
"Ô Calih!
Tu étais auparavant un espoir pour nous.
Nous interdis-tu d'adorer ce que nos pères adoraient?
Nous voilà dans une profonde incertitude
au sujet de ce vers quoi tu nous appelles."
(Houd:62)
- d'autre part, l'acceptation totale et aveugle de tout changement, avec le danger pour l'individu, sous l'effet du charme de la nouveauté, de subir les contrecoups d'une mauvaise évaluation;
- enfin, la disposition d'esprit scientifique ouvert à toute éventualité. Dans ce cas, le sujet ne formule aucune prise de position et ne tire aucune conclusion avant d'avoir exploré attentivement la nature de l'objet étudié. Cette attitude pondérée est, bien sûr, la plus saine.
Forts d'une nouvelle foi n'admettant aucun intermédiaire entre l'homme et Allah, les musulmans sont libres de tout engagement envers les préjugés religieux, à la différence du chercheur occidental qui, en ces temps-là, devait payer de sa vie pour une initiative semblable. Tel l'enfant endormi sur les genoux de sa mère, qui s'éveille au terme du voyage et questionne les merveilles d'un nouveau monde, le fils des sables, lui aussi, va sortir de son sommeil et grâce au bouleversement d'une intervention divine, marcher sur la voie libre du progrès. Il n'oppose pas d'obstacles à sa soif de connaissance et rend hommage au Maître en explorant les coins et recoins de Sa création. Il va devenir le pionnier de la science expérimentale. Les glorieux ancêtres arabes ne craignent point les violentes accusations de l'occident obscurantiste (avec son mépris bien connu du corps et des choses de la nature au profit du salut de l'âme) et poursuivent leurs recherches expérimentales armés d'un pur esprit scientifique, optant pour ce que l'expérience prouve et abandonnant à plus tard ce qui échappe au bon sens de leurs observations. Les annales de l'Arabie du Xè siècle reflètent l'ampleur des progrès humains de l'époque, résultat de la libre expression d'un foisonnement de chercheurs à tous niveaux. Non seulement la civilisation arabe sut faire reconnaître et accepter sa vérité avec bienveillance aux nations vaincues, mais ce ne fut qu'après s'être approvisionnée aux cultures grecque, chinoise, indienne, perse, etc... Ainsi, sur un plan philosophique, scientifique, technique et social, il est intéressant de noter comment l'attitude réceptive d'un peuple au produit de cultures hétérogènes, débouche sur son rayonnement propre.
L'intérêt de cette analyse n'est pas de tourner en dérision les faux pas d'un peuple en d'autres temps ennemi mais tout simplement de démontrer comment le manque d'ouverture d'esprit à de nouveaux concepts peut nuire à l'évolution de l'homme. Le meilleur hommage à la grandeur d'un nouveau message est de voir l'ennemi venir emprunter la sagesse de ce dernier car cet emprunt prouve deux choses:
- en second lieu, la supériorité de calibre de certains êtres au-dessus de tous préjugés de races et de coutumes, ayant la capacité de discerner chez l'ennemi les éléments complémentaires dignes de progrès, mais que leur propre patrie ne s'abaisserait jamais à considérer, par orgueil et stupidité.
Pourtant, ce sont ces hommes et ces femmes qui, accusés par leurs institutions de s'allier à la cause ennemie, parviennent à les ramener à un jugement sain à plus ou moins long terme. Mais avant cela, le peuple testé apprend la leçon à ses dépens. Qu'un Perse célèbre les croyances d'un Egyptien et réciproquement, il n'y a guère lieu de s'étonner car ils sont voisins d'art et de senteurs, mais que des rois de lignée chrétienne, venus de la terre humide des châteaux forts à la pierre grise, se soient prosternés en vainqueurs devant le trône déchu des sarrasins, voilà de quoi surprendre! Les rois normands n'ont pas honte de céder à l'attrait de l'Islam, et ce, avec d'autant plus de facilité que leurs contrées pluvieuses reposent dans le sommeil de l'ignorance et de la superstition religieuse. Avec les musulmans, l'homme renaît au souffle vital. Il retrouve un point de contact avec l'Esprit Universel en se mettant, comme disait le Prophète, en quête d'Absolu par le biais du savoir:
("The sayings of Muhammad" Carol Publishing group Edition, NY 1990, p94)
- Ô prince des rois, nous savons apprécier l'honneur de ta visite!
