Surveiller les sels d'aluminium
Présents dans les aliments, les cosmétiques, l'eau du robinet ou encore les vaccins, les sels d'aluminium sont soupçonnés d'entraîner des troubles neurologiques.
Dans le monde des déodorants, l'argument "sans sels d'aluminium" fait vendre. Au début des années 2000, plusieurs études sscientifiques s'interrogent sur un lien possible entre ces derniers et le cancer du sein. En 2008, l'agence française de santé (AFSSAPS) conclut à leur innocuité, tout en précisant que des études complémentaires sont nécessaires. Aujourd'hui, la polémique s'étend:
"Des recherches ont été menées sur leur rôle éventuel dans l'apparition de troubles neurologiques telle la maladie d'Alzheimer, et les résultats sont inquiétants", explique la journaliste Virginie Belle*.
Même s'il ne s'agit que de présomptions appuyées, mieux vaut rester vigilants. D'autant que ces substances sont omniprésentes dans notre quotidien: elles sont utilisées pour clarifier l'eau du robinet, servent d'additifs dans les charcuteries et produits transformés, d'opacifiants dans les cosmétiques et même d'adjuvants dans les vaccins! Heureusement, il est possible d'en limiter notre consommation. Côté alimentation: manger des fruits et légumes variés, éviter d'abuser des céréales, du thé, du lait de soja et des produits transformés, et alterner eau en bouteille et eau du robinet. Pour les cosmétiques: c'est la quantité qui fait le poison. La solution est de laisser sa peau se reposer de temps en temps et de réduire le nombre de produits utilisés. Pour les vaccins, Virginie Belle suggère de les espacer dans le temps afin de réduire les doses de sels d'ealuminium, susceptibles d'entrer dans l'organisme.
Maureen Diament
*Virginie Belle,
auteure de Quand l'aluminium nous empoisonne, Max Milo, 2010
proposé par mamadomi