¤ Si nous ne sommes pas en démocratie directe, que nos députés représentent aussi les 50millions de personnes en âge de manifester, c'est pour éviter les débordements de populisme vengeur raciste, homophobe, sectaire,... ou la prise en otage de chacun par chacun... quand par ex une grenouille (de bénitier) voudrait se faire aussi grosse que le boeuf (un pouvoir politique/démocratique qu'on voudrait voir castré à cette occasion!). L'exercice du pouvoir législatif n'est pas affaire de convictions personnelles seulement, qui par ailleurs s'expriment librement.
Que la rue laisse s'exprimer la nécessité de l'équilibre des droits devant la communauté des hommes organisée par elle-même pour elle-même. Qu'elle ne manifeste pas pour décider anticonstitutionnellement que certains citoyens et leurs enfants puissent continuer de subir un préjudiciable distingo. C'est une part désordonnée de la parole démocratiquement entendue. Le véritable pouvoir démocratique, fort heureusement, est exercé par nos élus, qui ne sont pas des péquins bruyants teigneux incultes et réducteurs... pour respectables et pensants que soient ces péquins moyens, ils/nous n'en sommes pas pour autant aptes/mandatés à décider au nom de tous, pas plus que ne le serait un leader auto-proclamé(e) à leur "tête", sur la seule base de convictions personnelles et d'examen partial des données. Chacun sa place. Chaque législation peut revoir la copie au fil du temps et de l'évolution de la société.
Pour réflexion: 1 000 000€/an=83ans, soit 2 vies de smic gagné.
A savoir: - le taux marginal d'imposition (de la tranche la + haute) est de 41% au-dessus de 75 000€/an, pour un taux moyen de 30%
- avec "taxe exceptionnelle" de 3% de 250 000 à 500 000€/an et +4% après
- env 3500 foyers fiscaux ont déclarés des revenus > à 1,2 millions€/an
Entre moralité sociale et catastrophe humaine, envisageons quelques aménagements!?
INDIGNATION !! Honte à notre ministre de l'intérieur, ce 6 février, en charge de la paix et de l'ordre! Mots scrupuleusement pesés, dans toute la vérité de leur expression publique: Au nom du sentiment de supériorité de sa considération de la valeur accordée à la civilisation dont il s'honore sans réserve, il valide par ses propos ethnologiquement infondés, cette délétère motivation aux xénophobie, colonisation, esclavage, guerres, nazisme et génocides; et, en amalgamant toutes causalités individuelles, politiques et économiques, il substitue à la différence créative -des nécessaires et incontournables altérités- une partisane haine de l'autre, au danger de la susciter par cet accent de légitimation.
11 mars
2011,




2010-2011
Faites entendre votre voix, passage en force de réformes;
référendum/retraites, signer ici
Pendant ce temps, à Gaza...
intox vs chômeurs/radiations oct 2010: + 36 400!!
Appel à la grève générale du plein de carburant 15 avril signez ici
(n'achetez que le nécessaire, ça fera baisser les prix comme en 1997)
12 février: journée solidarité et indignation,
soutien massif aux manifestants pacifiques en Egypte et dans la région,
rassemblements dans 30 villes de 12 pays
26 OCT séisme 7,7 Indonésie, Sumatra et îles Mentawaï


























LE TIBET AUX TIBETAINS







chandelle contre le cancer
flamme transmise par Amanéda
pour nos être chers qui sont en combat
et pour le souvenir de ceux qui sont passés























































