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Oscar 2012 dans la catégorie du 
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Cap à citer

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20h30/21h30
 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Tunisie-drapeau.jpg

Pour une Tunisie et une Egypte
libres & démocratiques
calligraphie
bravo aux Lybiens, ya du travail encore...:

 courage aussi aux Yéménites, avec la révolution des femmes:

Drapeau du Yémen
...aux Syriens, qui paient cher:
aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
la révolution se propage:
Algérie,Bahrein,Burkina Faso,Chine,
Djibouti,Haïti,Irak,Iran,Japon, 
Jordanie,Kenya,Koweit,Liban, 
Maroc,Mauritanie,Nigeria,Oman,
Palestine et Israël,Somalie,Soudan 
 ...France!
...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
Thaïlande...
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l'origine du  mot  bug
Severn, la voix de nos enfants
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ZEM apprenti maître zen
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lettre ouverte d'un gendarme au président
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Couches Absorbées

Caplibreurs et surfeurs

Blog animé depuis bientôt 7ans

792 000 visites au 13 jan 2015
merci à tous et à toutes
...pour tous vos commentaires:
le 55 000ème, mercredi 5 nov 2014
déposé par:
bouquet rose et mauve
MERCI DE VOTRE VISITE

Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

******************************************************************************

L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

******************************************************************************

Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 07:49

illustré par Dennis Konstantin

On ne connaît pas, à un milliard d'années près, l'époque où fut inventée, dans les mers, la sexualité. Celle-ci pousse l'"amour cellulaire" à son + haut degré puisque, avec elle, 2 cellules fusionnent pour n'en plus faire qu'une. Or "qui fait ainsi un oeuf fait du neuf", car l'oeuf porte en lui un être totalement original, toujours différent de ses parents. (Discipline de référence: biologie de la reproduction)

Voici donc la cellule type avec son noyau et ses organites -chloroplastes, mitochondries- noyés dans le cytoplasme, telle qu'elle est traditionnellement décrite dans les ouvrages de biologie. Cette cellule est beaucoup + grosse qu'une bactérie et concentre son matériel génétique au sein du noyau. Dès lors que ce noyau est entouré d'un volumineux cytoplasme, il n'est plus question d'échanger du matériel génétique de cellule à cellule, comme le faisaient les bactéries avec une grande souplesse et une étonnante "liberté". Désormais, le matériel génétique, l'ADN, est coincé, enclavé dans le noyau. Fini le libre échangisme! Il va falloir inventer un nouveau mode de communication génétique dont la bonne compréhension va exiger un petit effort du lecteur.

En fait, les bactéries bénéficient de 3 privilèges résultant de leurs caractéristiques structurales et organisationnelles.

- Un diamètre minuscule, de l'ordre du micromètre, qui leur confère néanmoins une surface importante, rapportée à leur volume, de sorte que les échanges avec l'extérieur sont intenses;

- des gènes interchangeables, conséquence logique de cette petitesse;

- enfin, des métabolismes très rapides, très adaptatifs, très diversifiés.

Leur génome est fort réduit, mais cette pauvreté ne constitue pas vraiment un handicap, puisqu'elles sont capables d'échanger aisément des gènes utiles avec d'autres souches.

Que les conditions environnementales viennent à se modifier, et les bactéries s'adaptent en puisant chez leurs voisines, équipées du gène nécessaire, le matériel adapté à la vie et à la nutrition dans le nouveau milieu.

Que l'homme vienne à utiliser contre elles des antibiotiques et très vite se propagent, de bactérie en bactérie, les gènes conditionnant la résistance à ces antibiotiques, qui rendent obsolètes les remèdes existants. C'est pourquoi il faut en créer sans cesse de nouveaux, lesquels généreront à leur tour de nouvelles résistances, contraignant chercheurs et fabricants à une perpétuelle fuite en avant.

Ainsi, les bactéries possèdent la singulière particularité d'être à même d'échanger entre elles des gènes en dehors de toute reproduction sexuée. Chez elles, la communication fonctionne à grande échelle. Cette pratique du "libre-échange" des gènes ignore les contraintes classiques de la sexualité qui limitent la communication sexuelle- donc l'échange de gènes- aux seuls individus de même espèce: pas de sexualité féconde entre le chien et le chat, et moins encore entre l'éléphant et le coquelicot!

Etrangement, le système de communication génétique très ouvert que pratiquent entre elles les bactéries évoque déjà l'émergence -encore fort lointaine, car située à l'autre extrémité de la pyramide des êtres- de la conscience: avec l'avénement de l'humanité, au-delà des contraintes de la biologie, le monde de l'esprit permettra également la multiplication et la diffiusion des échanges culturels et spirituels entre individus, races, nations.

En somme,

ce qui est impossible entre espèces biologiques étroitement enfermées

dans les barrières génétiques excluant tout croisement fécond avec d'autres

l'est entre groupes sociaux étrangers

et entre souches bactériennes différentes!

Comme l'humanité dans sa culture -à défaut de l'être dans sa biologie-, le monde bactérien est + "libre", + souple, + adaptatif et + communicatif que les mondes végétal et animal! Cette forme de "liberté" ne se retrouvera que dans les sociétés humaines où des croisements entre cultures ou religions -malgré, là encore, bien des barrières!" se révèleront possibles, parce qu'ils sont de l'ordre de l'esprit.

De la bactérie à la cellule à noyau, les 3 lois qui fondent le monde bactérien -petite taille, génome réduit, génome échangeable- ont été transgressées. Une bactérie, on l'a vu, a gonflé sa taille, a enclavé une bactérie + petite à forte capacité énergétique, ancêtre des futures motichondries, et une algue bleue à chlorophylle, ancêtre des chloroplastes. De surcroît, elle a accumulé un patrimoine génétique important par emprisonnement de petits filaments d'ADN initialement répartis de façon diffuse dans son cytoplasme, ou prélevés dans le milieu extérieur et désormais concentrés dans le noyau. Du coup, l'échange de gènes avec ses voisines est devenu impossible.

 

Cette cellule à peine créée, la compétition s'exerce avec les bactéries voisines qui se divisent + rapidement qu'elle par scissiparité et risquent de devenir envahissantes. Or, à la différence des bactéries, notre malheureuse cellule est incapable de s'adapter en puisant du matériel génétique auprès de ses voisines. Si elle n'a pas la chance de bénéficier d'une heureuse mutation génétique -chance aussi mince que celle de gagner au Loto!", les risques de se voir éliminer pour cause de non-adaptation sont sérieux.

Car l'adaptation à des conditions de milieux variés, sans cesse changeants,

exige la détention de gènes appropriés.

Faute de les posséder, notre cellule eucaryote - et donc ses descendantes- aurait peut-être disparu, pétrifiée dans sa formule génétique immuable, si elle n'avait inventé- mais au bout d'un temps très long, peut-être 500 millions d'années -un processus permettant un autre système d'échange de gènes.

Ce processus, c'est la sexualité!

