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  • : caplibre
  • : lieu d'échanges et de convivialité, en toute simplicité sur tous les sujets qui vous intéressent, des débats, de l'actualité, musique, poésie, humour, partage... bienvenue à tous les gourmands de la vie et aux adeptes de la pensée sans frontière!...ou de la non-pensée :) n'hésitez pas, proposez vos questions/sujets en cliquant sur "contact", en bas de page...ce sera publié!
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T'entends quoi?

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Oscar 2012 dans la catégorie du 
 court métrage documentaire
pour "Saving Face":la réalisatrice pakistanaise
Sharmeen Obaid-Chinoy lance sa campagne
contre les attaques à l'acide qui chaque année
défigurent + d'une centaine de femmes.
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Pour suivre les décisions et les changements
voulus par le peuple et pour le peuple
c'est ICI, dossier ALUR pour ex
►oops ça coupe, suite ici 
+ de zik ici [les notes que j'aime]

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...pour voir le film de Yann Arthus-Bertrand
et une critique ici
; autre film (7'30):
Des fOrêts et des hommes
horloge mondiale
un moment Ted ici, avec Jill Bolte
hymne à la beauté de la nature ici
à lire absolument:
comprendre l'histoire d'Israël
par le grand universitaire Ilan Pappe
août 06 et toujours actuel...
138 pays reconnaissent la Palestine
en tant qu'état, 179 pays maintiennent leurs relations
diplomatiques, le pays est devenu membre de l'ONU
en 2011 (actuel statut d'observateur) mais
la demande d'adhésion n'aboutit pas à cause
du véto des E.U. et des pressions d'Israël
le 31 oct 2011:
la Palestine siège enfin à l'UNESCO
le 29 nov 2012
la Palestine devient
"un ETAT observateur
'non-membre' de l'ONU"

alerte huiles frelatées, à lire d'urgence
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(plusieurs liens) ne pas consommer
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les limites de la liberté d'expression:
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attention Printemps de Bourges en observation
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sitôt votée, sitôt contournée, *ICI*
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Où Qu'il Est, L'article?

Cap à citer

earth hour
 Samedi 29/03/14:
20h30/21h30
 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Tunisie-drapeau.jpg

Pour une Tunisie et une Egypte
libres & démocratiques
calligraphie
bravo aux Lybiens, ya du travail encore...:

 courage aussi aux Yéménites, avec la révolution des femmes:

Drapeau du Yémen
...aux Syriens, qui paient cher:
aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
la révolution se propage:
Algérie,Bahrein,Burkina Faso,Chine,
Djibouti,Haïti,Irak,Iran,Japon, 
Jordanie,Kenya,Koweit,Liban, 
Maroc,Mauritanie,Nigeria,Oman,
Palestine et Israël,Somalie,Soudan 
 ...France!
...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
Thaïlande...
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l'origine du  mot  bug
Severn, la voix de nos enfants
 http://nsm02.casimages.com/img/2009/11/23/091123092629330824919416.gif
de notre ami Vladimir Vodarevski
ZEM apprenti maître zen
ici

cannabis, attention quand même...
dangers, alerte, qlqs infos
chez cardamome
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lettre ouverte d'un gendarme au président
de la république M. Hollande:

Couches Absorbées

Caplibreurs et surfeurs

Blog animé depuis bientôt 7ans

792 000 visites au 13 jan 2015
merci à tous et à toutes
...pour tous vos commentaires:
le 55 000ème, mercredi 5 nov 2014
déposé par:
bouquet rose et mauve
MERCI DE VOTRE VISITE

Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

******************************************************************************

L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

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Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 22:02
Il était une fois... une atroce belle-mère, comme il n'en existe que dans les contes, injuste, revêche, cruelle. Elle avait accueilli de mauvais gré l'épouse principale que son fils avait choisie. Anshi pourtant était belle, trop peut-être au goût de la marâtre. Fille d'un seigneur de la cour qui avait par malheur déplu à l'empereur et encouru sa disgrâce, la noble enfant avait dû se marier avec un fonctionnaire besogneux. Elle gold dragon with blue, red and orange feathersgardait maints traits de sa splendeur passée, sa longue chevelure, la délicatesse de ses façons, la grâce de sa silhouette, la nacre de ses joues, l'élégance de son maintien. Mais l'odieuse belle-mère n'en avait cure, elle accablait sa bru de tâches ménagères: cuisiner, laver, balayer. La malheureuse travaillait sans répit tout le long du jour, et ne recevait pour loyer que des paroles blessantes:
"Tu n'es pas ici à la cour, vociférait la harpie. Tu as été bien heureuse d'épouser mon fils, bonne à rien, prétentieuse, impudente!"
Anshi se taisait. A l'époque de Heïan, le code japonais, dans le chapitre "Des foyers", indiquait les différents motifs qui justifiaient la répudiation d'une épouse, c'est-à-dire son déshonneur, sa mort sociale. Les deux premiers: la stérilité et l'adultère; le troisième, qui nous intéresse ici:
"Le manque de piété filiale à l'égard des beaux-parents." Cette clause plaçait en fait la jeune épousée à la merci de sa belle-famille, et de sa belle-mère en particulier. Notons pour mémoire trois quatres motifs de répudiation, qui laissent songeurs:
La jalousie. Rappelons que le mari, en sus de l'épouse principale, avait, selon sa fortune et son rang, plusieurs épouses secondaires, des concubines à discrétion, ce qui n'excluait pas les visites régulières aux courtisanes; Pourquoi sa femme aurait-elle été jalouse, en effet?
Le bavardage (inconsidéré). Il est bien connu qu'un homme parle, explique, discourt, et qu'une femme babille, potine, caquète...
La maladie enfin. A quoi peut bien servir une femme malade? Autant s'en débarrasser.