- Vous avez tort de changer cos habitudes à cause de moi dans votre propre pays. Vous n'auriez même pas à le faire si vous habitiez dans le mien. En outre, je me réjouissais d'entendre le chant nocturne des muezzins!"
("Le soleil d'Allah brille sur l'occident" de Sigrid Hunke. Ed° Albin Michel, Ligugé, avril 1987, p.280)
Probablement pas, car il donnerait des directives différentes afin de revigorer nos coeurs fatigués et nos corps apathiques. Les commandements établis il y a 1400 ans étaient justifiés, comme nous l'avons dit, par l'état des circonstances. Mais aujourd'hui, le musulman sincère, comme ses semblables dans les autres religions, a atteint un degré d'évolution tel que le respect statique des lois islamiques originelle crée un état de gêne intérieure. Imaginons une paire de boeufs tirant une charette avec de minuscules roues gauches et d'énormes roues droites. Quiconque verrait le paysan frapper les bêtes essoufflées par l'incommodité de la tâche courrait lui conseiller de remplacer les petites roues par de grandes. De même, l'essence coranique est une roue immense dont la roatation s'effectue à partir d'un axe permanent: amour, compassion et miséricorde universels! Par contre, l'expression de cet axe dans les menus détails conformes aux besoins de la société de l'époque, grincent aujourd'hui comme autant d'essieux rouillés par le temps. De même que la nature change spontanément de visage au cours des saisons, l'homme doit constamment se mettre en harmonie avec ses propres mutations internes et externes, sous peine d'atrophier le Soi réel. La recherche de l'intégration totale de son être le pousse à remettre en cause tout ce à quoi il est confronté car, de toute évidence, l'homme sincère ne peut exécuter aveuglément ce qui n'apporte pas une satisfaction véritable à sa nature profonde. Une fois de plus, il ne s'agit pas de renier l'héritage du passé, mais tout simplement de juger de la cohérence entre l'application d'un principe et le profit retiré de cette application.
En toute honnêteté, si Mohammed s'adressait aux foules contemporaines en ces termes: "Vers quel objet de désir s'enfuit votre attention lorsque vous priez en son nom cinq fois par jour? Quelle paix vous accorde la somme des prières au crépuscule? Vos mains se tendent chaque jour vers la voûte des cieux, mais n'êtes-vous point las de ne pas encore en connaître la signification, après tous ces siècles d'obéissance? Contentez-vous désormais d'une seule et puissante invocation à l'aube, car vous ne possédez plus le coeur pervers de vos aïeux!" Nous entendrions très certainement surgir les voix du passé:
Vous voulez nous éloigner
de ce que nos pères adoraient.
Apportez-nous donc
une preuve incontestable de votre pouvoir!"
(Abraham:10)
"Nous allons vous chasser de notre pays,
à moins que vous ne reveniez à notre religion!"
(Abraham:13)
"Ô toi, sur qui on a fait descendre le Rappel!
Tu es sûrement un possédé!
Pourquoi si tu es véridique,
n'es-tu pas venu à nous avec les anges?"
(Al Hijr:6)
une sourate leur montrant ce
qui se trouve dans leurs coeurs!"
(L'immunité:64)
"Chaque fois qu'un prophète est venu à vous,
en apportant ce que vous ne vouliez pas,
vous vous êtes enorgueillis!
vous avez traité plusieurs d'entre eux de menteurs
et vous en avez tué quelques autres!"