Désormais, 2 cellules appartenant à des souches possédant un patrimoine génétique voisin, mais légèrement différenciées par le jeu des mutations, se révèlent susceptibles de fusionner pour donner un nouvel individu

Jusqu'alors, les cellules se multipliaient par scissiparité: une cellule primitive, bactérienne ou eucaryote, se divisait en 2, puis chaque cellule fille en faisait autant, et cela indéfiniment, de génération en génération. Les générations étaient courtes, d'une vingtaine de minutes à quelques heures, quelques jours au +. Car la vie d'une cellule est brève dès lors que son seul "désir" est manifestement d'en faire 2, de donner ainsi naissance à de fidèles répliques reproduites, division après division, à des milliers, des millions, des milliards d'exemplaires.

Si l'on en croit les fossiles, l'invention de la sexualité remonterait à un milliard d'années, encore que ce chiffre ne fasse pas l'unanimité. Son principe est élémentaire: à partir du moment où une cellule, en se divisant, en donne 2, il est possible d'imaginer le mécanisme inverse par lequel 2 cellules, en fusionnant, en redonnent une,... ou + exactement une autre! Car par le jeu des mutations accumulées, le patrimoine génétique des 2 cellules parentes, quoique voisin, n'est pas rigoureusement identique. La sexualité apparaît donc comme un moyen de faire du neuf avec de l'existant, selon l'adage de Langaney: "qui fait un oeuf, fait du neuf!" C'est un processus authentiquement créateur, l'acte de création résultant de l'additivité et, + encore, ici, de la "sympathie" entre 2 cellules sexuelles appelées gamètes. Car, dans le milieu marin où nous sommes toujours, les 2 cellules destinées à fusionner se reconnaissent par des émissions chimiques, leur "élection" s'effectuant en fonction de subtils phénomènes de compatibilité qui semblent déjà aussi complexes, à l'origine des temps, qu'ils le sont aujourd'hui dans la sexualité humaine.

Le jeu des mutations induites par le milieu, enregistrées par les gamètes, et des recombinaisons entre mutants par la sexualité, confère ainsi aux cellules à noyau un formidable pouvoir d'innovation et de variation. Qui dit variation dit différence dans les capacités d'adaptation aux changements permanents du milieu et, par conséquent, capacité, pour la vie, de surmonter les obstacles qu'elle rencontre en chemin, en éliminant les individus les moins adaptés et en favorisant les autres. Car, par ces processus, la vie conserve les fruits des mutations les + favorables et des unions les + heureuses, assurant la permanence des espèces et la sienne propre par-delà les accidents et changements qui perpétuellement la menacent.

Mieux que tout autre phénomène, la sexualité illustre le principe de l'additivité créatrice. Plus encore que la symbiose d'éléments distincts, la fusion génère un être neuf, doué de propriétés différentes de celle des parents. Nous ne sommes pas la moitié de notre père ajoutée à la moitié de notre mère: nous sommes un être neuf, tant il est vrai que le tout est toujours + que la somme des parties. A contempler des enfants, à les comparer à leurs parents, on n'a aucun mal à se convaincre que la diversité est le fruit spectaculaire de l'additivité créatrice.

Ainsi, la sexualité produit sans cesse des êtres nouveaux, et, entre eux, une diversification telle qu'aucun individu, jamais, n'est identique à ses parents. On a pu calculer que pour un couple humain, le jeu des combinaisons des cellules sexuelles permet d'imaginer 64 000 milliards de combinaisons possibles pour chaque oeuf produit. Chacun de nous n'avait donc qu'une chance sur 64 000 milliards d'être qui il est, càd ce fils ou cette fille de ses parents.

Il en va de même pour chaque couple humain, et pour chacun de ses enfants. Autant dire que nous sommes tous des exemplaires uniques issus d'un oeuf unique. On conçoit que, sur 7 milliards d'hommes, il n'en est pas 2 qui se ressemblent, sauf les vrais jumeaux, qui, issus d'un même oeuf divisé ensuite en 2, comme l'aurait fait une bactérie, nous donnent une idée de ce que serait le monde sans sexualité: un monde statique d'êtres en tous points identiques et qui ne se reconnaîtraient même pas dans la rue, puisqu'ils seraient rigoureusement interchangeables. Un monde de clones tel que l'imaginent les auteurs de science-fiction.

Mais la sexualité a ses lois, établies dès les origines. Pour les gamètes qui fusionnent, c'est le don sans retour, la fusion dans un tout, tout neuf. Pour le couple réussi, l'enjeu reste le même, même si la personnalité propre des partenaires subsiste jusqu'au bout. En dépit des apparences, la sexualité garde des traits fondamentalement conservateurs dont on retrouve les marques d'un bout à l'autre de l'échelle de la vie. Elle évolue moins vite dans ses modalités, s'adapte moins rapidement à l'environnement que les autres organes ou fonctions. Alors que la plupart des animaux ou des plantes ont réussi leur adaptation à la vie terrestre voilà 400 millions d'années, la rencontre des cellules sexuelles continue à se faire -et ce jusque chez les animaux supérieurs, y compris chez l'homme - dans un milieu aquatique, grâce à des spermatozoïdes nageurs et ciliés. Au moment de se reproduire, l'animal se souvient de ses lointains ancêtres marins.

Observés au microscope, les spermatozoïdes se déplacent sous l'impulsion des battements de leurs flagelles. Or, la microstructure de celles-ci correspond exactement à celle des très anciens Flagellés bactériens. Comment expliquer qu'un même schéma organisationnel se maintienne chez des Eurcaryotes sans aucun rapport immédiat avec les bactéries flagellées?

Ces concordances structurelles sont si évidentes, la ressemblance de ces flagelles est telle que l'on a pu formuler l'hypothèse d'une très ancienne symbiose entre des bactéries flagellées et de très primitifs Eucaryotes. Les gamètes, ou spermatozoïdes, résulteraient de cette symbiose: la tête de la bactérie flagellée serait restée fixée dans la membrane cellulaire, et le flagelle tourné vers l'extérieur, conservant sa mobilité. Bref, nos spermatozoïdes se déplacent au moyen de flagelles inventés il y a des milliards d'années, avant même que n'existent la cellule eucaryote, ni, bien entendu, la sexualité. 

Seules les plantes supérieures à fleurs, à fruits et à graines ont fait preuve de modernité en débarrassant leurs spermatozoïdes de ces flagelles que les animaux, à tous égards + mobiles, ont néanmoins conservés. Cette autre manifestation d'additivité symbiotique confère au spermatozoïde animal ses caractéristiques de mobilité et de vitalité.

Bien +, dès l'apparition des 1ers êtres sexués, aux origines donc de la sexualité, voici un milliard d'années, le subtil jeu dialectique des attirances et répulsions mutuelles est engagé. Il annonce déjà les risques d'échec, de déception, de frustration, de stérilité, bref, cette incertitude fondamentale qui semble être l'apanage et l'originalité de la sexualité, d'où découlent les peurs et tabous qu'elle a suscités de tous temps.

Nous venons de franchir d'un seul pas -de géant- l'abîme qui sépare le 1er Eucaryote sexué de l'Homme. Entre ces 2 inventions de la vie, distantes d'un bon milliard d'années, une étape essentielle a dû être parcourue: le passage à la vie pluricellulaire.

à suivre...