Un jour, la belle et malheureuse Anshi cuisait le riz du repas familial, quand sa belle-mère se mit en colère contre elle, sans raison valable. La belle fille parut ignorer ses cruelles paroles, mais soudain elle retira du feu un morceau de bois enflammé et le lança violemment par la fenêtre; il tomba par hasard sur un mouton qui passait, et mit le feu à sa toison. Le mouton affolé courut droit devant lui et se jeta sur une meule de paille, qui s'enflamma. http://www.gulym.fr/prod/lampion-LAM04orangeg.gifParce que ce jour-là le vent était très fort, le feu gagna les étables et les écuries. Des bovins et des chevaux sauvages s'échappèrent, et dans la bousculade détruisirent la maison d'un voisin. Celui-ci, un homme vindicatif, chercha querelle au propriétaire des chevaux, et ainsi, de proche en proche, de village en village, de province en procince, la guerre s'étendit, comme un feu de broussailles, et ravagea tout le pays. Voilà ce que peut engendrer la méchanceté d'une seule belle-mère.
Chinese.gif - (2K)Ainsi a-t-il été rapporté des choses du passé.

Le Karma: la loi bouddhique des effets et des causes. Le karma est l'ensemble de nos actes physiques ou mentaux, et le fruit qu'ils produisent.

"Le froissement d'une aile de papillon change le cours des étoiles."

Parole zen
Henri Brunel
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 16:02

en partage, voici encore un nouveau talent:



arc en ciel
Nadine guillot falcon


Réflexion sur la loi du moindre effort

Consacrez tous vos efforts à organiser votre vie,
mais n'oubliez pas que la nature
est la grande organisatrice.

N'essayez pas d'aller à contre-courant.

Dans ses moments de production et de création les plus intenses,
la nature ne travaille pas... elle joue.

Le travail le mieux fait est celui qui découle
de nous sans effort.

La résistance à la vie finit toujours par échouer.

Laissez venir à vous les dons de l'esprit.

D. Chopra

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 08:53
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stock photo : Hera La chose était très connue au sommet de l'Olympe: c'était plutôt aux premières lueurs du jour que Zeus, le dieu des dieux, et sa compagne Héra préféraient goûter aux jeux amoureux. Aussi n'était-il pas rare qu'à l'aube fraîche, les habitants de l'Olympe entendent, provenant de chez eux, toutes sortes de cris, de râles, de plaintes ou de gémissements... Un de ces matins pourtant, les planètes formaient sans doute une conjonction particulièrement propice -le Bélier serrait étroitement Vénus et frôlait l'Alpha de la Lyre, toujours est-il que Zeus et Héra se livraient à de tels ébats et poussaient de telles exclamations que, peu à peu, dieux, demi-dieux, déeses et tous les habitants de l'Olympe n'ont pu s'empêcher d'escalaser les cieux pour s'installer sur les nuages alentour et contempler les prouesses du couple divin. Enfin, dans un bruit de tonnerre, Zeus et Héra sont parvenus ensemble au sommet de l'extase. Ils ont poussé un rugissement à déchirer le voile du septième ciel, la foudre de Zeus a illuminé l'Olympe et les deux amants épuisés sont retombés sur leur matelas de nuage. Alors, dans le silence revenu, Héra a doucement susurré:

- Amour, il me semble que ce matin, une fois encore, c'est toi qui as crié le plus fort.
- Certes, a concédé Zeus, mais c'est parce que j'ai la voix virile, elle sonne plus fort.
- Tut, tut, tut! a fait Héra. Je te le dis et te le répète: c'est toujours toi qui au moment de l'extase connais le plaisir le plus fort.

Mais Zeus, qui n'en démordait pas, a affirmé comme s'il révélait un principe divin:

- Sache, ô ma fiancée, ma soeur, que le plaisir de l'homme, atteindrait-il des sommets plus élevés que ceux de l'empyrée, ne sera jamais le quart du tiers de la moitié de celui que ressent la femme au moment de l'extase.

A ces mots, une vaste discussion s'est aussitôt engagée parmi les habitants de l'Olympe. Certains disaient qu'il s'agissait là d'une vérité sensée et avérée, d'autres que ce n'était encore que pur délire et fantasmagorie de Zeus. Enfin Héra mit fin au débat en faisant retentir sa voix:

- Ô on frère, mon époux, tu viens hélas de prouver une fois de plus que, pour ce qui concerne l'amour, tu brilles et tu excelles davantage à la pratique qu'au discours; Mais brisons là. Car, quant à cette vérité de savoir qui de l'homme ou de la femme connaît le plus de plaisir au moment de l'extase, jamais personne ne le saura puisque sous le ciel, jamais être n'a pu vivre en étant homme et femme à la fois.

Zeus s'est insurgé:

- Que dis-tu là? Quelles paroles insensées sont sorties de l'enclos de tes jolies dents? Cet être il existe! Et je le connais bien car je l'observe avec attention depuis nombre d'années; C'est un simple mortel qui porte le nom de Tirésias!
Tirésias apparaît devant Ulysse pendant le sacrifice, Heinrich Füssli
Au nom de Tirésias, on se souvient sans doute du vieil oracle aveugle qui annonce à OEdipe qu'il a tué son père, couché avec sa mère et que ses enfants ne vaudront pas mieux que lui. Seulement, avant d'être ce vieux birbe, Tirésias était un fort curieux jeune homme -c'est pourquoi du reste il est toujours représenté, outres sa barbe blanche et ses yeux illuminés, portant sur lui hardes ou habits de femme. Et c'est donc l'histoire de cette jeunesse désordonnée que, devant tout l'Olympe assemblé, Zeus s'est mis à raconter.

