonction de l’activité puis après cessation d’activité. D’autres propositions ont été faites, consistant à fixer arbitrairement (par continuité) les revenus, et de laisser le marché ajuster l’offre et la demande par les prix.

 

Dans tous les cas il n’y a ni impôts ni taxes puisque les besoins publics sont financés, comme les revenus, par création de la monnaie de consommation correspondante. Il va de soi qu’il s’agit d’une monnaie dématérialisée, versée sur un compte que seul un organisme officiel peut alimenter et qui est débité lors de tout achat. A échéance, on fait le bilan, et on tient compte du résultat pour mieux prévoir le budget suivant.

On peut aussi imaginer une façon de procéder, beaucoup plus souple, plus individualisée et décentralisée, non autoritaire mais gérée toujours de façon à adapter l’économie aux besoins des gens: le contrat civique. La proposition en a été faite en cherchant comment définir et mettre en œuvre une véritable démocratie économique et sociale. Cette organisation présente en plus la souplesse nécessaire pour répondre à la complexité et aux incertitudes de notre temps.

 


Voici, en quelques mots pour lancer le débat, comment on peut imaginer le fonctionnement de l’économie d’une région sur la base du contrat civique, en économie distributive.

La gestion de la production de biens et de services et la gestion de l’activité des personnes sont coordonnées par une même institution, qui remplace à la fois le Parlement (ou le conseil régional, ou le conseil municipal, selon le niveau administratif) et les instituts actuels de crédits. Donnons-lui le nom de conseil économique et social (CES), la Constitution devra définir comment seront formés ces conseils, qui seront vraiment le siège de la démocratie puisque les décisions qui en émaneront seront à la fois de politique générale, d’ordre économique et d’intérêt social. Il faudra que les débats en soient publics. On cherchera le meilleur dosage de leurs membres entre des élus, des experts, des citoyens plus ou moins concernés, sollicités selon les besoins, voire tirés au sort comme des jurés ou simplement volontaires pour suivre sérieusement les débats.

 

La charge de ces conseils est donc double. Pour gérer l’activité des personnes, il leur appartient d’examiner, de débattre et de décider des contrats civiques présentés par les citoyens de leur ressort. Et ils se basent sur les contrats civiques acceptés pour établir leurs budgets et gérer l’économie. Ainsi, par le choix des projets, les CES sont en mesure d’orienter la production en fonction des besoins réels et des moyens disponibles. Ils peuvent même décider de lancer, à l’essai, de nouvelles activités, et juger de leur utilité, de leur succés auprès du public, sans référence à une rentabilité financière.

Le contrat civique est donc le rouage de la démocratie en économie, conciliant l’individualisme et la responsabilité de chacun avec la prospérité de l’ensemble de la société.

C’est par son contrat civique que tout individu adulte peut définir quelles activités il se propose d’avoir pendant une période donnée, quelle sera sa production, quels moyens il lui faut pour la réaliser et, éventuellement, s’il a des arguments à faire valoir (intérêt général, dévouement, pénibilité, talent particulier, longue expérience), quel supplément de revenu (par rapport au revenu de base) il demande. On peut imaginer que, s’il demande des installations spéciales et coûteuses, il lui soit demandé d’en prévoir la transformation en cas d’échec.

Après avoir été largement publiée, la proposition de contrat est débattue publiquement, éventuellement amendée puis acceptée ou rejetée, en présence, dans la mesure du possible, des personnes concernées par les activités proposées. On peut imaginer pour cela que chaque CES s’assure, suivant les cas, de l’avis de professionnels dans le domaine d’activité concerné, de spécialistes de l’environnement, ou de l’urbanisme ou de médecins, et, dans presque tous les cas, de quelques uns des usagers, c’est-à-dire de clients ayant déjà eu affaire au proposant ou de ceux qui seront à même d’acheter les biens ou les services qu’il fournira. Précisons que le CES auquel un contrat devra être soumis dépendra de l’importance du contrat, en vertu du principe de subsidiarité.

Si la proposition est refusée, le postulant continuera à recevoir le revenu de base jusqu’à ce qu’une autre proposition de sa part soit acceptée.

