James Hickey (et les 4 suivantes)
si vous voulez bien me suivre,
je vous invite vers là:
Chez witney
(...) Je t'invite à porter une attention toute particulière à la Compassion. Je t'invite régulièrement, plusieurs fois par jour, à te centrer dans ton cœur et à être dans cette intention de Compassion. Tu vas voir que cela va installer une Douceur en toi, que cela va t'apporter beaucoup de compréhension, va t'apporter un regard éclairé. Cela va éveiller ta conscience. |
Chez florinette
" (...)il faut que je retrouve un autre temps, un autre espace, c'est-à-dire reconquérir, en quelque sorte, la liberté de faire de ma vie ce que j'entends faire de ma vie et non pas être déterminé parce qu'on m'impose un système..." |
Chez Annie
(...) Le mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité quand il n'y a aucune lumière(...) |
Chez Cerise
Chez Miche
La vie, vient toujours répondre à l’appel De l’enfant perdu et triste La vie se manifeste par un jeu de miroirs Où dansent les particules de lumières Elle sait quand il le faut Répondre à l’appel du désespéré Empruntant alors des chemins incroyables Et lui dire : « Tu n’es pas seul, je suis là. (...) |
Aslan
Les femmes, plus "machos" que les hommes?
Doit-on rappeler que les femmes n'ont pas le monopole du coeur, de la vulnérabilité ou de l'attention à l'autre? Qu'il y a bien des hommes doux et vulnérables et que bien des femmes ont le coeur + fermé qu'une pierre? Pas + que les valeurs masculines n'appartiennent aux hommes, les valeurs féminines n'appartiennent aux femmes.
Le propos dépasse la querelle des sexes. Il concerne le déséquilibre de nos valeurs telles que nous les vivons aujourd'hui, telle que chacune et chacun d'entre nous les incarne dans sa vie personnelle. Cela ne concerne pas seulement les femmes, mais parle du féminin en nous.
Hier, il y avait d'un côté le monde des hommes, de l'autre le monde des femmes. Celui-ci était strictement délimité par les règles du monde patriarcal. Aujourd'hui, nous sommes nous à la recherche de nouveaux repères, d'un nouvel équilibre. Nous avons tous à devenir des êtres humains à part entière, hommes et femmes à la fois. Nous avons à réconcilier en nous les univers féminin et masculin sans que l'un prenne le pas sur l'autre.
Aslan (et les 2 suivantes)
Vous les hommes, vous êtes désormais contraints de trouver en vous-mêmes ce que vous avez si longtemps demandé aux femmes d'exprimer à votre place. Il est devenu difficile de faire comme autrefois et de vivre vos émotions, sentiments et autres vulnérabilités par procuration. Vous êtes en train de vous réapprotrier votre vie intime, intérieure. Vous vous impliquez dans votre foyer, en tout cas dans l'éducation de vos enfants. Beaucoup d'entre vous s'essayent à montrer leur fragilité et à exprimer leurs émotions. Au point parfois d'aller trop loin. Certains hommes, passant d'un extrême à l'autre, ont rejeté leur virilité (du latin virtus qui veut dire "force") et sont tombés dans la passivité et la dépendance.
Pour nous, femmes, il est devenu difficile de dépendre d'un homme financièrement. Nous nous sommes réapproprié la part masculine de nous-mêmes. Nous "devons" gagner notre vie.[au sens où, dans le capitalisme, c'est la représentation masculine] Si nous avons obtenu de haute lutte notre place dans le monde, c'est souvent au détriment de notre féminité. Certaines d'entre nous sont allées jusqu'à reproduite certains des aspects les + négatifs de l'ancien modèle masculin, traitant par ex l'homme en objet de consommation.
"Un grand nombre de mes patients, témoigne l'un des psychanalystes que j'ai rencontrés, sont pétrifiés par la violence des femmes envers eux. Il y a par ex ce que j'appelle le "syndrome du lendemain matin". Avant, c'était "Alors, heureuse?". Aujourd'hui, c'est la notation, comme au patinage artistique: 2 en note technique, 3 en note artistique. Pour les hommes, c'est souvent un traumatisme."
A se demander si ce ne sont pas les femmes qui aujourd'hui sont devenues + machos que les hommes. Elles mettent en avant les valeurs masculines: désir d'indépendance, d'autonomie, de conquête. Au détriment de leurs besoins d'union, d'amour et de lien.
Depuis, j'ai rencontré des centaines de femmes qui, comme moi, sous la pression de la société, avaient renié leurs valeurs profondes. A un idéal de professionnalisme et de productivité, elles avaient sacrifié leur intimité, leur créativité. Dévouées corps et âme à leur profession ou bien à leur famille, elles ne tenaient aucun compte de leurs limites, de leurs besoins, ni même de leurs désirs. Comme moi auparavant, elles ne tenaient aucun compte de leur femme intérieure.
