Une interaction harmonieuse avec l'environnement:
ressources et politique énergétique
partie 2
2.Cas particulier de l'énergie nucléaire
Utiliser de l'énergie électrique pour se chauffer alors que d'autre solutions existent est une erreur grave, c'est un gaspillage inadmissible. C'est d'autant plus grave quand cette énergie est nucléaire, car, si elle paraît moins dangereuse en production de gaz à effet de serre -un argument publicitaire- elle implique des risques inouïs pour l'environnement (en réalité la construction, la maintenance, la destruction d'une centrale et la gestion des déchets sont extrêmement coûteux en énergie et en pollution). On évite la peste, mais on risque avec elle le choléra, la lèpre, la malaria et le Sras réunis.
Qu'une maladie virale, pareille à la grippe espagnole, s'abatte et qui surveillera nos centrales Lors des grandes chaleur de l'été 2003 n'a-t-on pas vu, avec terreur et stupéfaction, des lances à eau refroidir les murs des centrales, parce que le soleil, juste le soleil, surchauffait les usines? Cette eau, prélevée dans des nappes phréatiques ou les cours d'eau, chauffée à des températures élevées, a été rejetée dans les rivières, tuant des milliers d'animaux et favorisant des agents pathogènes. Si demain des tremblements de terre plus puissants que prévus ont lieu, qu'adviendra-t-il des centrales construites en pleines zones sismiques? Qu'il gèle et le problème de refroidissement se pose! qu'une inondation survienne, et on doit aussi arrêter les pompes de refroidissement!
On se souvient des conséquences de Tchernobyl: c'est déjà un "bel" aperçu de l"horreur nucléaire"! Des dizaines d'enfants naissent avec de terribles malformations. La région est dévastée pour toujours.
Tous les gouvernements qui maintiennent du nucléaire sur le sol de leurs administrés mettent en danger la vie d'autrui, les générations futures, voire l'avenir même de la planète, s'il survient un jour une catastrophe majeure de type changement d'axe magnétique de la Terre, ou pire, la chute d'une météorite.
Qu'une météorite, aussi petite que celle qui a explosé au dessus de Toungouska¤ - et ne parlons pas d'une plus grosse, tombe sur ou à proximité d'une centrale nucléaire, ou sur la Hague:
Combien de milliards de particules radioactives
empoisonneront-elles la Terre pour toujours?
Comment les divers gouvernements peuvent-ils être
assez déments, assez insensés
pour ne pas prendre en compte ce risque?
Tchernobyl n'est-il pas assez Exemplaire?
Comment l'ONU peut-il permettre
à un ou à quelques gouvernements
de prendre en otage la Vie même de la planète?
Depuis la chute de la comète Schumaker et Levy sur Jupiter en 1994, nous avons perdu notre illusion confortable: nous le savons maintenant, le risque de recevoir une météorite importante ou une comète est de 100 %.(On estime qu'un objet de moins de 100 m, tombe tous les 1000 ans. Et le prochain impact de 10 km aura lieu avant 500 000 ans)
Source: astronomie-astraunautique.com
La question n'est plus de savoir "si",
mais "quand" cela arrivera.
Et quand cela adviendra, combien d'atomes déments enverrons-nous dans notre environnement sous l'impact? Nos gouvernements, qui continuent à encourager la production de matières radioactives sont clairement des assassins en puissance, détenant le bouton du génocide de l'humanité et de milliers d'espèces. Il est insensé de croire que rien ne se produira dans les décennies à venir: au moment où j'écris ces lignes, une fois de plus un incident a eu lieu dans une centrale, en Suède... puis à Blavais, en France... Ces poubelles démentes risquent bien, un jour ou l'autre, de nous sauter à la figure. Ne parlons pas évidemment de terrorisme!
¤Le 30 juin 1908 à 7h du matin, en Sibérie dans la zone de la rivière Toungouska un tout petit objet de 60 m et de 100 000 tonnes, a explosé à environ 8000 m d'altitude. Il percuta l'atmosphère terrestre à la vitesse de 16 km/s. Il a détruit la Toundra sur 2 000 km², l'équivalent de la région parisienne. La zone fut dévastée sur un diamètre de 60 km. Des traces d'incendies furent retrouvées sur 1000 km2 autour du point zéro. La puissance de l'explosion 40 millions de tonnes de TNT correspondant à 2000 fois la bombe d'Hiroshima. Par comparaison, l'astéroïde qui percuta le sol en Arizona, créant Meteor Crater, avait une puissance de 10 fois plus faible. La déflagration fut entendue à plus de 1 000 km. Le flash aurait eu une luminosité 50 fois supérieure à celle du Soleil. Les poussières furent dispersées jusqu'à 40 à 70 km d'altitude ce qui provoqua des nuits claires et l'on rapporte que les gens pouvaient lire leur journal la nuit, à Londres. La noctiluscence provoquée fut visible à l'observatoire astrophysique Smithsonian et à l'observatoire du Mont Wilson en Californie. La luminosité nocturne, inhabituelle, persista pendant 2 mois. L'observatoire d'Irkoutsk situé au sud-est à 900 km de l'épicentre a constaté des anomalies magnétiques du champ magnétique terrestre. Les mêmes perturbations furent enregistrées lors d'explosions nucléaires dans l'atmosphère. Des secousses furent enregistrées par les sismographes du monde entier. Les vortex créés par ces incendies perturbèrent la circulation de l'atmosphère sur toute la Terre.
Par ailleurs, l'utilisation du nucléaire relève de la schizophrénie terrienne la plus complète:
L'énergie nucléaire
est comparable
à la mise en Terre
d'un morceau de soleil.
La quantité d'énergie produite est d'une certaine manière identique à celle qui gît au coeur de notre astre: ceci n'a tout simplement pas sa place sur Terre. La Terre est un gigantesque oasis de vie, pas une énorme centrale thermonucléaire. Observons notre soleil: abrite-t-il la Vie en son sein? Non, bien évidemment! Il y a une grave confusion. Utiliser l'énergie nucléaire est doublement stupide: d'abord parce qu'elle est susceptible de détruire notre écosystème par radioactivité, ensuite parce qu'au lieu d'enlever de la surface de la Terre sa chaleur pour la solidifier, nous en rajoutonS en déstructurant la matière où cette énergie était piégée. C'est complètement inconséquent!
Le nucléaire est totalement incompatible avec le vivant.
La bioéconomie ne peut pas prendre option sur les technologies nucléaires, les risques physiques étant trop importants, la technologie clairement sous-maîtrisée, les risques terroristes trop grands, le principe même à l'encontre de la diminution de l'effet de serre. C'est de plus une technologie qui n'est pas faite pour la planète vivante qu'est la Terre.
proposé par mamadomi