- Figurez-vous que ce Tirésias, un jour qu'il faisait une sieste méridienne à l'ombre d'un acacia dans un coin perdu du Péloponnèse, a été brusquement réveillé par un couple de serpents entrelacés dans les joies de l'amour. Effrayé, il a abattu sur eux son bâton et la femelle en est morte sur le coup. Le mâle furieux a alors craché son venin au visage de Tirésias en lui jetant une terrible malédiction. Un moment après, lorsque Tirésias a repris conscience, il s'est aperçu qu'il avait changé de sexe! Seulement Tirésias, lui, n'y a pas vu une malédiction si terrible. Au contraire, il s'en est allé joyeusement vivre sa vie de femme. Il s'en est donné à coeur joie, en veux-tu en voilà. Puis, après sept ans révolus, il est revenu fureter au même endroit sous son acacia, a guetté un couple de serpents et, cette fois, a frappé le mâle à la tête. Comme il l'avait espéré, la femelle lui a craché au visage, et il est redevenu homme! C'et ainsi que ce mortel depuis des décennies, tous les sept ans, va se faire homme puis femme, puis homme, puis femme... Et s'il est une différence en matière de plaisir suivant les sexes, lui seul assurément nous le dira.

Lorsqu'il a eu fini ce discours, tous les habitants de l'Olympe ont absolument voulu voir et entendre ce fameux Tirésias. Certains même se proposaient pour goûter à son charme  ambigu; alors Zeus a dépêché Hermès, aux pieds http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/Im_26_30/Hermes.jpglégers, pour aller chercher le mortel. Et, en moins de temps qu'il en faut pour le dire, Tirésias s'est retrouvé au beau milieu de l'Olympe. Il se trouve qu'il était à ce moment dans sa condition d'homme. Or, à peine a-t-il senti peser sur lui les regards de l'assemblée que Tirésias a aussitôt compris la question qu'on allait lui poser. Et avant même que Zeus ne la formule, il a dit:

- Ô Dieux de l'Olympe, sachez que le plaisir de l'homme, atteindrait-il des sommets plus élevés que ceux de l'empyrée, ne sera jamais le quart du tiers de la moitié de celui que ressent la femme au moment de l'extase.

A ce moment -pauvre Tirésias, Héra s'est redressée sur son coude et lui a lancé, comme disait le poète, ces paroles ailées:

- Mortel, à voir l'homme que tu parais être, j'imagine bien aussi la femme que tu es. Comment, toi à qui il a été donné la chance de vivre une si grande expérience, as-tu pu formuler une telle contrevérité? Pour te punir de ton aveuglement, aveugle tu as été, aveugle tu seras!

Héra lui a craché au visage et Tirésias en a subitement perdu la vue. Puis, la déesse s'est retirée furibonde et chacun s'en est allé sur la pointe des pieds. Alors Zeus, qui se sentait désolé pour Tirésias, lui a dit:

- Ô malheureux, sache que je ne peux défaire ce qu'a fait ma soeur. Elle nourrit déjà une telle fureur contre moi qu'elle va sans doute de nouveau m'interdire sa couche pour un temps infini et je devrais une fois de plus me transformer en taureau, en aigle, en pluie d'or, ou je ne sais quoi encore, afin d'apaiser le feu qui me dévore. Mais, en récompense de ton témoignage et en compensation à ton infortune, je vais t'accorder d'avantage de clairvoyance en te faisant le don de prophétie.

Zeus a alors appliqué sa salive sur les paupières de Tirésias et ainsi, pour lui, le monde s'est de nouveau éclairé; Seulement, profitant de leur soiltude  au sommet des nuées, Zeus a insisté:

- Mais dis-moi, Tirésias, as-tu vraiment dit la vérité.
- Sur ma vie, ô Zeus, la vérité et seulement la vérité!

- Alors une chose m'intrigue, a repris Zeus. Si l'extase est tellement plus intense pour la femme, pourquoi tous les 7 ans t'en vas-tu reprendre ta condition d'homme?


Et, souriant à l'immortel, Tirésias a répondu par ces mots non moins éternels:

- Eh bien, si pour les plaisirs de l'amour, il est exceptionnel d'être une femme, apprends que pour le reste, c'est beaucoup plus pénible.

Ainsi, tout cela s'est produit,
Tout en n'ayant pas lieu.

Encore un mystère des dieux!


J.-J. Fdida

proposé par mamadomi

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 22:06

Logion 43

Les disciples lui demandaient:
Qui es-tu? Toi qui nous dis cela?
Par les choses que je vous dis,
ne savez-vous pas qui je suis?
Mais êtes-vous devenus comme les judéens:
S'ils aiment l'arbre,
ils détestent le fruit.
S'ils aiment le fruit,
ils détestent l'arbre.


Dans l'Evangile de Jean, les pharisiens demandent à Jésus: "Qui es-tu?" Jésus répond: "D'abord ce que je vous dis."
L'enseignement de Jésus est proche de celui des pharisiens, mais la différence c'est qu'"eux ils disent, mais ne font pas" et lui, ce qu'il dit, il le fait, il l'est. Il n'y a pas cette dualité ou cette contradiction entre la parole et l'acte, mais totale transparence.
L'écouter, entendre sa parole, la méditer, c'est avoir accès au mystère même de son Être. L'Information créatrice qui parle par sa bouche et qui agit dans chacun de ses gestes est Une.