Si elle est acceptée, le postulant recevra du CES les moyens qu’il a demandés, et à l’issue de la période, il devra rendre compte de la façon dont il l’a exécutée, et joindre ce rapport, pour information, à toute nouvelle proposition.

C’est par l’acceptation de son contrat civique qu’un individu est reconnu comme citoyen, au sens plein du terme. Un tel contrat lui donne les moyens d’organiser sa vie en alternant à volonté les périodes pendant lesquelles il accomplit son service civique, soit en participant à la production générale, soit en acceptant des responsabilités politiques, culturelles ou sociales, avec les périodes de formation ou de perfectionnement qui l’intéressent, avec les périodes pendant lesquelles il décide de ne s’occuper que de lui-même ou d’un parent, de voyager, de se cultiver, à loisir.

On peut imaginer toutes sortes de contrats, qu’il sera évidemment plus ou moins facile de faire accepter.

Un contrat donné pourra programmer plusieurs activités différentes sur une année.

Bien sûr, il sera possible de présenter des contrats groupés, par exemple ceux des membres d’une entreprise qui tourne et qui ne seront qu’une simple formalité, mais, remplaçant toutes les paperasseries actuelles, elles permettront de comptabliser le temps de travail et la production, de prévoir des transformations, de négocier des augmentations de revenus. Des offres de contrats pourront être publiées, équivalentes aux offres d’emploi d’hier. Des citoyens ayant acquis une certaine expérience pourront proposer que leur “service” consiste à... faire œuvre de sages citoyens en étudiant des propositions de contrats dans leur spécialité, en conseillant leurs auteurs, ou de siéger pendant une certaine période, ou pour certains types de propositions, dans un CES. On peut imaginer les contrats de chercheurs, dans tous les domaines de la science, de romanciers, d’artistes, de sportifs, qui, tous feront valoir leur compétence, et en apportant témoignage de leur talent ou de leur notoriété, pourront être de plus en plus exigeants. Mais on peut douter qu’une assemblée démocratique vote l’attribution à l’un d’eux de revenus plusieurs millions de fois plus élevés que le revenu de base!

Le montant de ce revenu de base doit résulter d’un choix politique débattu à grande échelle, car on voit mal ce montant varier d’un village à l’autre. Il est probable qu’on décidera d’un pourcentage entre masse de base et masse contractuelle. Si l’Assemblée régionale estime que l’activité doit être stimulée, elle décide de diminuer la part des revenus de base (ou seulement celle des adultes) et de mettre plus dans les contrats pour stimuler des demandes d’activité. Elle peut inversement augmenter le revenu de base, si le rythme de l’activité est jugé bon. Il n’y a plus de course vers une croissance mythique, mais la recherche permanente d’un optimum. Enfin n’oublions pas les possibilités que nous apporte l’informatique. Les grandes places boursières ont mis au point des programmes fournir instantanément, à l’échelle de la planète, des indicateurs pertinents. Leur adaptation permettra les ajustements nécessaires des comptes.


M.-L. DUBOIN

déc. 1996
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proposé par mamadomi
rééd° du 12 07 09 
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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 09:10
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bon, aujourd'hui, avec votre permission,
je vous mets au tapis,
pour bien commencer la semaine en souplesse! 
 


revêtements de sol



 
 
Faire le choix de matières nobles et écologiques

Sans conteste, le bois est le matériau écologique, par excellence pourvu qu'il soit issu de forêts certifiées et locales. Excellent isolant thermique, le parquet absorbe les variations hygrométriques et présente une durabilité hors pair. Issu lui aussi des forêts, mais moins connu en France, le liège présente d'autres avantages comme l'isolation phonique et l'absence de réverbération.
Très résistant aux chocs et facile d'entretien, le lino naturel (à ne pas confondre avec le lino en plastique) est une autre possibilité qui convient à tous les sols, s'ils sont secs et non fissurés. A noter que, doublé d'une sous-couche de liège très fine, il absorbe tous les bruits et que sa gamme de couleurs obtenues grâce à des pigments naturels, en fait aussi un élément de décoration.
La terre cuite, idéale pour les cuisines ou les sales de bains, convient également à l'ensemble d'une maison.
Enfin, les fibres végétales -coco, jonc de mer, jute- ont un moindre impact écologique si elles
sont doublées de jute et non de matières synthétiques.