J.M. Pelt 

résolument,

les postures racistes et xénophobes ne sont donc, d'un point de vue biologique, pas adaptées à l'évolution...

c'est une voie sans issue...

pas d'adaptation parce que: pas de mélange = pas de survie!!

proposé par mamadomi

rééd° 28 10 13

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 22:02

http://1280x1024.free.fr/fond-ecran/fond-ecran/couleur-rose.jpg
Ah l'optique illusion déclinée en rose...
ce mur ne semble pas très solide, la preuve, les briques bougent et
http://1280x1024.free.fr/fond-ecran/fond-ecran/couleur-rose.jpgencore trois supplices, si vous essayez de fixer ardamment...
les cercles verts tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. il
http://1280x1024.free.fr/fond-ecran/fond-ecran/couleur-rose.jpgencore un et passons à autre chose, pour soulager les yeux...fixez une des quatre roues et les trois autres s'animent. les illusions
http://1280x1024.free.fr/fond-ecran/fond-ecran/couleur-rose.jpg
Le nom de la femme est "soutoura".
Ce mot renvoie à la fois à la connaissance,
à l'estime et au respect de soi,
qui sont des exigences auxquelles l'on doit se conformer
si l'on veut obtenir le respect des autres,
ce qui, du point de vue de ma mère, est essentiel pour une femme.

Aminata Traoré

Nous sommes à la fois "masculin" et "féminin" depuis la naissance.
L'éducation et les rites nous permettent d'établir
notre véritable nature.

Tradition orale d'Afrique de l'Ouest

Le premier homme était homme et femme à la fois.
Il était être total et vivait dans un état d'harmonie.
Suite à une transgression de l'interdit, il se scinda en eux.
Dès cette séparation l'homme et la femme se sont sentis incomplets, solitaires et ont éprouvé le besoin
de retrouver leur état initial de plénitude.
Le mythe dogon traduit ainsi de façon remarquable
l'idée de complémentarité entre l'homme et la femme.

Albertine Tshibilondi Ngoyi

http://1280x1024.free.fr/fond-ecran/fond-ecran/couleur-rose.jpg
proposé par mamadomi
rééd° du 18 08 09
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 03:08

Barres

lost love toni carmine salerno

 Barres

De la chasteté féminineBarres


http://oracleandtarotgoddess.files.wordpress.com/2011/12/purity.jpgIl y a quelque chose de stupéfiant et de monstrueux dans l’éducation des femmes de la haute société, oui, peut-être n’y a-t-il même rien de + paradoxal. Tout le monde est d’accord pour les élever dans une ignorance extrême des choses de l’amour, leur inculquer une pudeur profonde et leur mettre dans l’âme l’impatience et la crainte devant une simple allusion à ces sujets.

C’est tout l’"honneur" de la femme qui est mis en jeu: autrement que ne leur pardonnerait-on pas! Mais en cela elles doivent demeurer ignorantes jusqu’au fond de l’âme; elles ne doivent avoir ni regards, ni oreilles, ni paroles, ni pensées pour ce qu’elles doivent considérer comme le "mal": rien que de savoir est déjà un mal.

Et maintenant! Être lancé comme par un horrible coup de foudre dans la réalité et la connaissance, par le mariage — et encore l’initiateur est-il celui qu’elles doivent le + aimer et vénérer: surprendre l’amour et la honte en contradiction, devoir sentir en un seul objet le ravissement, le sacrifice, le devoir, la pitié et l’effroi, à cause du voisinage inattendu de Dieu et de la bête, et que sais-je encore!

On a créé là un enchevêtrement de l’âme qui chercherait son égal! Même la curiosité apitoyée du connaisseur d’âmes le + sage ne suffit pas à deviner comment telle ou telle femme sait s’accommoder de cette solution de l’énigme, de cette énigme de solutions, quels épouvantables et multiples soupçons s’éveilleront forcément dans une pauvre âme sortie de ses gonds et comment enfin la dernière philosophie et l’ultime scepticisme de la femme jetteront leur ancre en ce point.

music of the sphere

http://www.blueangelonline.com/art/music_of_the_spheres_l.jpg

Après c’est le même profond silence qu’avant:

et souvent un silence devant soi-même.

Les jeunes femmes tendent avec effort à paraître superficielles et étourdies; les + fines d’entre elles simulent une sorte d’effronterie.

 Les femmes considèrent volontiers leurs maris comme un point d’interrogation de leur honneur, et leurs enfants comme une apologie et une pénitence, elles ont besoin des enfants et les souhaitent dans un tout autre sens http://www.blueangelonline.com/art/a_time_for_love_s.jpgque ne les souhaite un homme. En un mot, on ne peut jamais être assez indulgent à l’égard des femmes.

 

anima animus

 

F. Nietzsche

BarresBarres

proposé par mamadomi

rééd° du 09 02 12

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 14:47

http://anouslesamies.a.n.pic.centerblog.net/vj9w8ghn.jpg

bisou_gif"Lorsque le surgissement du désir sexuel m'a rendu sensible aux femmes, je ne savais même pas que j'avais déjà appris une manière d'aimer. Je les trouvais changées alors que c'est moi qui les percevais différemment. D'ailleurs, c'est la première fois que je voyais des femmes. Avant, j'avais vu des filles, des dames ou des mamans... pas des femmes Avec ce désarroi qui me donnait la fièvre, j'éprouvais un sentiment d'énigme, comme un aiguillon stimulant et inquiétant, agréable et presque un peu  douloureux.  Il fallait que je comprenne lahttp://tvmag.tvimg.partner-tvmag.net/ImCon/Arti/51009/z1%2006-03.jpg cause de ce nouvel émoi, il fallait que j'utilise mon corps, afin de découvrir avec l'une d'elles cette métaphysique de l'amour, cette connaissance qui émerge du monde sensible, comme une initiation. Un ensemble de forces surgies du fond de moi cherchait à s'inspirer des modèles familiaux et culturels afin de découvrir comment il convient de tenter une rencontre amoureuse."

 

 

mais que vient faire Dédé Manoukian ici? héhé mdr...

 

Deux mots difficiles à penser, la "rencontre" et l'"amour". Nous en sommes fiers, c'est curieux. D'autant qu'actuellement un grand nombre de cultures conteste la valeur  des rencontres amoureuses. Un mariage arrangé est plus noble,   nous dit-on, car il maintient les structures familiales, entoure les jeunes couples et transmet les valeurs du groupe. Alors que vous, avec votre couple d'amour, vous privilégiez le choix des personnes. La communauté s'affaiblit quand les jeunes négligent les préceptes collectifs. Un mariage arangé se fait au sein du groupe qui en fait un événement social majeur. Dans une telle culture, le premier acte sexuel devient l'indicateur d'un changement de statut, une sorte de rite d'intégration. Alors que le couple d'amour unit deux jeunes gens qui prennent la liberté de se choisir sans vraiment se rendre compte qu'ils se soumettent aux valeurs sociales dont ils sont animés, ce qui constitue peut-être une forme sournoise de mariage arrangé.

 

 

La rencontre n'est pas un mot banal. C'est au contraire un événement, un traumatisme presque, puisqu'il nécessite une interpénétration. On se déroutequand on se rencontre, sinon on ne fait que se croiser ou s'éviter. Un amour, chttp://af.img.v4.skyrock.net/aff/ladianou/pics/1398816631.jpg'est deux personnes qui associent leurs désirs dans l'acte sexuel et conjuguent leurs styles affectifs dans la vie de chaque jour. Ce trauma désiré provoque l'épanouissement de soi, hors de soi, avec un autre... au risque de l'effraction. Toute rencontre est un déroutement qui peut mener à la déroute parce que l'amoureux (l'amoureuse) donne à l'autre le droit d'entrer dans son corps et dans son âme. La conjugaison des désirs et des manières d'aimer donne ainsi à l'aimé le pouvoir d'épanouir l'amoureux... ou de le déchirer.