voir chez anne











































































Site de l'APEV
Aide aux Parents d'Enfants Victimes






Vous trouverez Liza ici, sur son blog
Voici un commentaire qu'elle a déposé ici et que je tenais à vous faire partager.
(...) Je me devais de témoigner, pour avoir survécu à 25 ans d'anorexie. Ca reste mon combat, j'avais un devoir de témoignage. Si jamais ça t'intéressait d'en lire plus, j'ai un autre blog avec des extraits de mon livre ... J'essaie de transmettre ce que je peux (...) C'est en faisant de la prévention à tous les niveaux qu'on peut éviter à des filles jeunes de tomber dans cette spirale infernale. Je comprends trop bien que ça reste une inquiétude de toutes les mamans. Dans le reportage où je suis passée il y a 1 mois ou 2 l'enquête disait que maintenant ça commençait dès 7 ans, c'est effarant !(...) Pour moi c'est bel et bien 25 ans d'anorexie mentale, avec de très nombreuses séquelles à tous les niveaux. Mon corps me fait payer le prix fort ... après tout ce que je "lui" ai fait subir. Je ne peux que marcher lentement pour limiter les dégâts, mais aucun organe n'est intact, sans parler de l'ostéoporose et j'en passe ... même au niveau cardiovasculaire ... Je me sens usée, de fait ça ne se voit plus à part l'atrophie musculaire mais les faits sont là ... Au niveau psychique aussi les séquelles sont très importantes, et manger ne me sera plus jamais "naturel". Mais ... j'ai survécu ... Je te remercie de tout coeur pour le courage et l'énergie que tu m'insuffles, j'avoue que c'est loin d'être facile à vivre. Mais effectivement ma détermination est telle est salvatrice, ça m'oblige à me battre, pour tout mettre en oeuvre afin de dire en clair aux filles beaucoup plus jeunes que moi: ne suivez pas mon chemin!!! Merci de m'encourager à témoigner, hélas je n'ai que peu d'échos mais je souhaite de tout mon coeur pour agir au moins un tout petit peu en amont.(...) des extraits de mon livre j'ai un autre blog:
Je n'ai écrit que pour sauver ne serait-ce qu'une vie. (...)







Pour soutenir amnesty international France
dans sa lutte contre les violences conjugales