(La vache:87)
Certes, rien n'est plus irritant que de voir surgir devant soi le miroir d'une force magistrale faisant ressortir la bassesse de nos attachements et intérêts. De la même manière, le pharaon d'Egypte s'empressa de conduire Moïse aux portes du désert plutôt que de perdre le peuple d'Israël, sur la sueur duquel reposait la gloire de sa cité. L'instinct colonisateur écrase toutes vérité qui éclate sans le recours à sa puissance, car il supporte mal que quiconque puisse être roi sans sceptre ni couronne, c'est-à-dire sans exiger de sujets leur soumission au trône d'un empire. L'ego dictarorial a besoin de se justifier sur la base d'un support matériel, sans lequel il perd toute raison d'exister; Il tente farouchement de camoufler son hypocrisie en exigeant de la Vérité ce qu'il sait lui être impossible de prouver, car il a compris la menace qu'elle représente pour le confort de ses illusions. C'est pourquoi il fut de tous temps reproché aux prophètes de s'être incarnés dans des conditions modestes, alors qu'ils défendaient un royaume sans pareil. L'essence de la Vérité étant impalpable à l'oeil nu de l'hypocrite, cette attaque de bas niveau reste l'unique moyen de pallier la peur des qualités hors du commun d'autrui. La sagesse ne se présenta pas à Moïse suivant les préceptes égyptiens, mais par un bouleversement intérieur de toute autre nature, d'où l'amère déception pour le prestige des pharaons. Jésus captivait les foules, et l'éloquence innée d'un enfant de douze ans ne peut qu'irriter les patriarches du soi-disant "temple du savoir". Quant à mohammed, ce fut le comble! De ses lèvres d'enfant élevé à l'air libre du désert, s'échappa la littérature la plus parfaite, la plus complète et la plus poétique. Les réactions qui suivent ne sont donc pas surprenantes pour l'orgueil piqué à vif:
de l'une de ces deux cités!"
(L'ornement:31)
"Pharaon fit une proclamation à son peuple;
Il dit:
"Ô mon peuple!
Le royaume d'Egypte ne m'appartient-il pas,
avec les fleuves qui coulent à mes pieds?
Ne voyez-vous pas?
Ne suis-he pas meilleur que cet homme misérable
et incapable de s'exprimer clairement?
Si seulement on lui avait lancé des bracelets d'or,
ou si les Anges l'accompagnaient?"
(L'ornement: 51,52,53)
nous possédions un Rappel provenant des Anciens,
nous serions certaienement des serviteurs sincères de dieu!"
"Les bédouins te rappellent leur soumission
comme si c'était, de leur part, une faveur!"
(Les appartements privés:17)
Mais qui dit "croyance" ne dit pas "soumission". En effet, la croyance a très souvent pour objet l'acceptation de concepts emmagasinés mais non vérifiés par soi-même, tandis que la soumission à Dieu suppose la capacité spontanée de se mettre en accord avec les lois naturelles. La croyance est un état de rupture avec l'environnement et la soumission une porte ouverte sur la régénération de l'être qui y trouve la véritable libération. L'homme soumis ne craint pas pertes et dommages et le renouvellement de lui-même sous d'autres horizons, mais le croyant a peut de la lumière d'une aube nouvelle sur les murs décrépits de sa vaste demeure:
Dis: nous ne croyez pas, mais dites plutôt:
nous nous soumettons!
la foi n'est pas entrée dans votre coeur!"
(Les appartements privés:14)
(La vache:93)
L'attitude négative des maîtres de ce monde envers les prophètes, pour les raisons que nous venons de voir, a un effet hypnotique sur la masse gouvernée. Cette dernière calque ses humeurs sur celles des chefs religieux ou autres. Les sujets s'accrochent fermement aux principes reçus par intérêt, facilité ou hypocrisie. Il n'est pas nécessaire de détenir quantités de pouvoirs pour rejoindre les rangs de l'opportunisme. Le solide concept de "famille" par exemple, suffit amplement à former à lui seul un motif d'oposition à l'innovation. Il faut pourtant reconnaître que la société musulmane a conservé de nombreuses valeurs familiales que l'occident a perdues depuis plusieurs décennies. Tandis que ce troisième âge, et que ses fils ne connaissent plus les limites de sécurité d'un foyer, l'enfant musulman au contraire grandit au sein d'un noyau tribal dont les membres soudés assurent sa protection pour la vie entière. Chaque personne du clan familial est respectée pour les qualités que lui confèrent son âge et son lien de parenté. Fait contrastant, les occidentaux regardent venir avec angoisse la solitude quasi certaine de la vieillesse, car la société de consommation n'assure plus désormais les fondements moraux nécessaires à la sécurité affective de l'homme. A côté de cela, le musulman aborde avec sérénité -consciente ou non- l'automne de sa vie, sachant que ses proches ne failliront pas au devoir coranique de les assister.