 

 
Plancher admonter

Constitués de trois couches de bois massif assemblées par collage spécial sous haute pression sans produits toxiques et résistants à l'humidité, ces planchers (la marque Stia les garantit 30ans) conviennent pour les sols, parois et plafonds. Traitée avec une cire huileuse biologique, la partie d'usure (5mm) présente une durabilité exceptionnelle. Les lames, d'une longueur standard de 1,97m, sont disponibles en deux largeurs et deux épaisseurs, 15mm (parquets flottants) et 21mm (parquets cloutés). Ils existent en épicéa et en mélèze, deux essences issues de forêts gérées durablement.
En vente dans le réseau Point P., plus d'info sur:
www.admonter.at
Admonter Naturboden - XXLong
 
Parquet trois plis

Un parquet dont les trois couches, de 5mm chacune, sont de la même essence de bois dur, et sont assemblées par un collage totalement exempt de substances toxiques. Disponible en chêne, frêne, cerisier, hêtre, aulne, érable, bouleau et acacia -essences toutes issues de forêts européennes contrôlées (label ökotest*)-, ce parquet Bergland offre une finition huilée pour un aspect ciré ou vitrifié.
Vente en paquet de lames au m² de différentes épaisseurs et longueurs, tarif selon l'essence choisie.
www.parisespace-eco.com
 
Linéal Floor

Composée de parquets contrecollés sur un support de particules haute densité, la collection Linéal Floor des Parquets Marty s'attache à n'utiliser que la juste quantité de bois dur nécessaire (parement de 3,2mm) afin de préserver l'équilibre de notre patrimoine forestier. Déclinés en 8 essences, ces parquets s'installent facilement http://www.batipole.com/uploads/actualites/photo_40.jpg(pose flottante avec système de rainure-languette ou pose collée), et offrent une bonne stabilité et une longévité exceptionnelle. Ils s'adaptent par ailleurs à toutes les surfaces: béton, carrelage, pierre... Large choix de teintes et de finnitions (brossage, vernis satin ou mat, huile) également. Vendus en 4 longueurs de lames à assortir et en 3 largeurs.
www.parquets-marty.fr
 
Peinture pour sol

Pour peindre les sols en béton brut, le crépi ou le carrelage, cette peinture satinée Gorgo de la marque Livos, élastique et masquante, est hydrofuge, oléofuge et très résistante à l'usure. Elle est composée de concentrés de standolie et de colophane, de phosphate de zinc, de mica, de pigments minéraux, d'isoaliphates, de craie, de talc, d'huile de ricin, de distillats de citrus, de lécithine de soja, d'acide silicilique, de siccatifs sans plomb et d'essence de citron. Son rendement est, selon le degré d'absorption du support, de 8 à 12 m². Cette peinture s'applique non diluée au pinceau ou au rouleau laqueur (uniquement en perlon ou mohair) ou, diluée au pistolet. Existe en plusieurs coloris
www.maison-ecolo.com

 Carrelage en terre cuite

Matériau naturel, le carrelage en terre cuite est fabriqué à partir d'argile, d'eau et de feu. Certes l'argile n'est pas http://forums.citemaison.fr/upload/cm/mc/Image/chape_et_terre_cuite_/tc6.jpgune ressource renouvelable et sa cuisson nécessite un usage important d'énergie. Mais, en contrepartie, la terre cuite a une durée de vie de plusieurs siècles. La Briqueterie d'Allonne, village situé dans le nord de la France, s'engage, de l'extraction de l'argile jusqu'aux finitions, à respecter l'environnement en garantissant par exemple la remise en état des sites d'extraction. Au catalogue, parmi plus de 300 références de produits en terre, cuite ou non, des carreaux de différentes taillehttp://annonces.artisans-patrimoine.fr/upload/74-lot-tomettes-hexagonales-4.jpgs et formes comme les fameuses tomettes à six pans. Le carrelage de terre cuite doit, avant sa pose -idéalement sur un mortier à la chaux, être généreusement nourri de cire ou d'huile de saturation, naturelle et écologique.
www.briqueterie-d-allonne.fr