La fin du logion nous rappelle que le fruit et l'arbre sont Un et qu'on ne voit pas fleurir des roses sur un cognassier. Ce que dit Jésus, c'est le fruit de la Thora. C'est l'accomplissement de la Loi et des prophètes. Il est le fruit mûr d'Israël, mais les pharisiens juifs, s'ils aiment l'arbre, détestent le fruit (Jésus), comme les pharisiens chrétiens, s'ils aiment le fruit, détestent l'arbre (le judaïsme).
Le jour où le judaïsme et le christianisme ne se feront plus la guerre, le jour où l'arbre sera fier de son fruit et où le fruit bénira toutes les racines de son arbre, il se fera une clarté de paradis... Lorsque les deux seront Un, on comprendra ce qu'est l'arbre de vie...

traduit et commenté par J.-Y. Leloup

proposé par mamadomi
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 14:42
http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/724170/gd/129845619033/Bon-mercredi-a-vous.jpg

Où es-tu à présent, ma belle? Est-ce dans le petit jardin où tu arroses les fleurs, qui t'aiment de cet amour que portent les enfants au sein de leur mère? Ou es-ce dans ton gynécée où tu as édifié un autel pour la pureté, devant lequel se dressent mon âme et le dernier souffle de ma vie? Ou est-ce encore parmi tes livres en y puisant la sagesse des hommes, alors que tu es comblée de la sagesse des dieux?
Où es-tu, la compagne de mon âme? Es-tu dans le temple à prier pour moi, ou dans les champs à faire des confidences à la nature, havre de ton admiration et de tes rêves? Ou bien es-tu parmi les huttes des pauvres, là où, avec la beauté de ton âme, tu consoles les femmes au coeur brisé et, où, avec ta bienfaisance, tu remplis leurs mains?
Tu es partout car tu procèdes de l'esprit de Dieu, tu es omniprésente car tu es plus forte que le destin. Te souviens-tu de ces nuits où nous étions unis, quand ton âme nous nimbait de sa lumière et que les anges de l'amour tournaient autour de nous, chantant les actes de l'esprit? Te souviens-tu du jour où nous étions hommes, tout comme la poitrine cache les saints secrets du coeur? Te souviens-tu de ces sentiers et de ces pentes que nous avions empruntés, alors que tes doigts étaient enchevêtrés avec les miens comme les nattes de tes cheveux, que nos têtes étaient posées l'une contre l'autre comme si nous nous protégions de nous-mêmes? Te souviens-tu de l'instant où je suis venu te faire mes adieux quand tu m'as enlacé et donné un baiser marial; un baiser qui m'a fait comprendre que l'union des lèvres révèle des secrets célestes que la langue ignore, un baiser qui préludait à un double soupir pareil à ce souffle que Dieu insuffla dans la glaise devenue être humain. Ce soupir nous a précédés au monde des esprits, proclamant la gloire de nos deux âmes, et il y restera jusqu'à ce que nous le retrouvions pour l'éternité... Tu as continué de m'embrasser encore et encore et tu as dit, les larmes t'aidant: "Les corps ont des raisons inconnues, ils se séparent pour des motifs terrestres et s'éloignent pour des desseins temporels, alors que les âmes restent confiantes dans la poigne de l'amour jusqu'à ce que vienne la mort qui les emmènera vers Dieu. Vas-y, mon amour. La vie t'a chargé de partir, alors obéis-lui, car c'est une belle  femme qui, en coupes toutes pleines, abreuve avec le nectar du plaisir fidèle époux et de ton souvenir un long mariage sacré."
Où es-tu à présent, ma compagne? Veilles-tu dans la quiétude de la nuit en attente d'une brise qui, chaque fois qu'elle souffle vers toi, te porte les battements de mon coeur et les secrets de mon âme? Ou bien regardes-tu le portrait de ton compagnon? Un portrait qui ne correspond plus à son modèle, car le chagrin a jeté une ombre sur son front que ta présence rendait radieux, les gémissements ont flétri ses paupières que ta beauté fardait et l'ardent désir a desséché ses lèvres que tes baisers rafraîchissaient.
Où es-tu, ma bien-aimée? Par-delà les mers, entends-tu mes appels et mes lamentations? Vois-tu ma faiblesse et mon humiliation? Es-tu consciente de ma patience et de mon endurance? N'y aurait-il pas, dans les airs, des esprits qui transporteraient les soupirs d'un agonisant? N'y aurait-il pas, entre les âmes, des fils invisibles qui transmettraient les plaintes d'un amant meurtri?
Où es-tu, ma raison de vivre? Les ténèbres m'ont étreint et le chagrin m'a vaincu. Laisse flotter ton sourire dans l'air, j'en serai ranimé. Exhale ton souffle dans l'éther, j'en serai ressuscité.
Où es-tu, ma bien-aimée, où es-tu?
Ah! que l'amour est grand et que je suis petit!


Khalil Gibran


proposé par mamadomi
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 08:31
http://everyoneweb.com/WA/DataFilesastralys/Wesak.jpg



Le yoga vise à se libérer de la confusion de l'esprit.
La première étape consiste à se livrer à l'introspection
pour appréhender les obstacles qui doivent être surmontés
à l'intérieur de soi.
Le yoga s'attache à affaiblir les entraves
qui obstruent la connaissance de l'âme.
Elles sont au nombre de cinq:

ignorance, égoïsme, attachement,
aversion et ténacité.


