Quelles sont les conséquences de la peur? Comme je l'ai déjà dit, elle réduit notre terrain d'expériences; elle nous pousse à nous accrocher à des dogmes, des jugements, des systèmes de croyance, mais aussi à certaines personnes, à des situations professionnelles ou à nos enfants. Ainsi la peur est bien souvent le problème central de notre vie, car elle dévore notre joie de vivre et fait que:
- nous nous sentons petits et
impuissants,
- nous perdons notre vitalité,
- nous perdons confiance dans la vie,
- nous nous éloignons de nous-mêmes.
Ce qu'il faut bien comprendre c'est que nous nous accrochons. Ce n'est pas la faute à quelqu'un d'autre, mais bien la conséquence de notre pensée. Le lâcher-prise devient une nécessité à partir du moment où nous nous attachons et, donc, où nous nous limitons.
La résolution de nos problèmes n'est jamais l'affaire des autres. Nous disposons du libre arbitre et sommes donc libres de choisir nos pensées et nos actes. N'oublions jamais que nous portons cette entière responsabilité. Il est de notre devoir de l'endosser. Si nous cherchons des réponses extérieures, c'est que nous estimons qu'il n'en existe pas à l'intérieur, et nous faisons obstacle aux mécanismes d'autoguérison qui nous imposent de pratiquer cette écoute intérieure. La conséquence dramatique, c'est que nous faisons obstacle à notre propre vie et à notre développement. Ce que nous bloquons ne peut plus circuler. Ce qui ne circule plus meurt. On peut vérifier cela tous les jours.
La peur répond à une autre loi universelle: la peur attire ce dont on a peur. Elle entrave notre énergie et notre capacité à évaluer avec recul. La peur utilise la pensée, qui devient vite un cercle vicieux, le fameux serpent qui se mord la queue.
Le monde est ce que nous pensons de lui. Dans le modèle holisitique nous créons notre réalité. C'est notre appréciation du monde qui détermine sa nature. C'est donc nous qui décidons s'il est bon ou mauvais, notre vision personnelle est déterminante de la manière dont nous vivons. Tout est un, tout est relié à tout, rien n'est vrai, tout est vrai. Chaque pensée possède sa fréquence vibratoire, tout est énergie ou information qui tend à se matérialiser. Ce sont nos pensées qui déterminent ce que nous vivons. Il faut en prendre conscience.
Le monde extérieur nous révèle notre monde intérieur. Il est son reflet, son miroir. C'est notre prise de conscience qui nous permet d'élargir notre vision du monde, de sentir que nous sommes une parie de l'intégralité de l'univers, que nous pouvons nous relier à son amplitude, à son espace et à sa présence indéterminés. Nous sommes des champs vibratoires individuels, composés d'énergie et d'information, faisant parie du grand champ universel: de quoi pouvons-nous avoir peur?
Ne pensons pas, ressentons!
Vous pouvez changer votre pensée maintenant si vous le voulez, ou, ne pas être obligé de croire ce que vous pensez!
(...)Si nous comprenons qu'en fait nous pouvons penser ce que nous voulons et que ce sont nos pensées qui déterminent l'énergie que nous émettons, nous pouvons alors partir à la reconquête de notre espace intérieur. Et déjà, nous commençons à sortir du marasme de la peur. Combien de personnes épuisées doivent leur fatigue à ce flux continu de pensées, d'inquiétude et de préoccupation?
Liliane Reuter
proposé par mamadomi