Parquet liègehttp://www.batimieu.fr/sols/sol_liege.jpg

Produit entièrement recyclable, ce parquet est fabriqué par Ziro à partir de liège en vrac (densité d'env. 70 kg/m³) de grande qualité et soumis à très haute pression. Respirant et robuste, il est certifié non nocif par l'Institut de l'écologie et de l'environnement de Cologne, en Allemagne, et sa valeur d'isolation phonique est de 13dB. S'il est compatible avec un chauffage par le sol, il ne convient pas aux cuisines et sale de bains.
www.ecofa-habitat.com

 Sol en liège clic


Ce sol en liège de la marque Sombra ne contient ni colle ni laque chimique. Grâce à son système Clic, sa pose est facile et ne nécessite pas de colle.
Garant d'un grand confort phonique, il n'est cependant pas recommandé pour les cuisines ou les salles d'eau. Il existe en version huilée, coloris naturel ou en coloris blanc (vernis huilé et teinté avec des pigments naturels).
Chaque lame mesure 915 mm x 305 mm, 10mm d'épaisseur totale dont 3mm d'épaisseur d'usure. Vendu par paquets de 7 lames, soit un recouvrement de 1,89 m². En vente sur le site:
 
 
Thibaudes en pneus recyclés

Ces thibaudes d'Interfloor -à utiliser sous un parquet ou une moquette- sont product guided'excellents isolants acoustiques et thermiques, sources de confort. Leur composition -10% de latex naturel et 90% de granulés issus du recyclage de pneus usagers -marque la volonté du fabricant anglais Interfoor de supprimer chaque année du paysage 3 millions de pneus usés, source de pollution.
A choisir parmi trois collections
 
 
Linoléum en liésrecette.gif

A poser comme une moquette et à fixer avec de la colle universelle, ce linoléum Linatural, en lés de 2m de largeur et 2,5mm d'épaisseur, est disponible en une dizaine de coloris. Idéal pour les grandes pièces, il est composé de matières naturelles recyclables (huile de lin, farines de liège et de bois, résine et pigments naturels et toile de jute). Attention: il n'est pas compatible avec le chauffage par le sol. Vendu au mètre à un prix dégressif.
Listes des points de vente: www.ecofa-habitat.com
 
Linoplus

Composé de matières premières renouvelables et recyclables (huile de lin, farines de liège et de bois, résine naturelle, toile de jute), ce parquet de chez Ziro, en linoléum à clip, très résistant et compatible avec un chauffage au sol, est un excellent isolant acoustique et thermique. Il est disponible en 12 couleurs et vendu en cartons contenant des lames.
Liste des points de vente sur
www.ecofa-habitat.com
 
http://imworld.aufeminin.com/dossiers/D20090928/3Marmoleum-Click-30-1-114510_L.jpgMarmoleum click

Ce revêtement de sol anti-bactérien du fabricant Forbo est composé d'un parement en linoléum naturel et d'une sous-couche en liège. Il est destiné à toutes les pièces de la maison, à l'exception de celles exposées à une forte humidité, comme la salle de bains. Il est disponible dans une gamme de 21 coloris coordonnables et se présente sous forme de lames et de dalles équipées d'un système de clip breveté.
Renseignements sur www.sarlino.forbo.com

 

 
Jonc de mer


Le fabricant Toulemonde Bochart, http://dl.decoclico.fr/photo_300/JONC-HORIZON+SABLE.jpgqui travaille depuis les années 1970 les fibres naturelles, tels le sisal ou le coco, les regroupe aujourd'hui sous le nom de TB Ecofrindly. Cette collection répond aux normes haute qualité environnemental (HQE) et propose notamment du jonc de mer sur une couche de latex naturel, en rouleaux de 4m de largeur. Résistant et peu sensible aux taches, ce revêtement peut se poser dans de nombreuses pièces. Prix selon la finesse du tressage. Liste des revendeurs sur www.toulemondebochart.fr


Fibre de jute

Utilisée pour les cordes ou la fabrication de sacs d'emballage et de transport, la fibre de jute, bien qu'un peu plus fragile que le jonc de mer ou le coco, est un matériau qui, une fois tressé, est très doux au toucher. A réserver plutôt aux chambres ou autres pièces où les passages ne sont pas trop fréquents. Cette fibre de jute, signée Crucial Trading, est vendue en rouleaux de 4m de largeur. Renseignements sur www.sur-naturel.fr