Patanjali


On se trompera toujours sur la liberté chaque fois
qu'on l'imaginera comme le résultat
d'une élimination
de toutes les entraves possibles et concevables.

Nsame Mbongo


proposé par mamadomi
rééd° du 28 09 08
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:21

Retournez à la nature


Pour surmonter Koyaanisqatsi (vie sans équilibre) et vaincre la destruction voulue mise en oeuvre par la culture de l'homme blanc, pour s'opposer au destin de ténèbres et de mort que cette culture nous oblige à accepter, la solution consiste à embrasser l'Ecologie profonde, en prenant pour modèle le grand peuple des natifs d'Amérique. L'Ecologie profonde nous pousse à lutter non seulement pour notre Terre Mère, mais aussi pour notre vie et, surtout, pour celle de nos enfants et des générations futures. En prenant conscience du monde tel qu'il est réellement à l'heure actuelle, sans se cacher derrière de fausses hypocrisies et des mensonges réconfortants, on peut véritablement entamer une existence nouvelle, et tout notre chemin dans la roue sans fin sera alors libre de suivre ce que nous voulons vraiment et qui constitue notre essence, physique, psychique et spirituelle: la nature.

La tradition
 
Si, comme nous l'avons dit, la technologie est la nouvelle nature dans laquelle les êtres humains sont contraints de vivre, et si cette nouvelle nature, qui arrache l'homme de la vraie nature et qui anéantit sa nature même d'homme, conduit à la destruction -dont les effets deviennent chaque jour plus manifestes- de l'écosystème et, bien entendu, de l'homme lui-même, la seule solution consiste pour citer le philosophe américain Ivan Illich, à dire non à la nécessité technologique.
C
ela ne signifie pas, comme le précise justement Kirkpatrick Sale, un autre éminent philosophe américain, rejeter la technologie in toto: la technologie peut être, et est effectivement très utile à l'homme. Il ne s'agit donc pas de retourner vivre dans des tentes ou de se servir de bougies à la place du courant électrique. Refuser la nécessité technologique revient beaucoup plus globalement à refuser le destin de destruction auquel la technologie aboutit quand on la laisse libre d'agir à sa guise. Dire non à la nécessité technologique signifie dire non à l'aliénation à laquelle la technologie nous soumet si nous ne la subordonnons pas à une culture autre que technologique lié à notre existence en tant qu'êtres
 humains.
  
 
Il n'y a qu'ainsi que la technologie peut s'intégrer dans la nature, au lieu de la remplacer.
L'Ecologie profonde mène à cette redécouverte de la nature, à ce retour non pas mythique, mais anthropologique, à la nature; le rapport qui se rétablit est, comme le chemin dans la Roue de médecine, essentiellement spirituel et sacré, et l'Ecologie profonde devient l'essence même de la Roue de médecine.
C
ette vision se révèle clairement exprimée par les paroles, très simples, d'une Indienne pueblo:


La question n'est pas de savoir
si Dieu est ou n'est pas là-haut.

L'important est qu'il soit autour de moi, en moi, en toi, dans l'herbe, dans ce livre.
L'important est qu'il soit partout.
Je le perçois qui m'entoure et je me sens à l'abri. Merci!
 
L'Indien cherokee John Durham écrit:

Ani Yonwiah, la langue de mon peuple, a un mot pour désigner le sol: eloheh. Ce terme signifie aussi histoire, culture et religion. Ceci parce que nous, les Indiens cherokees, nous ne pouvons pas dissocier notre place sur la terre de notre vie, ni même de notre vision et de notre sens en tant que peuple. Nous apprenons dès notre plus jeune âge que les animaux, les arbres et les plantes, avec
lesquels nous partageons notre place sur la terre, sont nos frères et nos soeurs. Quand par conséquent nous parlons de sol, nous ne parlons pas d'une propriété foncière, d'un lieu ni même du lopin de terre sur lequel se dressent nos maisons et où poussent nos récoltes. Nous parlons en revanche de quelque chose de vraiment sacré.
S. Bedetti
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 08:52

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Les obstacles font partie de la vie. Le vrai bonheur n'intervient pas quand nous sommes débarrassés de tous nos problèmes, Photo en ligne au meilleur prix phishingmais quand nous changeons notre rapport à eux, et que nous réussissons enfin à les considérer comme des moyens d'apprendre (la patience, l'humilité, etc...).
Bien sûr, certains de nos soucis sont réels et ont Photo en ligne au meilleur prix morpion classique noughts and crossesbesoin d'être résolus. D'autres, en revanche, ont été créés par notre refus de prendre l'existence telle qu'elle est. La paix intérieure s'atteint lorsqu'on accepte les contradictions inhérentes à la vie -plaisir et douleur, succès et échec, joie et chagrin, naissance et mort...
Dans la tradition bouddhiste, les difficultés sont considérées comme utiles à l'épanouissement. Au point qu'une prière tibétaine les appelle de Photo en ligne au meilleur prix boutons internet site web buttons messagesses voeux: "Fais que je reçoive les souffrances appropriées sur le chemin afin que mon coeur soit véritablement éveillé et que ma libération et ma compassion universelle soient complètes." Lorsque la vie est sans aspérités, les bouddhistes ont le sentiment qu'elle offre moins de marchepieds à l'élévation spirituelle.
Je n'irai pas jusqu'à vous recommander d'aller au-devant des ennuis... internet network - icon people series stock photoJe vous suggère cependant de passer moins de temps à les fuir et un peu plus à les amadouer.
Considérez-les comme naturels, inévitables et même comme une partie non négligeable de votre vie: celle-ci cessera alors de vous apparaître sous l'aspect d'une lutte permanente pour devenir une sorte de danse.