Malgré cela, l'excès de solidarité envers la cellule familiale de type musulman peut devenir une sérieuse entrave pour l'évolution individuelle face à l'innovation. Le chef de famille a déjà déterminé le chemin à suivre pour tous: celui des ancêtres! La forte pression exercée par le mari, le père et l'aïeul étouffe dans l'oeuf toute tentative de voir et de juger par soi-ême, et ce toujours, pour préserver le cachet de la communauté. Qui se soucie des morsures et des aspirations du coeur dans la mascarade de la vie quotidienne à la maison? Tels des automates, les chefs de famille ont absorbé sans réfléchir (ou plutôt en soupesant soigneusement leurs intérêts), dans une petite case de leur tête, les gestes et pensées de l'ancêtre et, sûrs de leurs provisions, les ont rangés à leur tour dans le cerveau de leur progéniture. Mais gare à celui d'entre eux qui fait la moue à la vue du ver dans le fruit:
(L'ornement:22)
que celle que vous avez troubé chez vos pères?"
(L'ornement:24)
aucun avertisseur à une cité
sans que ceux qui y vivaient dans l'aisance ne disent:
oui, nous avons trouvé nos pères suivant tous la même voie et nous marchons sur leurs traces."
(L'ornement:23)
Les familles trament des mariages consanguins pour éviter la dispersion des biens familiaux ou encore la honte d'une alliance avec "l'infidèle". L'hypocrisie et l'ignorance familiales jettent l'anathème sur celles de leurs filles qui s'unissent à un Juif, un Chrétien ou un Hindou. Qui est l'infidèle? Ne peut-il se cacheer parmi la race musulmane elle-même? Mohammed avait Abou Sofiane et son infâme épouse contre lui, pourtant frères d'une même cité! Maria la copte, bien que de naissance non musulmane, ne devint-elle pas l'épouse de l'Envoyé? La logique refuse le culte des aïeux qui interdit d'ouvrir son coeur aux autres peuples. Le soleil ne procure-t-il pas à tous la même soif et le froid els mêmes frissons?
suel que soit le côté vers lequel vous vous tournez,
la face de Dieu est là!"
(La vache:115)
La nature prouve ses largesses mais nos yeux refusent de voir. La religion familiale pratiquée en masse ne va pas protéger le frère hypocrite, ou au contraire élever le fils sincère. L'homme naît seul et meurt seul. De la même manière, son évolution se réalise individuellement au sein d'une collectivité déterminée, à partir de laquelle il apprend à distinguer le bien du mal. Le discernement est de rigueur:
mais non cleui qui m'a créé
car c'est lui qui me guide!" 607
(L'ornement:26,27)
pas et ce dont l'explication ne leur est pas parvenue.
Ceux qui vécurent avant eux criaient au mensonge de la même façon!"
(Jonas:39)
Le récit d'Abraham met en évidence le concept de purs rapports familiaux:
Je vais faire de toi un guide pour les hommes. Abraham dit:
Et pour ma descendance aussi?
Le Seigneur dit:
Mon alliance ne concerne pas les injustes!"
(La vache: 124)
Sommes-nous en mesure d'ouvrir nos maisons et de traiter l'ami ou l'étranger à l'image d'un fils ou d'une fille? Au contraire, le lien de parenté n'est-il que l'occasion à saisir pour opérer de basses spéculations matérielles, sans égard pour les difficultés de l'autre?