 

 

Moquette en laine naturelle d'Islandehttp://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSQHEQngL9dU72krYpi5Ec-Phs5KvilZ6ySgx19qgxsYfaaUdoxad32cOgV

En pure laine d'Islande, ces moquettes aux coloris naturels, ceux de la laine des moutons (noir, gris, brun et blanc), sont donc exemptes de colorants.
La laine est lavée à la vapeur d'eau de source avant d'être "tuftée" sur du jute mélangé à du coton ou sur du jute pur. Très résistantes, elles sont antistatiques. Elles existent en 5 motifs de points et 3 épaisseurs.
Renseignements sur
www.parisespace-eco.com


Fibre de coco

D'un aspect plutôt grossier, la fibre de coco, tressée sur un latex naturel, est très résistante. Sous-produit de la culture du cocotier (huile de coprah), elle est utilisée principalement dans les pièces à fort passage, mais peut également se poser dans une chambre, pourvu que l'on ne craigne pas sa rugosité. D'une belle couleur ambrée, cette fibre de coco est vendue en rouleaux de 4m de largeur.
Renseignements sur
www.sur-naturel.fr


source GoodPlanet.org

proposé par mamadomi
rééd. du 10 07 09
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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 00:05

Les révolutions silencieuses

 

Une étude intelligente et encourageante est celle du Centre Europe-Tiers Monde (1), qui l’a publiée en octobre 2008 sous le titre Produire de la richesse autrement.

      Un peu partout dans le monde, il y a aujourd’hui des milliers de collectifs qui s’organisent pour produire autrement, le plus souvent poussés par la nécessité. Mais si certains n’y voient que le moyen de survivre, d’autres y voient aussi une façon de s’opposer, tant en actes qu’en paroles, à la logique du système.

De nombreux forums sociaux organisent des débats autour de ces expériences collectives, souvent regroupées sous l’expression d’“économie sociale et solidaire” (en anglais: people’s economy, l’économie des gens) alors qu’elles sont pourtant très diverses et que, selon les continents et l’état d’esprit des gens concernés, une portée et un potentiel trés différents leur sont attribués: http://www.amo-v.be/site/FCK_STOCK/solidarite.jpgceux qui pensent a priori qu’il est impossible que le monde change n’y voient qu’un palliatif aux carences du système, mais d’autres y voient une utopie en marche, un irrésistible mouvement citoyen capable d’aboutir au dépassement du capitalisme, l’espoir de sortir de la dictature de la finance sans tomber dans une autre.

          Les grands médias se gardent d’en parler, la plupart ne voyant pas le changement qu’elles préparent. L’intelligence de cette étude du CETIM est d’avoir vu que toutes apportent des éléments positifs, et d’avoir cherché quel pas dans la construction d’un monde plus solidaire elles permettent. D’où le choix qui a été fait, au départ, de s’intéresser à des expériences qui peuvent apporter au combat pour “changer le monde” des éléments de réflexion sur le développement possible.

Pour tenter de répondre à des questions telles que:

quelles pratiques peuvent être porteuses d’alternatives sociales,

à quelles conditions, et dans quelle mesure ?

les auteurs de l’étude ont écarté d’emblée certaines démarches: http://corinefertiti.blog.lemonde.fr/files/2009/03/terre-solidarite.1236388211.gif 

d’abord l’ensemble des “petits boulots” et le système D, puis les entreprises qui ne se distinguent, en fait, que par leur statut juridique (par exemple les anciennes coopératives agricoles qui, en Europe surtout, voyaient dans une économie d’échelle le moyen d’une meilleure efficacité commerciale), ensuite tous les réseaux, labels et autres montages qui se greffent sur une aspiration louable à un commerce plus équitable, enfin la plupart des ONG et pour diverses raisons.

          De sorte que deux aspects caractérisent les expériences retenues et décrites dans ce livre:

• la mise en œuvre de façon autonome d’activités collectives répond à des besoins de survie économique de leurs participants et sont organisées selon un principe égalitaire,
• ce travail de production est intimement lié à une lutte politique résultant de la volonté de dépasser le système dominant actuel, afin que cette activité alternative soit ainsi une rupture avec la répartition des richesses telle qu’elle résulte aujourd’hui du “libre jeu des lois du marché”. Ce 2nd critère ouvre des débats en posant la question de savoir dans quelle mesure l’expérience pratiquée, plus "qu’un laboratoire d’un autre monde possible est aussi son école, un de ses agents."