R. Carlson
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 22:08
Le temps libre,les vacances

butto02b.gif Dans un organisme vivant, il y a des rythmes, des baisses et des hausses d'activités. Certaines cellules travaillent plus que d'autres, mais, d'une manière générale, un corps ne peut survivre sans repos. Même les cellules cardiaques, ayant une activité apparemment continue, passent par des phases de moindre activité, retrouvant ce que l'on appelle la cohérence cardiaque, sinon, le muscle du cœur, sollicité en permanence, s'userait prématurément, entraînant le décès de son hôte. Le repos est donc une des conditions de la continuité de l’être, il est intrinsèquement lié à la Vie. Partout dans la nature, les êtres vivants passent par des périodes d'intenses activités et des périodes de repos. Un être vivant n’est pas une machine, pouvant fonctionner de manière continue à la même cadence: l’alternance veille-repos est la condition http://dl3.glitter-graphics.net/pub/657/657763yzzxf79erp.gifmême de son efficacité et de sa survie.

       Nous constatons alors combien le capitaliste se trompe quand il prétend faire travailler davantage les gens, que ce soit à la semaine ou en rallongeant les années d'activité. Les conditions de travail que supportent les employés philippins pour les grandes marques de sport sont inhumaines. Des jeunes gens travaillent dix-huit heures par jour, dans des conditions thermiques insupportables, parfois doublant la nuit pour des commandes en retard. Il ne se passe pas un mois sans qu'un homme jeune, à l'origine en bonne santé, fait pour vivre son avenir, ne décède d'un burning-out, brûlé de fatigue, consumé de l'intérieur. Ce n'est pas du travail, mais bien de l'esclavage. Dans certains pays anglo-saxons, les gens cumulent deux, voire trois emplois. Un pour la journée, un le soir et un petit boulot le week-end. Ceux qui prétendent nous faire travailler, eux, n’auront aucun mal, financièrement, à se reposer quand ils le désireront, mais ils nous offrent à longueur d’années des phrases délirantes du genre "il faut réhabiliter le travail" alors qu’au contraire, c’est le repos, le loisir et le plaisir qu’il faut réhabiliter de toute urgence!

butto02b.gif On parle de baisser les impôts et de réhabiliter le travail.

http://dl7.glitter-graphics.net/pub/1645/1645897ccu5q0hygf.gifC’est une régression sociale sans précédent.
C’est surtout complètement stupide.

Comment l’humanité pourra-t-elle progresser sur un plan humain, affectif, intellectuel si la majeure partie des gens travaille sans discontinuer? Comment pourrons-nous nous cultiver, prendre soin de nous si nous n’avons plus de temps libre? Nos grands-parents se sont battus, alors qu’ils travaillaient dans les mines jusqu’à 16 heures d’affilées par jour pour avoir une vie plus décente… Nous savons quelle vie ils avaient… et nous offrons encore celle-ci à des milliards d’humains pour assouvir l’appétit dément de quelques grandes familles

Les gouvernements, partout, tentent de rallonger la durée du travail. Ils laissent faire le saccage des lois progressistes sur la réduction du temps de travail: ils permettent et même encouragent les grandes entreprises, aux bénéfices pourtant colossaux, à faire du chantage à la délocalisation en toute impunité. Les ouvriers sont mis en demeure, ou d’être mis à la porte, ou d’accepter de travailler plus, ce, sans aucune augmentation de salaire. Mieux même, grâce à des directives "à la Bolkestein", on peut délocaliser directement sur son propre territoire: au mépris de législations du travail "honnêtes", les entreprises, pourvu simplement qu’elles aient leur siège social dans un pays aux législations moins protectrices, pourront employer avec des conditions et des salaires au rabais… Cela ronge de l’intérieur nos acquis sociauxEst-ce le projet de l'économie moderne? Nous faire revenir à l’usine http://dl3.glitter-graphics.net/pub/657/657763yzzxf79erp.gifjusqu’à 70 ans, 12 ou 14 heures par jour, avec un salaire rétréci?

butto02b.gif Le mythe du travail date aussi du temps d'avant le machinisme, où il fallait une ou deux personnes pour en nourrir une seule, ainsi que nous l’avons vu pour le problème des retraites: il fallait obligatoirement des jeunes pour payer la retraite des vieux, mythe qui a toujours cours, hélas... Avec la robotisation et la science agricole, la nécessité du temps de travail ne cesse de diminuer. Une machine, à elle seule remplace de nombreux travailleurs. Si elle ne diminue pas, pour certains exploités, ce n'est pas par nécessité économique globale, mais uniquement pour les profits des multinationales: ce n'est plus la machine qui concurrence l'homme, en fait, la machine lui offre du temps libre. Ce qui concurrence l'homme des pays riches, c'est cette partie d'humanité dont les droits de base sont bafoués, la main-d'œuvre bon marché des zones franches, des sweat-shops et des pays déshérités. Quand une usine ferme en Alsace pour s'ouvrir à Bangkok, c'est l'Occident lui-même qui se met à la porte… D’une certaine manière ce n’est que justice… mais au niveau planétaire, c’est totalement destructeur.

            L’ensemble des mesures précédemment citées (monnaie planétaire unique, Revenu Citoyen Vital universel, limitation de la tailles des entreprises, Taxe de Distance Ecologique, Prime EcoSociétale, etc...) permettent à chaque tissu social de fonctionner sans être détruit par la concurrence. Par conséquent les délocalisations deviennent inutiles. C’est d’ailleurs aussi, de toute évidence, le seul moyen de résoudre l’ensemble des problèmes liés à l’immigration.