Quelles larges quantités nos mains insatisfaites, pourtant garnies, arrachent-elles à l'entourage? Et quels infimes dons nos demeures comblées offrent-elles? L'assoiffé des biens de ce monde opte pour la sauvegarde des intérêts de la famille, et n'éprouve aucune honte à faire pression sur l'ordre hiérarchique du clan afin de satisfaire ses plans.
Tout autre est l'état d'âme du chercheur de Vérité qui, témoin de ce jeu mesquin, perçoit un équilibre meilleur dans le bien que lui procure un type différent de liens familiaux. Il sent battre son coeur à l'unisson de ceux et celles dont la satisfaction intérieure ne peut être atteinte que grâce au bien-être retiré de l'essence même des personnes, et non de leurs possessions terrestres. Il n'est de plus beau cadeau que de pouvoir échanger peines et aspirations sur l'énigme de la vie, et d'aller ainsi bien au-delà de la faible satisfaction que procurent parfois les liens familiaux. Combien est grand le soulagement du fou d'Absolu lorsqu'il cesse de hurler la solitude de sa douleur, en entrant dans la famille des chercheurs de Vérité. Il n'est plus seul, il est semblable à d'autres et d'autres semblables à lui. Tels les maillons d'une chaîne soudés les uns aux autres, ils avancent dans la même direction et cela rassure. Riches ou pauvres, beaux ou laids, l'écorce ne compte plus. Les êtres humains vendent leur existence à ces apparences trompeuses, mais de différence il n'y a point.
La vie distribue ses fruits comme bon lui semble: aujourd'hui tu manges sucré, demain amer, tandis que ton voisin mange amer aujourd'hui, puis sucré demain. Nous goûtons aux mêmes plats. Seul un décalage de temps crée l'illusion des différences mais en réalité, l'essentiel qui se cache à l'intérieur de nous, est identique. Tout revient à ce quelque chose d'impalpable, mais non moins réel pour cette grande famille de Vérité, éparpillée dans le temps et dans l'espace, avec ses frères et soeurs de joies et de peines. Bien entendu, il n'est pas aisé de vivre ce privilège car bâtir son être intérieur repose sur des fondations invisibles, et cela dérange l'ordre établi. Le mortel ordinaire, vivant dans l'illusion du monde palpable, ne comprend pas la nature de ce Royaume dont parle l'être supérieur, et pour cela le qualifie de "dérangé mental".
L'instant crucial, source de conflits est là: il faut transcender les conditionnements d'une éducation parentale, d'une religion communautaire, du concept de nation et de race pour retrouver la dignité et le respect de soi-même. A l'aube du siècle à venir, l'acceptation de la différence devrait être reconnue pour son potentiel d'amélioration collective, et non faire l'objet de représailles et de haine comme nous le constatons très souvent:
lorsque je vous défends quelque chose
je veux seulement vous réformer,
autant que je le puis!"
(houd:88)
"Abraham ne demanda pardon pour son père
qu'en vertu d'une promesse qui lui avait été faite;
mais quand il vit clairement que son père
était un ennemi de Dieu, il le désavoua!"
(L'immunité:114)
Les erreurs commises au cours des siècles, concernant l'attitude de l'homme face à un nouveau message à quelque niveau que ce soit, philosophique, scientifique ou religieux sont donc patentes. (...)
L'islam contemporain est-il en voie de remplacer la lugubre chrétienté du Moyen-Âge? et de fermer sa porte à toute innovation extérieure à sa communauté? Le fanatisme et l'irrationalité dont il fait preuve actuellement dans le monde entier, déconcertent et laissent prévoir le pire.
"Croyez à ce que dieu a révélé", ils ont répondu:
"Nous croyons à ce qui nous a été révélé": mais ils sont incrédules à l'égard de ce qui vint ensuite
et qui est la Vérité confirmant ce qu'ils ont déjà reçu."
(La vache:91)
pourquoi adores-tu
ce qui n'entend pas,
ce qui ne voit pas,
ce qui ne te sert à rien?
Ô mon père!
J'ai reçu une science
qui ne t'est pas parvenue.
Suis-moi
Je te dirigerai sur une voie droite!"
(Marie:42)
Flore Descieux, Lumière du Coran
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