 

http://rlv.zcache.com/joyful_hearts_postcard-p239517164692874558qibm_400.jpg 

Il n'y a pas longtemps qu'on s'intéresse à la manière dont l'attachement participe à l'amour: le style affectif tend à rapprocher deux personnes où chacune sert de réconfort à l'autre et la http://tonyvic88.t.o.pic.centerblog.net/7n4gz39a.gifsécurise au point de lui donner une confiance suffisante... pour s'en dégager! "Le premier amour exige un renoncement, une 'désobéissance' aux objets parentaux oedipiens" afin de s'élancer vers un autre objet qui, lui, acceptera le rôle de partenaire sexuel. Il s'agit de deux processus de natures différentes puisque l'attachement s'imprègne insidieusement lors des interactions quotidiennes, alors que l'amour s'empare de la conscience pour en faire un événement intense et déroutant.

L'articulation de ces deux phénomènes constitue une énigme: comment concilier l'attachement filial qui empêche la sexualité avec l'amour romantique qui nous y invite? Ces deux manières d'aimer sont associées et pourtant incompatibles puisqu'on ne peut pas aimer sa mère comme on aime sa femme!

 

On peut résoudre ce problème en observant que les comportements de tendresse des jeunes couples préparent à la sexualité, alors que les couples établis ne la recherchent pas sytématiquement. La tendresse structure un lien affectif qui peut se dissocier de la sexualité, parce qu'il s'agit d'un apprentissage inscrit dans la mémoire implicite au cours des interactions entre une mère et son bébé: on se donne des petits noms d'amour, on se fait des offrandes alimentaires et puis, parfois, les gestes dérapent, changent de signification et synchronisent les corps vers une activité sexuelle. Le même enchaînement serait impensable avec sa mère. Il est même insupportable de se représenter un tel scénario tant il provoquerait un sentiment d'horreur.L'amour se fait sur le fil du rasoir, l'extrême proximité de la tendresse et du désir, au geste près, à la moindre vibration du corps et de la parole, peut nous faire passer de l'extase au cauchemar.

 

Les travaux sur l'attachement nous permettent aujourd'hui de comprendre comment on apprend à aimer bien avant l'âge du sexe. Les observations éthologiques nous aident à analyser comment deux corps se préparent à cette rencontre. Enfin se pose le problème des conséquences d'une telle intimité qui peut constituer le point final d'une rencontre ou au contraire modifier le tissage de l'attachement. Comment vivre, ensemble après l'acte d'amour? Comment associer chaque jour, ces deux besoins contraires de l'amour romantique et de la tendresse filiale, du désir qui nous emporte et de l'attachement qui nous tricote?


B. Cyrulnik


 

proposé par mamadomi

rééd° du 14 05 10

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 14:51

Mère ou putain?

 

 

Il est de bonne humeur, il a la soixantaine et il est psychothérapeute. Nous étions de retour de Salon-de-Provence dans le sud de la France. Nous avions été tous les 2 invités à faire une conférence sur le thème "Guérir de ses relations hommes-femmes". J'ai dit:

"Avec un homme, une femme devrait pouvoir explorer toutes ses facettes: la mère, la petite fille..."

Il a voulu finir ma phrase:

"... Et la putain."

Il avait prononcé ce mot avec douceur, tendresse et presque du respect. J'en suis restée sans voix. Je pris tout à coup conscience qu'il n'existait dans la langue française aucun autre mot que "putain" pour qualifier une femme qui vit sa féminité dans la plénitude. Comme si dans l'imaginaire masculin et, partant, dans le nôtre, une femme féminine et seulement  féminine était une "putain". A la rigueur, une "salope".

Comme pour confirmer mon hypothèse, hier soir en allumant la télévision, je mle suis trouvée nez à nez avec l'humoriste Jean-Marie Bigard:

"Hier, j'suis allé en boîte, ils avaient fait un lâcher de salopes, c'était de l'élevage..."

Ce matin, je cherchais sur Internet les références de ce sketch et je découvris ainsi une source inépuisable d'ex. En voici un échantillon. A la radio, une jeune femme vient de chanter en direct; l'invité est un autre humoriste, Guy Bedos. Il est dithyrambique:

"Hou-la-la, elle n'a pas un physique de radio, celle-là! Comme elle bouge, ce n'est pas du racolage passif, c'est du racolage actif!"

Et il lance:

"La salope!"

Dans un de ses sketchs, intitulé d'ailleurs "Toutes des salopes", il s'exlamait déjà:

"Qu'est-ce qu'elles sont belles ces nanas! Ah, les salopes! Salopes!"

Quant à Doc Gynéco, il chante:

"Quoi qu'on dise sur toi, t'es ma salope à moi."

Cela n'en finit pas. Au moment où je relis ces lignes, je viens de saisir au vol, toujours à la télévision, la rediffusion d'un extrait de pièce de théâtre:

"Il y a 2 sortes de femmes, dit l'un des acteurs, les moches et les salopes."

N'en jetez plus, j'arrête la litanie.

S'il est vrai, comme l'affirme Lacan, que les mots structurent l'inconscient comme un langage, le constat peut inquiéter.

Je me souvins que beaucoup de femmes m'avaient confié se faire traiter au lit de "salope" par l'homme qu'elles aiment. Comme si c'était pour eux le seul moyen de différencier la femme de la mère. De leur mère?

A l'inverse, du moment où elles avaient accouché, leurs compagnons, du jour au lendemain, les sacralisaient. Elles étaient devenues la mère de leur enfant. Ils les considéraient désormais comme intouchables. Ils ne les désiraient plus.

Dans un numéro spécial de Elle, une lectrice raconte sa difficulté à retrouver la belle entente sexuelle qu'elle avait auparavant avec son mari. Depuis qu'elle est maman, il lui répète qu'elle est la femme de ses rêves, la mère de sa fille et il ne la touche plus.

Elle acheté des dessous sexy, a même pris des cours de strip-tease; sans succès. Lorsqu'il accepte -rarement- de faire l'amour, c'est dans le noir le plus total et dans le lit conjugal.

Ils avaient appelé leur enfant Marie et il vait commenté:

"Marie, c'est pur comme la Sainte Vierge."

Sur le moment, elle n'avait pas relevé.

Le phénomène concerne aussi bien les hommes que les femmes. Beaucoup d'entre elles, avec le père de leur enfant, ne se donnent pas droit au plaisir. Seulement celui de procréer. D'autres, nombreuses, une fois devenues mères, n'ont plus aucun désir sexuel. Elles ne parviennent à l'orgasme qu'en trompant leur mari. Ou en se faisant traiter de "salopes".

Comme si la femme n'existait pas. Comme si, en dehors de nos rôles de mère ou de fille, il n'y avait de place que pour... la putain.

La mère? Mise d'office sur un piédestal.