 

ball02e.gif Chacun est en droit de travailler normalement sur sa terre, où qu’elle se trouve.

ball02e.gif La bioéconomie ne peut accepter les délocalisations

butto02b.gif Toute la Vie sur la planète dépend donc d’une bonne alternance activité-repos. Pareillement, les cellules humaines ont besoin de repos et de changement d'activité pour recharger leurs batteries. C'est la condition de leur efficacité au travail. http://dl7.glitter-graphics.net/pub/1645/1645897ccu5q0hygf.gifD'ailleurs, d'un point de vue purement économique, même capitaliste, ce n'est pas une mauvaise chose: un rallongement des loisirs permet, de façon spectaculaire, de développer les activités de tourisme, de bricolage, de loisirs, de bien-être et de relations sociales enrichissantes. Plus de temps libre signifie plus de temps consacré à l'éducation des enfants, donc des enfants plus épanouis, et plus de temps réservé à diverses activités manuelles, sportives ou culturelles qui sont sources de l'activité sociale et des richesses collectives. De plus, les activités choisies augmentent le bien-être psychologique, donc concourent à la santé morale des cellules-citoyens, à l'état d'humeur de la nation et du corps social planétaire, et par conséquent diminuent les surcoûts sociaux.
ball02e.gif La bioéconomie organise et encourage les temps de repos comme élément indispensable à l'économie.
ball02e.gif La diminution du temps de travail favorise la santé du corps social et son enrichissement par des activités du temps libre.

D’autre part, nous déjà l’avons: si l’intérêt bancaire était supprimé, nous pourrions travailler deux fois moins pour le même salaire. Ceci nous montre à l’évidence combien nous travaillons trop en réalité! (et pas tous, du coup!!!)

Ce n’est donc pas le travail qu’il faut réhabiliter,

mais bien le temps libre,

temps nécessaire aux soins des enfants

et à notre développement intellectuel,

artistique ou sportif.
Et ce, de toute urgence.

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 15:38

"J'ai tout de suite senti que nous étions amoureux... Non... J'ai tout de suite senti que nous pourrions laisser venir l'amour. Je m'apprêtais à sortir de la librairie quand j'ai été saisi par son regard. C'est vrai, saisi, presque possédé. Elle s'est emparée de moi et j'ai été ravi. Elle était assise au milieu d'un groupe de touristes qui feuilletaient des livres d'art. Elle me regardait sortir. Dans une fulguration, j'ai compris que j'étais un événement pour elle. Elle était belle et sa douce beauté entrait en moi, profondément. Nous nous comprenions. Alors, j'ai enveloppé son regard dans le mien. C'était doux et intense à la fois. N
ous croisions le fer de nos tendres oeillades comme une jouissance dangereuse, un plaisir proche de
http://www.gifsanimes10.com/gifs/gifs-amour.gif l'angoisse. J'ai hoché la tête pour dire: "Bonjour", ça m'a échappé. J'avais l'impression déjà de m'accoupler avec elle, un peu, pas beaucoup. Mais l'intensité émotionnelle que je ressentais grâce à ce petit mot constituait un grand événement. Elle a expiré un murmure qui devait signifier: "Bonjour." Elle était grave, et j'ai entendu que son souffle tremblait. Le groupe de ses amis a donné le signal du départ. Elle a détourné son regard, puis l'a ramené vres moi, tristement, en s'éloignant. C'est comme ça que s'est terminée notre histoire d'amour."
           Cet
te aventure, le temps d'un regard, pose le problème de la rencontre amoureuse: pourquoi tant de clarté dans ce message non verbal? Pourquoi elle? Pourquoi ce délice proche du trauma? Quel couple aurions-nous fait si, après la foudre, un lien s'était tissé?