 

Les expériences ainsi choisies et analysées sont présentées par continent. En Argentine, le mouvement d’unité populaire né du mécontentement de la gestion de la crise par toute la classe politique, et la récupération par ses ouvriers de l’usine de céramiques Zanôn: produisant en coopérative depuis 4 ans, ils démontrent ainsi que, "même quand il s’agit de haute technologie, il est possible de créer une autre vie"; au Pérou, à Lima, la Villa el Salvador apparaît comme la plus grande réussite de transformation d’un bidon ville (construction, entre autres, de 26 écoles et de 300 cuisines communautaires, formation de centaines d’asssistants médicaux qui vont de porte à porte, etc). En Asie, au Bangladesh, la micro-épargne de Nigera Kori (NK) est "l’exacte opposée du micro-crédit, ce “capitalisme des centimes” encensé par les institutions financières mondiales… qui n’a pas fait baisser le taux d’extrême pauvreté". Au Bénin, le Cercle d’Auto-promotion pour un Développement Durable a une stratégie de micro-crédit qui unifie les femmes dans une lutte politique globale. Enfin en Europe, Longo Maï en France, Mol-Matric en Catalogne et Mondragon au Pays basque sont autant d’expériences solides qui tracent le chemin vers la démocratie en économie que nous défendons ici de toutes nos forces.

         C’est pour cela que cette étude est encourageante. Elle permet d’approfondir les réflexions sur les stratégies possibles pour accoucher d’un monde où chacun… collectivement et individuellement soit acteur et sujet d’un développement authentique, durable, au service de lahttp://www.anuncioblog.com/public/images/.solidarite_m.jpg totalité de la population mondiale et des besoins fondamentaux des êtres humains.

 

M.-L. DUBOIN 30 juin 2009
(1) le CETIM dont le siège est à Genève, 6 rue Amat
www.cetim.ch.
http://evelynwolf.free.fr/Line1.gif
proposé par mamadomi
rééd° du 09 07 09
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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 12:50

 

http://www.momgoesgreen.com/wp-content//mother-earth1.jpgUne éthique de la création

 

 

Partie pour comprendre pourquoi l’exclusion du droit de glaner le bois dans les forêts du début du capitalisme pouvait avoir quelque chose de commun avec le surgissement de droits de propriété sur internet,

j’ai découvert, grâce aux autochtones et aux aborigènes,

que la propriété était une affaire narrative, certes confrontée à des technologies et des pouvoirs durs, mais tout de même une histoire toujours rejouable au fur et à mesure que les contextes se renouvellent. Ce n’est pas parce qu’on a accepté qu’une compagnie minière exploite un sous-sol dont on a a priori rien à faire, qu’on peut pour autant accepter qu’elle déshonore le paysage par des tas de terres rejetées de ce sous-sol, et par des machines non prévues au programme d’entretien de la terre auquel on s’est toujours  conformés. Et donc, puisqu’il existe des http://bitton.biz/mine.jpginstitutions internationales, l’ONU par ex., qui ne sont pas directement liées à la hiérarchie des pouvoirs institués sur un territoire, on peut avoir recours à de telles instances internationales pour réaffirmer les droits de la terre à être respectée.

La propriété vue par les aborigènes n’est pas le droit d’exclure les autres du petit espace qu’on s’est réservé, elle est au contraire le tissage d’une alliance avec ces autres pour mettre cette terre en valeur, une proposition à ces autres de s’inscrire dans la longue liste de ceux que le mythe relie, en leur conférant l’obligation de traiter cette terre avec soin, de take care of the earth.

Mettre cette terre en valeur cela ne peut pas dire l’exploiter, la triturer par des machines qui viseront à en extraire le maximum de valeur monétaire, de valeur échangeable sur un marché international et lointain

Mettre cette terre en valeur cela veut dire la parer, l’orner des propos qui seront tenus sur elle et des rituels qu’on y accomplira.

• C’est lui construire une fidélité dans l’histoire à partir d’une introjection imaginaire du présent dans le passé mythique.