Elise, 31ans et 3 enfants. Elle habite une capitale européenne, elle est hyperactive. Une femme bien de son temps, n'est-ce pas? Elle vient me voir à la demande de son mari car elle n'a jamais envie de faire l'amour. Chaque semaine, elle arrive hors d'haleine.
"C'est pratique, fais-je remarquer, comme ça vous n'avez rien le temps de ressentir..."
Elle est d'accord. Elle me raconte que, dès l'âge de 6ans, elle et sa soeur ont pris la maisonnée à charge. Il fallait être autonome, être utile: faire le ménage, la vaisselle, que sais-je encore? Pas le droit de souffler avant d'avoir tout terminé, et ce n'était jamais terminé. Aujourd'hui, elle reproduit scrupuleusement ce même schéma.
"Soyons fous! dis-je. Imaginons que vous ayez le temps de vous faire plaisir... Que feriez-vous?
- De la danse!"
C'est le cri du coeur; elle a répondu du tac au tac, sans même avoir à réfléchir, comme si c'était son rêve de toujours
"Qu'est-ce qui vous en empêche,
- C'est très cher."
Son argent est destiné à ses enfants et à son mari. Elle ne s'autorise elle-même aucun plaisir, d'autant qu'elle ne "travaille" pas. Ne rapporte pas d'argent. La semaine dernière, elle a vu en vitrine un sac à 50€ qui lui plaisait. il a fallu que son mari l'oblige à retourner le chercher. Lorsqu'elle songe à se faire plaisir, c'est comme si elle entendait une voix lui dire qu'elle n'en a pas le droit. Elle ne connaît que le devoir. Le "il faut que".
Peintures de Nayala Karam et Maria Sarkis.
"Vous avez encore aujourd'hui besoin d'une autorisation pour accepter de penser à vous ou simplement vous faire plaisir."
Je choisis d'amplifier:
"Demandez à votre mari l'autorisation de faire de la danse. Vous ne connaissez pour l'instant que ce circuit-là, alors, utilisons-le..."
Elise est consternée. Elle se croyait libre, autonome, indépendante. Elle se rend compte de son conditionnement. Elle se découvre marionnette tirée par les ficelles de son passé.
D'un côté, c'est un soulagement d'en prendre conscience, le 1er pas vers la liberté. De l'autre, elle se sent humiliée par cette découverte. Infériorisée. Elle en a les larmes aux yeux. Je lui demande de mettre des mots sur ce qu'elle ressent:
"Je me fais pitié, je ne suis pas à la hauteur, je devrais être davantage libre et autonome."
Elle ne pleure pas sur elle et la dureté qu'elle s'inflige. Non, il faudrait qu'elle soit encore + autonome. Encore + performante. Encore + indépendante. C'est l'image qu'elle a d'elle-même et à laquelle il lui faut à tout prix se conformer. Sinon, elle est dans la honte.
"Si vous faites de la danse, vous aurez 2 endroits rien que pour vous: ici et à vos cours de danse.
- Il y en a un autre, m'apprend-elle.
- Ah oui, lequel?
- Mes cours de comptabilité du samedi."
Son visage soudain s'illumine. son regard aussi. Elle poursuit:
"Oui, je me croyais nulle en chiffres et, contrairement à ce que je pensais, je réussis très bien. J'aime y aller car je prouve ainsi que je vaux quelque chose."
J'ai nommé la joie que je voyais dans ses yeux. Elle n'en avait pas conscience. Cela n'avait pour elle aucune valeur. Seul le devoir comptait.
Ce phénomène concerne toutes les couches sociales et toutes le professions. De l'ouvrière à la P-DG en passant par la femme au foyer, elles se disent toutes "noyées", "englouties", "toujours sur le front". Beaucoup se sont perdues de vue en route. La pression qui pèse aujourd'hui sur leurs épaules est à la limite de l'oppression. Comme Elise, elles sont les 1ères à se l'imposer.
Comme elle, beaucoup d'entre nous se jugent avec dureté, parfois même cruauté à travers le prisme purement masculin de l'utilité, de la performance, de l'indépendance et de l'action. Excellents critères qui, privés de leur contrepoids féminin, mènent au déséquilibre.
Valérie Colin-Simard
Propositions du jour:
Clare Goodwin
- Une écoute attentive permet de mieux comprendre
- Il est agréable d'avoir de profondes visions
- Aspirez à la confiance, à la force et à la stabilité
James Hickey
proposé par mamadomi