journée mondiale des animaux le 4 octobre 09













Voici le ressenti, banal je pense, d'une fille violée. C'est un témoignage. Je n'ai pas la prétention de me sentir porte-parole de qui que ce soit. C'est juste le sentiment que j'ai, qui pourra peut-être vous aider à comprendre pourquoi le viol est encore un sujet tabou et que les victimes ne portent plainte que dans 10% des cas.
Violée par un ami d'amis d'amis, dans une grande maison
J'y pensais depuis l'affaire DSK sans oser, et votre article [« L'affaire DSK libère la parole des femmes mais pas les plaintes », ndlr] m'a fait sauter le pas.
Je suis une toute nouvelle riveraine. Je n'avais jusqu'ici jamais écrit pour Rue89, que ce soit des commentaires ou des articles. Je suis journaliste, j'ai presque 30 ans. Comme des milliers de gens chaque année, hommes et femmes, en France, des dizaines chaque jour, j'ai été violée. C'est à dire qu'un homme a pénétré mon corps alors que je ne le voulais pas. C'était en 2007, au cours d'une année à l'étranger en Amérique du Sud. Une soirée dans une grande maison. Un ami d'amis d'amis.
Comme la plupart des gens dans ce cas-là, je n'ai pas porté plainte. Pourquoi ? D'abord, parce que j'étais détruite. Les conséquences d'un viol sur la personnalité sont douloureuses et tenaces.
Se laver, encore et encore
Pourquoi je lui ai pas foutu un coup de pied dans les couilles, bordel ? Pourquoi j'ai pas crié ? Quelle conne !
La réaction physique est immédiate. La douche ! Se laver, encore et encore. Trois fois par jour. L'objectif est clair : enlever les traces, frotter, nettoyer, oublier ce qui s'est passé. Mais le sentiment étrange de se sentir sale reste quand même omniprésent. Mon corps me dégoûte, je voudrais m'en séparer. Il me met trop mal à l'aise.
Dépression. Je ne mange plus, je n'arrive plus à me regarder dans la glace, je suis moche. A ce stade, il n'y a aucun mot à mettre sur ce mal-être. Le mot « viol » ne vient pas forcément à l'esprit. C'est le silence, la honte et la boule au ventre qui s'imposent. Le sentiment d'être une dépravée qui a laissé son corps à n'importe qui, d'être une moins que rien qui s'est laissé faire sans rien dire, d'être faible.
Mais surtout ne pas en parler, à personne. Ça va passer.
Et si je l'avais un peu voulu, aussi ?
Et les images reviennent, violemment. J'aurais pu le frapper là, et à tel moment. Comment je n'ai pas anticipé ? Je lui avais dit que je ne voulais pas. Mais il a insisté. Il a peut-être cru que je le draguais. Je lui avais souri en arrivant, peut-être. Ça s'est passé tellement rapidement, j'ai rien compris.
C'était un ami d'amis d'amis, je ne le connaissais pas il y a trois heures. Il m'avait coincée dans un endroit isolé. Je me rappelle m'être dit : «Si je refuse, il va me frapper ou me faire mal. » Il avait cette emprise physique, cette menace, je sentais bien que j'étais devenue une chose, un objet, je ne voyais pas d'échappatoire.
J'ai voulu oublier, mais le film est repassé devant mes yeux. Et insidieusement, tout doucement, j'en étais convaincue : le coupable, c'était moi. J'ai rien fait, j'en étais incapable, comme si j'avais plus la maîtrise de mes muscles. « Et si je l'avais pas un peu voulu, aussi ? », c'est ce que j'ai fini par penser. J'en devenais folle, honteuse.
Le mal-être de ne plus assumer sa sexualité
Après coup, après deux ans de psychothérapie aussi, je le vois comme un instinct de survie. En danger, le corps s'est séparé de l'esprit. J'ai voulu faire abstraction, me faire passer pour morte pendant quelques secondes.
C'est un peu comme si on m'avait braquée dans la rue pour mon portefeuille. Par peur de représailles, j'aurais donné ma carte de crédit sans hésiter, en me disant que je serais au moins rentrée sauve. Là, j'ai sacrifié mon vagin, pensant réussir à me sauver moi-même. J'ai eu du mal à me récupérer.
De ce mal-être physique, c'est un mal-être plus profond qui s'installe. Celui ne plus assumer sa sexualité et donc sa féminité. Pendant des années, la sexualité me dégoûtait, je refusais d'être une femme. Mettre des talons, me maquiller, bien m'habiller, c'est être une « pute ».
Une blessure profonde à surveiller de près
Pas question non plus de regarder un garçon dans les yeux, de lui sourire. Je pensais ça de moi, pas des autres femmes que j'admirais d'assumer aussi fièrement leur féminité.
Aujourd'hui, tout doucement, je réapprends le plaisir de séduire, de me faire belle, sans avoir le sentiment que c'est un appel à la séduction, que c'est mal. Sentir le regard des hommes sans le prendre comme une menace mais comme un compliment.
Faire l'amour avec confiance et plaisir, je pensais plus que c'était possible. Même s'il m'a enlevé pour toujours l'insouciance de complètement s'abandonner au désir, le salaud. Maintenant, ce viol reste pour moi une cicatrice. J'y repense régulièrement mais comme une guerre passée, une blessure profonde qu'il faut toujours surveiller de près.
Un psy en CDI
Pourquoi ne pas avoir porté plainte ? Parce que c'était extrêmement compliqué à l'étranger. Sur le moment, le consulat m'a conseillé de ne pas bouger. Parce que je ressentais aussi ce regard méprisant, confirmé aujourd'hui par certains qui l'affirment haut et fort, et dont je me suis longtemps persuadée moi-même. « Y a pas mort d'homme. » C'est juste une très mauvaise expérience.
Et maintenant ? Trop dur, trop pénible. J'ai mis trop de temps à m'en remettre. La honte, ensuite, d'exposer son intimité. Et puis savoir qu'on va remettre en doute tout ce que je dis alors que cette histoire m'a fait moi-même perdre toute confiance, ça pourrait me détruire à nouveau.
En plus, il va falloir donner des preuves, écarter les cuisses. Ça veut dire quoi concrètement ? Déjà que j'ai eu du mal à réassumer mon corps, alors le dévoiler à tout le monde…
Et lui ? Qu'est-ce qu'il dirait ? Sûrement que j'étais consentante, que c'était il y a longtemps, que c'était qu'un coup comme ça, pas besoin d'en faire un drame. Et je devrais justifier que je ne suis ni une fille facile, ni une petite mijaurée, ni une naïve trop sensible, ni même une allumeuse, une chaudasse, une salope… J'aurais plus qu'à réengager mon psy, en CDI cette fois.
Je n'ai plus assez de forces pour convaincre un tribunal
J'aimerais bien le revoir cet homme. Lui foutre un et même plusieurs bons coups de pieds dans les couilles maintenant, en face à face, ça me ferait sincèrement plaisir. Mais j'ai pas la force d'affronter un tribunal et tous ces regards pour me demander si je n'étais pas consentante, si je ne l'avais pas cherché un peu.
Je sais que toutes ces questions seraient légitiment posées devant un tribunal, mais j'ai déjà assez lutté contre moi-même, assez gâché de mouchoirs chez le psy pour me convaincre que j'étais victime et que ce qui s'est passé est grave, j'ai plus assez de forces pour convaincre un tribunal et des mentalités.
Autour de moi, peu de personnes connaissent mon histoire. Personne, dans mes amis, ne se doutera que je puisse être l'auteure de ce témoignage. Parce que ça ne se voit pas sur mon front ! Pour eux, je suis juste une fille qui sort d'une longue déprime, qui est beaucoup plus jolie épanouie, et qui va très bien maintenant. Je fais de mon mieux pour que ça le reste.
Laure_TA est un pseudonyme.