• Les étrangers peuvent parfaitement s’inscrire dans cette stratégie de l’ornement, s’ils s’y plient. Ils ne s’y inscrivent évidemment pas s’ils la dénient et veulent lui substituer la rationalité monétaire.

Les deux (clic) contributions de Martin Préaud et de Pierre-Yves Lemeur sont particulièrement rafraîchissantes. Elles n’opposent pas une supposée propriété commune des aborigènes ou des autochtones à la propriété individuelle moderne, une pratique communautaire archaïque à l’exclusion familialiste qui serait la condition de l’accumulation. Elles proposent de faire de la propriété une narration  collective qui englobe toux ceux qui s’y prêtent. Sont exclus de cette forme de propriété, et passibles des tribunaux internationaux, ceux qui prétendent jouir seuls de leur intervention sur cette terre et en exclure les autres ayant droits.

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2010/05/dd.jpgLe parallèlisme peut alors être fait, comme y invite l’article (clic) de Mikhaïl Xifaras, avec le type de propriété proposée par le logiciel libre. Là aussi il s’agit de prendre soin et non d’exclure:

je peux acquérir le code source d’un logiciel libre et le modifier pour mon propre usage à condition de faire profiter la communauté de ma modification, et de m’inscrirehttp://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L240xH180/developpeur-a4d2f.jpg dans la communauté des utilisateurs de ce logiciel. La propriété -au sens de 'droit de légiférer sur l’usage de ma production', n’est nullement abolie par le logiciel libre; mais cette propriété, au lieu d’être utilisée pour exclure les autres de l’usage, et surtout pour extraire d’eux une rente de situation, devient le support d’un geste organisateur de la communauté, d’un geste ouvert à la suite des utilisateurs. La valeur économique de telles interventions, et la fourniture des moyens de vivre au tenant d’une telle posture mériteraient d'être détaillées. Mais une telle attitude non-propriétaire, cette volonté de construire avant tout la communauté, sont fondatrices de la culture internet, et notamment du fonctionnement des serveurs utilisés par tout un chacun, sans lesquels l’internet ne serait qu’un système téléphonique amélioré. Le non-propriétaire c’est le désir et la puissance de la connexion, dans la multiplicité proliférante de ses dimensions.

Dans cette propriété narrative, l’antériorité est une dimension omniprésente:

celui qui était là avant acquiert au fil du temps plus de droits que celui qui est arrivé là après, et qui a essayé d’imposer sa loi comme si cette terre était celle de personne avant lui.

La terra nullius découverte par les colonisateurs, tout heureux de transformer la propriété commune des autochtones en propriété de personne et donc droit d’exploitation par n’importe qui, n’est plus valorisée par personne aujourd’hui. Il y avait des propriétaires de cette terre, à leur manière, et les nouveaux venus n’ont qu’à s’inscrire dans la forme de propriété qui les a précédés, même si par erreur on leur a cédé des droits exclusifs par quelques traités arrachés dans des conditions ignominieuses. La propriété cela se revoit, cela n’a rien http://1.bp.blogspot.com/_j-5AbgH8UgY/S6_Z6WQOXWI/AAAAAAAAB8w/CSi8WW3F1Uo/s1600/Apollo-11-moon-landing-3.jpgde définitif, mais cela s’inscrit dans une histoire, où le tour précédent doit donner raison au tour suivant pour que celui-ci puisse s’affirmer légitime. C’est ainsi que le Mexique qui s’enorgueillissait d’un patrimoine national fait de ses ressources minières et de ses richesses archéologiques, s’est vu obligé de revoir son orgueil à la baisse face aux revendications indigénistes, et d’admettre la diversité et l’hétérogénéité de sa trajectoire historique,  (clic) comme l’évoque Antonio Azuela.