La fille? Seulement dans la séduction, à l'image des top-modèles de magazines.

La femme, elle, est forcément "d'affaires", "d'action" ou "de tête". Surtout pas féminine. Sous peine de passer pour une salope. Ou une putain. 

Depuis des générations, la religion "judéo-chrétienne" forge notre esprit, conditionne notre vision du monde, canalise nos pulsions et nos désirs. Que nous soyons ou non croyants, elle a imprimé les mentalités de nos ancêtres, de nos parents et nous imprègne ainsi depuis notre + tendre enfance. Ses messages hantent nos mémoires avec d'autant + de virulence qu'ils sont devenus souterrain, inconscients. C'est la raison pour laquelle il me semble essentiel d'identifier à la source ces influences invisibles, 1er pas pour s'en libérer.

v Marianne Monnoye-Termeer

C'est d'abord au travers de personnages considérés comme sacrés que la religion modèle encore aujourd'hui, par la puissance de ses symboles, nos représentations du féminin.

C'est seulement en l'an 431 qu'à la demande des fidèles, l'Eglise finit, au concile d'Ephèse, par autoriser le culte de la Vierge Marie. Depuis, la mère de Dieu est notre seule représentation officielle. Autrement dit, la seule représentation acceptable de la femme est la mère. La sexualité ne peut avoir d'autre but que la procréation.

Par ailleurs, selon le dogme catholique de l'Immaculée Conception, Marie, mère de Dieu, a été conçue sans péché. Contrairement à nous. Elle nous est donc inaccessible. Dans nos représentations, être mère, c'est être au-dessus du monde, presque sanctifiée d'office. C'est être mise sur un  piédestal, sur un trône, être parfaite. Nous avons hérité du catholicisme une vision du féminin désincarnée, vidée de sa substance. Asexuée. 

à suivre...

V. Colin Simard

Tudo Foge ^^

proposé par mamadomi

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 14:08



peinture numerique
produit par Stanley Lau

 

Je rêve de vers doux et d'intimes ramages,
De vers à frôler l'âme ainsi que des plumages,


De vers blonds où le sens fluide se délie

Comme sous l'eau la chevelure d'Ophélie,

De vers silencieux, et sans rythme et sans
trame Où la rime sans bruit glisse comme une rame,

De vers d'une ancienne étoffe, exténuée,
Impalpable comme le son et la nuée,

De vers de soir d'automne ensorcelant les
heures Au rite féminin des syllabes mineures.

Je rêve de vers doux mourant comme des roses.

Au jardin de l'infante, II
Albert Samain






proposé par mamadomi
rééd° du 15 09 09
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 13:44

http://ageheureux.a.g.pic.centerblog.net/barre-219.gif

Ah! les beaux jours revenus,

et le soleil à nos fenêtres...

de l'énergie gratis, tous points de vues...

http://www.goodlightscraps.com/content/spring/spring-1.jpg

Pas un nuage, et presque pas d'ombre au tableau (si on veut bien un instant oublier l'actu)..

mais, avec les floraisons de saisons, vlà t-y pas les commères [on dit comment au masculin, ici apparemment le féminin l'emporte] au balcon, un rien nostalgiques d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... c'est à qui redessinera le temps passé, où l'on obéissait à son propriétaire -classe sociale obligeait, où l'on ne faisait pas tant de manières - c'est pas faux... le tout, en étendant les + beaux attributs vestimentaires devant les fenêtres...prenant soin de laisser les grosses culottes premier http://csimg.webmarchand.com/srv/FR/28014427ar201112060049/T/340x340/C/FFFFFF/url/sacchoir-a-linge-extensible.jpgprix à la loose en salle de bain... 

comment ça c'est pas honnête,

qui a dit qu'il fallait tout assumer?

et surtout pourquoi?

oh bien sûr, c'est pas pour faire comme leurs ancêtres, qui n'avaient que peu de place dans leur logis aux fenêtres murées pour moitié... (les fenêtres, pas les ancêtres, lol) pour faire comme au temps où il n'y avait ni sèche-linge l'hiver dans les régions humides et froides, ni radiateurs et peu de bois pour chauffer... non, bien sûr, fini depuis longtemps la pièce unique pour toute la famille, c'est le confort moderne des apparts, des 9m² réglementaires/personnes ma zette, pas calimero pour un sou..

   à chacun sa méthode!▼

http://storage.canalblog.com/39/90/236134/44828709.jpg

 

un sou justement, il est bien du monde qui n'a pas le sou pour un sèche-linge... ou qui ne l'a plus!! ...bien du monde qui pratique en ce point l'écologie à sa mesure (quoiqu'avec...3% d'intention de votes les amis...!!! ça doit pas faire grand monde...)

voilà pourquoi ce linge qui embaume aux fenêtres...

non pas tout le linge, juste le + beau... mais on dira dignement

qu'on n'a que celui-là... bien sûr...

héhé, tous pareils!!!

- comment?!! ah non madame!!! moi, je ne suis pas comme vous!http://www.japonation.com/wordpress/wp-content/uploads/2010/12/washingLine_1787814c.jpg

eh oui, parce qu'il en est des, qui ne veulent pas être assimilés, classe morale oblige; ils vous jureront, jugements comparatifs à l'appui, string pour string, qu'ils ne vous ressemblent pas, qu'ils n'entrent dans aucune case... aucune, et surtout pas la vôtre... d'autant que dans la leur, ils sont au complet!!!http://3e.img.v4.skyrock.net/3e7/ready-steady-g0/pics/2946134867_1_5_294xtAtq.png


à y regarder de + près, que de soucis avec ce linge... sortez l'aspirine!!!

on veut que le linge sèche

et vlà que le torchon brûle...

on peut, on peut pas, et "pourquoi tout le monde ne fait pas comme moi, comme ça j'ai pas à me poser de question si je fais bien ou mal"...!!!!

 

bien sûr, sécher son linge au soleil suppose quelques soucis: le vent qui l'emporte, le soleil http://us.123rf.com/400wm/400/400/yuran-78/yuran-781010/yuran-78101000423/7997153-jeans-sur-une-corde--linge--s-cher.jpgqui le jaunit s'il y traîne, la pluie qui surprend, les gouttes bleues des jeans du voisin du dessus - peu scrupuleux, les ptits voleurs, parmi lesquels quelques fétichistes, et pis, les sempiternels jaseurs....

haha, oui, les jaseurs, parlons-en,

qui sont-ils donc ces jaseurs qui rasent et vous envasent...?

vous avez ceusses qui gaussent et qui raillent les gaines de mamy, les slips kangourous... ceux qui comparent leur linge à celui des autres, ... ceux qui supposent mille misères accablantes pour en arriver à devoir suspendre son intimité au balcon... ceux qui crient au scandale parce que ça enlaidit les façades, même si elles n'ont rien de touristiques dans les ptits quartiers dortoirs des grandes villes,....tout ça parce que l'agence immobilière ou le propriétaire tâtillon aura indiqué dans le bail que c'est paaaaaa bien....

méthode asiatique▼

http://img.fotocommunity.com/images/Southeast-Asia/Singapore/Il-y-a-du-linge-a-secher-a25512010.jpg 

alors, yen a des, qui vont toquer à la porte pour critiquer, menacer, dénigrer, ...

vi vi,...