                 Nos parades nuptiales sont d'abord préverbales. Comme tous les êtres vivants, nous devons synchroniser nos émotions et ajuster nos corps bien avant l'accouplement. Nous avons réussi à nous faire croire que c'était nos propos qui permettaient les rencontres. Malheureusement, l'éthologie de la conversation nous démontre que même au cours des échanges les plus intellectuels, l'essentiel de ce que nous avons à dire est communiqué par notre corps, à notre insu. Si nous devions empêcher les échanges paraverbaux en supprimant les postures, les gestes, les mimiques et les tremblements de la voix, nous ne pourrions rien comprendre puisque la transmission par les mots représente à peine 35% du message!
Si l'on accepte l'idée que nous parlons afin d'affecter l'autre pour le rendre réceptif à nos propres affects, alors nous comprenons la nécessité de ces petits coups de foudre. Dans l'exemple de l'éclair amoureux à la sortie de la librairie, le corps de chacun des partenaires a transmis une émotion préverbale qui a affecté l'autre. S'ils avaient pu se parler, ils auraient poursuivi cet échange affectif et auraient peut-être confirmé l'éclair amoureux. Peu importe le texte, c'est le co-texte qui compte, la proximité sensorielle des corps autorisée par les mots aur
ait continué le tricotage affectif déclenché par la petite foudre.
                 Contrairement à ce que récitent nos stéréotypes, ce sont les femmes qui déclenchent presque toujours la parade nuptiale du mâle humain. Elles émettent un signal d'intérêt et de disponibilité, un regard appuyé, évident quand on le perçoit mais difficile à définir. Les hommes s'approchent rarement d'une femme qui ne les invite pas, sauf les violeurs ou ceux qui, à cause d'un trouble du développement affectif, n'ont pas appris l'empathie qui leur aurait permis l'harmonisation des désirs. Ce ne sont pas les canons de beauté qui provoquent l'amour amis plutôt les talents de déclencheuses d'émotions que possèdent les femmes. Les hommes ont probablement acquis la même habileté relationnelle, mais il semble que les signaux diffèrent selon le sexe.
Quand un homme est atteint d'une maladie maniaco-dépressive, il conquiert beaucoup de coeurs féminins au cours de ses accès d'euphorie. Mais, en phase de mélancolie, quand son monde reste seul car il se vide, cet homme ne perçoit plus les signaux émis par une femme intéressée. Il faut ajouter que notre développement affectif participe à la signification attribuée aux signaux que nous percevons. Beaucoup de femmes qui, au cours de leur enfance, ont appris à aimer gravement un parent triste sont exaspérées par les comportements rigolos d'un homme euphorique ou d'un baratineur sûr de lui. En fuyant un tel homme ou simplement en l'évitant, elles se mettent à l'abri de la foudre qui pourra frapper sa voisine, avidehttp://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTAZvdA-q_XW95AyTPvKrt2aiWk3PbFIxP-LrXuKpjsZbH0UUGF&t=1 d'un homme gai qui saurait la distraire. Dans les deux cas, les signaux sont clairement perçus, mais ils prennent une signification différente selon le développement affectif des personnes: la plupart des femmes ayant  acquis un attachement sécure enverront des signaux d'intérêt en direction d'hommes gais et confiants, alors que des femmes évitantes se raidiront et jetteront des regards de glace à ces mêmes hommes.
                 La foudre ne frappe pas au hasard, elle ne tombe que sur les paratonnerres construits pendant l'enfance, au cours de l'apprentisage des styles affectifs. Chaque futur partenaire a été bâti séparément, c'est pourquoi le hasard qui provoque la rencontre est déjà resserré puisqu'il ne peut pas entraîner l'amour de n'importe qui pour n'importe qui. Chacun ne peut rencontrer que l'objet qui lui correspond, pour lequel il a été façonné. Chacun est à la fois récepteur et acteur susceptible de trouver celui ou celle avec qui il pourra se conjuguer. Chacun frappe l'autre parce qu'il porte sur lui ce qui peut toucher l'autre.
Quand le mariage est arrangé, les déterminants sont clairement énoncés par la culture, la religion, l'apparence ethnique, ou le porte-monnaie. Mais, quand le couple est d'amour, les signaux affectifs prennent le devant de la scène et les pressions sociales gouvernent en secret. Quand une femme est bouleversée parce que cet homme, qu'elle ne connaît pas, chamboule ce qu'elle a de plus sensible, elle tente de calmer son émotion en augmentant les petits gestes dirigés vers elle-même: elle tire sa jupe, tapote sa chevelure, redresse le menton, bombe ses seins et retient un sourire. Mais dans le même mouvement autocentré, elle laisse échapper des indices d'appel. Elle ne se rend pas compte qu'elle le regarde à la dérobée, qu'elle soulève les sourcils, qu'elle plisse le coin des yeux, qu'elle met sa main devant la bouche et dessine avec son corps ému une forme géométrique qui fait savoir à l'homme qu'elle acceptera avec bonheur ses premières paroles. Il sent, il sait, mais ne sait pas pourquoi il sait. Seule une observation éthologique pourrait lui expliquer que l'émotion qu'il a provoquée en elle se traduit par un puissanthttp://static.skynetblogs.be/media/30716/dyn006_original_400_369_gif_18874_1d80261d41793454dbbf9ec5c63fc3ba.gif appel: ses pupilles se sont dilatées, donnant à son regard un effet chaleureux qu'il perçoit nettement. Les mâles, plus sensibles aux images, perçoivent ces indices corporels et y répondent par des approches comportementales et verbales, tandis que les femelles plus sensibles au toucher, éprouvent les premiers mots comme une caresse verbale.
Si les pupilles de l'homme se dilataient, la femme s'en moquerait, alors que les premiers mots, la manière de parler constituent pour elle un échantillon affectif. Le comment de la parole masculine est plus important que ce qu'il dit, à ce moment de la rencontre. L'acte de parole maintient la proximité qui permet à toutes les autres formes de sensorialité de commencer la conjugaison des personnalités. C'est la femme généralement qui touche la première, mais elle ne touche qu'aux endroits socialement convenus. En parlant, comme ça, elle pose le bout de ses doigts sur son avant-bras. Quand il dit au revoir, elle alanguit sa main dans sa paume. Quand ils se retrouvent, elle époussette sa veste dans un petit geste qui fait semblant de n'être que maternel. Elle le frôle avec sa robe et, dans  une pièce bondée, ses seins, par hasard, viennent s'appuyer sur le bras du soupirant bousculé par la foule. Tous ces petits contacts signifient qu'elle donne à l'homme l'autorisation de la toucher ailleurs, en des endroits du corps socialement moins convenus, plus intimes.
La rencontre amoureuse n'est pas si hasardeuse que ça. Le hasard ne porte que sur un tout petit choix de  signifiants, comme si les amoureux disaient: "Celui (celle) que je rencontre porte sur lui (elle) ce qui parle à mon âme. Il (elle) a mis sur son corps les indices qui me touchent au plus profond de moi, parce que mon histoire m'y a rendu sensible, c'est à moi qu'il (elle) parle mieux qu'à d'autres."

B. Cyrulnik
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