Le Mexique est un cas emblématique des distorsions imposées à l’urbanisation par le corporatisme politique fondé sur la propriété agraire et le clientélisme. La rente foncière est d’autant plus juteuse que les terrains sont centralement urbains mais proposés comme rares, urbanisables ou réurbanisables à des conditions financières toujours plus défavorables aux non propriétaires. A croire que la propriété ne serait plus une histoire, toujourshttp://lebouffondufouquets.files.wordpress.com/2010/07/clientelisme.jpg  renégociable, mais un état, transmis de générations en générations, un des moteurs essentiels de la division sociale. Une hypothèse à dépiauter, que l’insistance mise par les pays européens au développement de l’accession à la propriété, y compris dans les couches peu fortunées de la population, avec les risques que met en lumière la crise financière actuelle. [Suite de ce billet déjà publié ici, où Patrice Riemens et Jaap Draaisma évoquent la pratique du squat aux Pays Bas.

La propriété n’est pas un long fleuve tranquille, mais une oscillation potentielle entre des pôles

dont l’un est marqué par l’héritage, le patrimoine, les positions acquises, la reproduction

et l’autre par l’invention, l’exploration de nouveaux espaces.

Les deux pôles ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre, car

- le 2nd a besoin du 1er pour lancer ses hypothèses et ses expérimentations,

- et le 1er ne peut survivre qu’à condition de ne pas s’engloutir dans la répétition.

- Mais le 1er peut être férocement conservateur, au risque de se condamner à supporter un haut degré d’informalité devant la croissance démographique et l’avancée des nouvelles technologies et les opérations risquées qu’elles permettent.

Comme le montre Yann Moulier Boutang http://www.alternatives-economiques.fr/pics_bdd/article_options_visuel/A268017B.gifl’innovation, en (clic) dernière analyse vaincra, quels que soient les stratagèmes toujours renouvelés pour la juguler. Jon Solomon, qui observe cette guerre depuis la Chine ou Taiwan est nettement (clic) moins optimiste: les transformations récentes de l’Université indiquent une forte avancée de l’anglais global, dans lequel les chances de pollinisations des savoirs sont les plus fortes, et une quasi-privatisation de l’expression dans les langues nationales pour lesquels les locuteurs sont les plus nombreux.

L’imagination du côté de la propriété dominante est en effet sans limite comme du côté de la propriété narrative. Birgit Muller s’intéresse à (clic) la manière dont des négociations internationales récentes ont créé un droit de propriété intellectuelle sur les constituants génétiques d’éléments naturels, en tablant sur le fait que des éléments détenus à l’état d’échantillon par les anciens pays colonisateurs pourraient permettre de damer le pion aux fins connaisseurs de leur patrimoine végétal des pays ex-colonisés. Un droit exorbitant mis en œuvre par certaines entreprises pour créer des situations de fourniture

monopolistique

ruineuses pour les paysans locaux.

Mais malgré ces échanges inégaux la propriété narrative n’a pas dit son dernier mot, et les recours devant les juridictions internationales permettront peut-être de déjouer les nouvelles enclosures.

 

L’enjeu est en effet dans tous les domaines de construire de nouveaux biens communs, une propriété narrative et obligeante pour ceux qui réclament y appartenir.

Les biens communs ne sont pas des champs où on exerce un droit de vaine pâture sans se soucier de la manière dont l’herbe s’y renouvelle.

• Ce sont, comme pour les logiciels libres, des biens physiques, sociaux informationnels, auquel on a accès à condition de contribuer à leur entretien, à leur production, à leur reproduction, comme le (clic) montre Philippe Aigrain;

• ce sont des biens qui forment communauté entre ceux qui les utilisent et qui contribuent à les façonner. C’est cette nouvelle théorie des biens communs, comme biens particuliers, co-construits par leurs usagers, producteurs entre eux http://3.bp.blogspot.com/_C_dw0NF2IAQ/StPFhYYwhHI/AAAAAAAAEQQ/iUR6Jr2gBQY/s400/Elinor+Ostrom.jpgde communauté ouverte, qui a valu à Elinor Ostrom le prix Nobel d’économie en 2009.

McKenzie Wark nous rappelle (clic) opportunément que l’architecte Constant avait imaginé une New Babylon, faite de dérives situationnistes. Une éthique de la création, dessinatrice de nouvelles géographies, sans centre et sans limite, a-propriétaire.

Anne Querrien, 15 avril 2010

http://1.bp.blogspot.com/_pVl8Hso2ykQ/S9bs9egDmII/AAAAAAAAAEQ/mOKEqcfrTdw/s1600/earth-day-2009-sacramento.jpg

proposé par mamadomi

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