odieux? rhoooooaaa faut pas exagérer...

et ce ne sont pas toujours que des petites mesquineries de voisinage,

ya aussi des conseillers généraux qui en discutent ou en imposent sérieusement, arrêtés municipaux à l'appui!!!!! Sans compter les non moins sérieux procéduriers de tous crins...

http://static.skynetblogs.be/media/73459/dyn001_original_235_392_gif_2584676_da3d4e741562d05c626cfbd01100bc0f.gif 

et puis ya d'autres jaseurs, bien + perfides, ceux qui se plaignent de toutes ces rigidités, de tous ces commérages, de ces intolérances, ça se comprend... mais, avec paradoxalement, la monumentale intolérance à l'égard de ceux qui ne pensent pas comme eux... se réclamant d'être libres et sains d'esprit... se posant en pourfendeurs de bienpensance, pour finir - contre toute attente -rendus à l'état de défenseurs des traditions... ô comble de l'ambivalence...

deuxième comble qui lui vole la vedette: de quelles supposées traditions s'agit-il? s'étaler au grand jour comme ça se serait toujours fait, sans gêne serait "s'assumer"? mais là, on ne leur aura pas dit que c'est une conception très actuelle de la "transparence dictatoriale", qui veut qu'il serait suspect de ne pas mettre ses dessous dessus, ou du moins, dans un premier temps, en avant de la corde à linge!!!

 

... ces jaseurs-là ne comprennent pas les désargentés, désemparés par la perte de signes vestimentaires de richesse, les chastes, les discrets, les élégants, les respectueux des réglements, les sensibles, ceux qui sont à la peine et pour qui le moindre froufrou est une légèreté insurmontable, les circonspects... qui se demandent si l'intimité d'un sous-vêtement, qu'il soit de guipure de viscose, de simili-cuir ou de coton, ... se doit d'être livré au regard du passant qui n'en demandait pas tant, du jaseur qui n'attendait que ça, du partisan courroucé qui attend au tournant - et qui l'a bien mérité, de la voisine - à qui ça fera les pieds cette emmerdeuse, ...

 

...et toute cette intolérance, au nom de ce grand fourre-tout de désinvolture que l'on appellera pour la circonstance "liberté", liberté de voir jusqu'où l'on peut aller trop loin, surtout si ya un réglement pour vous laisser entrevoir une jouissive transgression possible... compensatrice des innombrables frustrations et affronts essuyés en tous domaines... c'est qu'elle est dure la vie...

- et si vous leur dites que l'intimité du slip ne se partage pas avec tout le monde, tout comme les godemichets (objets intimes s'il en est) en vitrine dans les rues passantes à la sortie des écoles... car si ça n'est, depuis peu, plus tabou du tout, c'est du moins, une intimité réservée...

http://c4.img.v4.skyrock.net/c41/caty83995/pics/2992259203_1_7_QDKFyP1O.jpg- si vous leur dites qu'on peut tout faire mais pas avec tout le monde et pas en toutes circonstances, et que au minimum peut-on se poser la question et tolérer les avis divergeants...

...alors, il vous pleut des rodomontades pusillanimes, car il leur est de la + grande importance identitaire de trouver cela tordu...

et de défendre tout à la fois le retour à la censure du gode et la cause du joli string du dernier cri suspendu (du joli cri suspendu au dernier string comme vous voudrez)... comme si du reste monsieur K ou madame D portait des strings en dentelles, ou fréquentait des quartiers où on ne suspend pas que des dentelles... pensez don' ça se serait su...

►le combat du string suspendu qu'on se le dise, leur dignité en dépend,... qu'aucun froufrou intime exposé et vu à leur fenêtre n'égratignera de toute façon, car ça, c'est certain...

 

ah les bécasses, les brêles à la pensée désoeuvrée... qui, par temps d'élection, de pollution nucléaire, de montée du fascisme néo-nazi dans certains pays d'Europe, de génocide syrien, s'indignent et glosent en décalage, des origines et des fondements de l'intimité sur corde à linge entre malveillants décomplexés... 

ces autres-là veulent nous être un enfer, de toujours vouloir opposer nos paradis respectifs... ils n'ont jamais même envisagé le plaisir de ce qu'est une "délicate attention altruiste"...  âmes retorses, ils ne savent pas encore que la considération de la sensibilité d'autrui ne détruit pas ni leur identité, ni leur liberté individuelle, elle ne risque que de les rendre sociables....

 

amazone avec cheval

 

Vous vous demanderez peut-être pourquoi le mode pamphlet sur ce sujet?

- pour recadrer l'intérêt du sujet en contexte géopolitique,

- contre le traitement général de toute choses en mode d'opposition -dérive lamentable,

- pour le plaisir d'aborder les choses de la vie avec un regard tendre mais lucide sur notre communauté d'humains urbains...

- et pour deux blogueurs pas détendus du string pour le coup, et qui se sont rendus, sur ce sujet imbécilement maltraité, intolérants, véhéments, fiers de l'être et qui se reconnaîtront.

Ou quand l'appel au partage et au discernement, dans le respect de tous les individus qui constituent le collectif se fait taxer de maternalisme...

Plus fort que la viande halal en meeting de campagne, le string au balcon de la chambre à Juliette au-dessus de "Chez Marius", à Tarascon...


Qu'ici soit rendu un vibrant hommage au string léopard et à toute sa famille, qu'il soit loué, dans l'intimité des alcôves (si, ça existe encore!!)...

mais de grâce glissez-les élégamment derrière vos nappes et vos draps blancs, qui jouant avec le vent et le soleil, sentent au moins aussi bon, si ce n'est plus...

Et, si le coeur vous en dit, et que votre proprio ne vous en a pas découragé, faites-nous encore profiter des grenouillères de bébé, des serviettes de plages et du paréo qui sont une invitation au voyage... de votre sari de puja, du boubou de la cousine, du marcel de Dédé...

...et bien sûr, extravagant ou discret,

votez pour du linge propre cette fois-ci...

http://3.bp.blogspot.com/_rW2nj0Gy1Io/TNeKwmXYbYI/AAAAAAAABj4/cuFfPaMzM70/s1600/monday-love-Love-romance-words-Couples-monday-week-days-tage-good-day-days-ofn-the-week_large.jpg

par mamadomi

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 14:16

http://soleilimg1.free.fr/gifs/lignes/1couleur/line1019.gif

http://www.planet-techno-science.com/wp-content/upLoads/science-sante-20100304113154-1294-gallery.jpg

http://soleilimg1.free.fr/gifs/lignes/1couleur/line1019.gif

Les vaccins de la peur

 

http://soleilimg1.free.fr/gifs/lignes/1couleur/line1019.gif

 

 

Affirmer que ces vaccins protègent contre le cancer est un mensonge.

Martin Winckler, écrivain et médecin, chargé de consultation de planification à l'hôpital du Mans.http://images.francetop.net/uploads/virus%20papillome%20humain_5358.jpg

Cet argument est utilisé par les fabricants dans leurs campagnes qui visent à culpabiliser les mères en sous-entendant: "Vous vivez dans la peur du cancer du col de l'utérus, faites donc vacciner vos filles", ensuite le bouche à oreille fait circuler la rumeur. Un film de propagande de Sanofi Pasteur, que l'on peut voir à la télévision et sur l'Internet, est soutenu par les sociétés savantes de gynécologie, c'est crapuleux. Les virus du papillome se transmettent par voie sexuelle ou par contact de peau à peau.

Dans une minorité de cas, l'infection est suivie de lésions (dysplasies)

presque toujours bénignes mais qui peuvent parfois conduire

à un cancer du col de l'utérus, 15 ou 20ans + tard.

Le vaccin protège contre 2 virus susceptibles d'avoir un effet cancérigène, mais

il existe une centaine de papillomavirus

dont une quarantaine peuvent être impliqués dans ce cancer.

Même si la vaccination diminuehttp://img.radio.cz/pictures/ved-medicina/rakovina_delohy_hpvx.gif la probabilité de faire des lésions dues à ces virus, d'autres facteurs sont en cause dans la survenue du cancer:

- des bactéries (chlamydia), d'autres virus (herpès),

- le tabac, l'âge

- les partenaires sexuels multiples.

Et, faute de recul, plusieurs questions se posent: on ignore la durée de la protection de ces vaccins, ni s'ils peuvent avoir des effets secondaires à long terme.http://media.notrefamille.com/images/cms/sante/dossiers/225x150/76345.jpg

 

Il y a 3500 cas de cancers du col en France et 1000 décès/an, c'est trop, mais ce n'est pas un problème de santé publique majeur vs campagne/coût de vaccination/balance bénéfices/risques). Cela ne justifie pas d'introduire un vaccin aussi coûteux et vis-à-vis duquel on n'a pas de recul, alors qu'on a les frottis dont il est prouvé qu'ils permettent de diminuer la fréquence de la maladie.

http://www.protegez-vous.ca/pages/images/AffairesEtSociete/DossiersCourts/Gardasil/VACCIN_DepGardasil_Final_G_201010.jpgLe recul c'est que l'association Judicial Watch (l'équivalent de l'Afssaps, agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), a rendu publique une synthèse des effets indésirables observés après vaccination avec le Gardasil®... On y dénombre 38 cas de syndrome de Guillain-Barré (une forme de paralysie grave) et 18 décès. Certes, la responsabilité de ce produit reste à démontrer pour chacun des cas, mais un sérieux doute existe.

En outre, en France, le Pr Claude Béraud,

ancien vice-président de la Commission de la transparence de l'Afssaps

et membre du Conseil médical et scientifique de la Mutualité française,

évoque sur son blog et dans Le Monde du http://users.skynet.be/nomoreillusions/2703306229.jpg9/7/08, ses doutes quant à l'efficacité de cette vaccination et s'inquiète d'éventuels effets indésirables. Il souligne aussi le risque de perturbations de l'équilibre écologique entre les différentes souches des virus du papillome qui pourrait aboutir à la multiplication de nouvelles souches pathogènes. Dénonçant les campagnes culpabilisatrices des laboratoires, lui aussi il en conclut que le vaccin n'a pas à être conseillé, au contraire des frottis vaginaux.

http://www.feminactu.com/public/cancerducoldeluterus.jpgIl faut préciser que le vaccin n'est pas nécessaire, mais que les frottis sont recommandés à partir de l'âge de 25ans (ou 8ans après le 1er rapport sexuel) et le restent malgré la vaccination. Il n'est pas utile de les pratiquer + tôt, ni de les répéter tous les ans voire 2x/an, comme certains médecins le proposent, une fois tous les 3ans suffit. Mais si une femme choisit la vaccination, il ne faut pas chercher à la culpabiliser en lui faisant peur pour autant, donner le choix et le respecter...

http://www.zwani.com/graphics/days_of_the_week/sunday/images/weekday5.gif

Sa position est reprise par la Mutualité qui a publié plusieurs articles critiques sur cette vaccination.

 

C.Béraud et M.Winckler seront-ils entendus ou les pouvoirs publics continueront-ils à faire le jeu des laboratoires?

 

propos recueillis par R. Pluchet, alt. santé n°360

http://soleilimg1.free.fr/gifs/lignes/1couleur/line1019.gif

http://www.jaibobola.fr/wp-content/uploads/2011/10/cancer-col-de-lut%C3%A9rus.png

http://soleilimg1.free.fr/gifs/lignes/1couleur/line1019.gif

proposé par mamadomi

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 12:50

     

   

 

Discuter de sexualité avec son enfant reste tabou. Aujourd'hui, pourtant, il y a urgence. Parce qu'ils vivent dans un monde d'images hypersexuées et accèdent très tôt au porno, les adolescents sont perdus et prisonniers de pratiques qui les malmènent. Aux parents de les guider, sans culpabilisation ni intrusion.

 

Quelques faits glanés au hasard de discussions ces derniers mois: une adolescente de 15 ans, surprise en train de faire une fellation à un garçon dans les toilettes d'un collège du XVIè arrondissement parisien, n'a pas compris, devant la stupeur de sa mère, où était le problème. Un adolescent de 15 ans a filmé sa relation sexuelle et l'a mise sur Internet, "pour rigoler", dit-il. Nos ados sont-ils tous devenus obsédés, exhibitionnistes...?

"Non, ils ne font que répercuter le monde déboussolé dans lequel ils vivent, qui a instauré un nouvel ordre sexuel dont plus personne ne se scandalise, à commencer par le déferlement pornographique auquel les enfants ont accès de + en + jeunes", s'indigne Gérard Bonnet (auteur de Défi à la pudeur, Albin Michel, 2003).

Même constat chez le pédiatre Christian Spitz, "le Doc", qui a répondu pendant des années à des jeunes sur Fun Radio:

"c'est le porno accessible partout et très tôt qui a changé la donne, et certains ados consultent aujourd'hui parce qu'ils s'étonnent de ne pas tenir une érection pendant ½ heure..."

  

Des risques psychiques

Banalisés par les médias et la publicité, la fellation, la sodomie, l'échangisme sont des pratiques considérées par de nombreux adolescents comme de simples options en matière de comportement sexuel. Que la sexualité ne soit pas qu'affaire de technique, qu'elle engage les sentiments, les émotions, l'inconscient, est un message dilué. D'où la fracture qui peut résulter du décalage violent entre le jeu des corps et les enjeux de l'esprit et du coeur...

"Les ados qui en restent à une sexualité purement mécanique agissent comme s'ils se déconnectaient d'eux-mêmes, de leurs émotions, observe la philosophe Michela Marzano. A la fin, toutes les pratiques sont équivalentes. Et rien n'est vraiment satisfaisant."

Pire, le jeu peut mal tourner. Sylvain Mimoun, gynécologue, andrologue et psychosomaticien, dit que certaines expériences peuvent être vécues comme "normales" sur le plan social, mais l'inconscient lui, n'est pas prêt, et d'être littéralement "effracté", au sens psychique du terme.

Comment éviter ces dérapages (rapports à 3 proposé par le/la tout 1er partenaire... par ex) ? Les professionnels de l'enfance et de l'adolescence consttent que, la plupart du temps, les parents n'abordent l'éducation sexuelle que sous l'angle de la prévention (pilule, préservatif).

"C'est une erreur, affirme Ch. Spitz. Ils ont un rôle d'éducateurs que ni l'école, ni la télévision, et encore moins Internet, ne peuvent remplir."

Autour de 7-8ans, l'enfant est une éponge, curieux de tout, le moment idéal pour créer une relation de confiance.

"Il faut déjà commencer par répondre à leurs questions, note Sylvain Mimoun. Les scènes sexuelles, même dans les films dits familiaux, suscitent souvent des commentaires, à saisir au bond. Sans s'appesantir car, souvent, ils veulent juste en savoir un peu, mais cette ouverture montre que le sujet n'est pas tabou."

Vers 9-10 ans, âge où ils risquent de tomber sur une image pornographique, il faudrait aborder franchement la question, sachant que les enfants ne le feront pas d'eux-mêmes. On peut prendre les devants:

"Tu vas sans doute voir un jour un film où des gens font l'amour, parfois avec violence. C'est une mise en scène, un peu comme celle d'un rêve, ce n'est pas la réalité. Il s'agit d'une sexualité sans amour, et les mêmes gestes sexuels, faits avec amour, changent tout."

 

Le dialogue malgré la gêne

A l'adolescence, le dialogue devrait se poursuivre:

"Les adolescents les plus fragiles sont ceux qui n'ont plus de relation avec leurs parents et sont livrés seuls à leurs pulsions, constate Gérard Bonnet. La gêne des parents et leur peur d'être intrusifs expliquent en grande partie leur silence, mais ce dernier est préjudiciable."

"Que les parents se rassurent, ils n'ont pas à parler d'eux, c'est même déconseillé! L'important est de parler "vrai", sans employer de mots crus, déplacés, qui peuvent être source de gêne ou d'excitation", précise Ch. Spitz.

Dans l'expression "relation sexuelle", il y a, on l'oublie trop souvent, le mot relation.

"Il faudrait dire aux adolescents que, derrière tout acte sexuel, il y a une rencontre, même si elle n'est pas destinée à durer, une relation qui nécessite du respect, de la tendresse, et qui donne beaucoup de plaisir mutuel", suggère Michela Marzano.

A chaque parent de trouver les mots qui sonnent justes pour lui, ceux qui permettent d'évoquer sa vision de la relation sexuelle - elle soude un couple, elle resserre la complicité, elle est source d'équilibre... Qui parle? Le parent qui se sent le + à l'aise. Père et mère peuvent également se partager la tâche. Et si l'on se sent vraiment trop gêné?

"On peut encourager son adolescent à parler avec un médecin ou un adulte dont il se sent proche. Le principal: éviter de le laisser sans balises", conseille G. Bonnet.

Aider son enfant à développer une solide estime de soi et la capacité de résister à l'agression ou à ses pulsions est le coeur de la mission éducative, et un sérieux atout pour sa sexualité future.

"C'est ainsi que l'enfant pourra résister à la pression du groupe ou d'un partenaire, et ne sera pas entraîné + tard dans des pratiques qu'il réprouve", avance Ch. Spitz.

Pudeur et intimité sont aussi deux notions à cultiver tout au long de l'enfance, rappelle le psychiatre et sexologue Philippe Brenot:

"Elles passent par le respect de son espace personnel spatial et corporel."

S'il pense que tout le monde a le droit d'accéder à son intimité, pourquoi l'enfant n'exposerait-il pas sa vie sexuelle sur le Net?

 

Transmettre un discours sur la sexualité n'est pas faire la morale.

"L'enjeu est de donner aux ados les moyens de prendre leur décision en connaissance de cause, décrypte S. Mimoun.

- Oui, ils peuvent refuser une relation qui ne leur fait pas envie.

- Non, la fellation n'est pas une perversion: ce qui est répréhensible, c'est de l'imposer à son ou sa partenaire."

Et si le parent apprend que son enfant s'est livré à des pratiques qu'il n'approuve pas,

"il devrait absolument éviter de lui faire honte sur le mode "mais comment as-tu pu?", estime le spécialiste.Bien souvent, il est passé à l'acte sans réfléchir, pris par la pulsion ou le contexte. En revanche, il sera marqué au fer rouge si ses parents le traitent de pervers".

Poursuivre le dialogue donc, sans dramatiser, tout en donnant des repères. Sans oublier d'aborder l'homosexualité, en expliquant qu'aimer une personne du même sexe n'est ni condamnable ni maladif: le préadolescent, puis l'adolescent, se verra rassuré s'il sait que sa préférence sexuelle ne sera pas source de rejet.

 

Sans oublier l'amour

Enfin, il est important de leur parler d'amour.

"Freud s'est arrêté à la sexualité génitale, j'y ajouterais la sexualité idéalisée, explique encore G. Bonnet. C'est elle qui prend en compte la tendresse, la fidélité, ingrédients qui procurent aussi de la jouissance. Or l'adolescence n'est -elle pas la période de l'idéalisation par excellence?"

Les généralisations négatives sur la sexualité adolescente sont également à proscrire:

"Les jeunes s'identifient aux étiquettes qu'on leur colle, remarque Ch. Spitz. Ils peuvent se sentir incompétents ou nuls s'ils n'ont pas "tout" essayé. C'est ainsi qu'on les enferme dans un cercle vicieux destructeur. Rares sont les ados qui ont envie de traiter l'autre ou d'être traités en objets sexuels!"

Une fille, qui vit pourtant actuellement des expériences assez débridées, n'aura finalement, le + souvent, qu'un seul espoir,

"rencontrer un garçon qui l'aime et la respecte, et avec lequel elle puisse tout partager".

Bien que malmenés par une société d'images hypersexualisées, la plupart des adolescents rêvent toujours de vivre une belle histoire d'amour.

 

Bernadette Costa-Prades, psycho n°301

     

Conçus par des médecins et des psychologues, deux sites à ne pas rater:

educationsexuelle.com, recommandé aux parents, aide à parleravec des ados en évitant maladresses et incompréhensions

educationsensuelle.com, réservé aux ados, propose, en video, des leçons pour bien embrasser ou bien caresser, mais tente surtout de réparer les fausses images de la vie sexuelle qu'ils se forgent à travers la pornographie

bel automne !

proposé par mamadomi

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 21:10

Aux tous débuts c'était ça:

Un peu plus tard...

http://idata.over-blog.com/1/04/57/16//ziziz-sex-expo.gif

Un acte réfléchi 

ou pas!

Et parce que tout s'apprend

chacun à son rythme

Dans l'harmonie

  Voire la fusion

Le temps passant, toujours gaillard...

  Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas l'essentiel:

(si si c'est l'essentiel à ne pas oublier,

le reste ne nécessitant que fort peu de réflexion...) 

  Ben quoi...

Bon, sur ce sage chemin du jour, voici encore quelques propositions

en tout bien tout honneur:

Propositions du jour:

Clare Goodwin

- Qu'il est agréable d'être moi

(enfin, vous,... disons que vous vous mettez vous dans votre phrase, enfin, "moi", euh, non vous ne me mettez pas, rhooooo, c'est pas ce que je voulais dire... vous mettez "vous" et càd "moi" mais pas ce moi qui est moi, mais ce moi qui est vous quand vous parlez, soupir...

bref, débrouillez-moi, euh... -vous!!)

- Mes intentions sont claires

(comme vous voyez)

- Je fais preuve d'une sagesse exemplaire 

...

proposé par mamadomi

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