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  • : caplibre
  • : lieu d'échanges et de convivialité, en toute simplicité sur tous les sujets qui vous intéressent, des débats, de l'actualité, musique, poésie, humour, partage... bienvenue à tous les gourmands de la vie et aux adeptes de la pensée sans frontière!...ou de la non-pensée :) n'hésitez pas, proposez vos questions/sujets en cliquant sur "contact", en bas de page...ce sera publié!
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T'entends quoi?

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Oscar 2012 dans la catégorie du 
 court métrage documentaire
pour "Saving Face":la réalisatrice pakistanaise
Sharmeen Obaid-Chinoy lance sa campagne
contre les attaques à l'acide qui chaque année
défigurent + d'une centaine de femmes.
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c'est ICI, dossier ALUR pour ex
►oops ça coupe, suite ici 
+ de zik ici [les notes que j'aime]

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...pour voir le film de Yann Arthus-Bertrand
et une critique ici
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138 pays reconnaissent la Palestine
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diplomatiques, le pays est devenu membre de l'ONU
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Où Qu'il Est, L'article?

Cap à citer

earth hour
 Samedi 29/03/14:
20h30/21h30
 ...merci à tous 
www.earthhour.be.
le 23/03/2013
on a aussi éteint les lumières!
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Tunisie-drapeau.jpg

Pour une Tunisie et une Egypte
libres & démocratiques
calligraphie
bravo aux Lybiens, ya du travail encore...:

 courage aussi aux Yéménites, avec la révolution des femmes:

Drapeau du Yémen
...aux Syriens, qui paient cher:
aux Maliens, en proie au mal anti-éducation qui fait le lit de toutes les dominations:
et, que partout où
la liberté est bafouée,
la révolution se propage:
Algérie,Bahrein,Burkina Faso,Chine,
Djibouti,Haïti,Irak,Iran,Japon, 
Jordanie,Kenya,Koweit,Liban, 
Maroc,Mauritanie,Nigeria,Oman,
Palestine et Israël,Somalie,Soudan 
 ...France!
...Ukraine qui choisit des valeurs de démocratie dans le rapprochement à l'Europe, au détriment d'avantages économiques à rester liée à la Russie! Avec les risques extrémistes que ça comporte...
Thaïlande...
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l'origine du  mot  bug
Severn, la voix de nos enfants
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de notre ami Vladimir Vodarevski
ZEM apprenti maître zen
ici

cannabis, attention quand même...
dangers, alerte, qlqs infos
chez cardamome
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lettre ouverte d'un gendarme au président
de la république M. Hollande:

Couches Absorbées

Caplibreurs et surfeurs

Blog animé depuis bientôt 7ans

792 000 visites au 13 jan 2015
merci à tous et à toutes
...pour tous vos commentaires:
le 55 000ème, mercredi 5 nov 2014
déposé par:
bouquet rose et mauve
MERCI DE VOTRE VISITE

Je m'insurge!

Hommage à Stephane Hessel, récemment il avait subi la censure pour s'être exprimé contre les choix du gouvernement israëlien à l'encontre du peuple palestinien

 

ici, extrait de son indignation chez Taddeï

ses voeux de résistance 2011

en savoir plus à la fin de cette page en clic

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L'homme que vous voyez sur la photo n'est pas un 'Black Block' ni un misérable retraité. C'est Manolis Glezos qui en 1941, sous l'occupation nazie, est monté sur l'Acropole et a retiré le symbole nazi, la croix gammée. Qui est-il?
 
Manolis Glezos Manolis Glezos
70 ans + tard des personnes en uniforme, serviteurs des banques, qui ne mériteraient même pas de lécher ses chaussures, ont l'audace de lever la main sur lui...
Ceux qui ne comprennent pas que nous voyons monter une nouvelle forme de fascisme financier devraient y réfléchir à deux fois.
 Un lien chez bernard

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Suite aux pétitions de demande de soutien qui circulent:


Je déclare ne soutenir Eric Zemmour dans son combat pour la liberté d’expression qu'avec la réserve qui s'impose en regard du commerce qu'il fait de son impertinence dans sa posture d'opposition fanatique à ce qu'il appelle la pensée unique, opposition massive qui n'est qu'un grand fourre-tout de toutes les transgressions délétères par l'incitation à décomplexer toute forme de propos, de posture et d'investigation raciste.

Le poids de la parole publique enjoint une responsabilité et une prudence éthique qui, de toute évidence, lui pèsent dans son fantasme de toute puissance infantile tellement patent.

Ainsi, je NE CONDAMNE PAS LES PLAINTES ET PROCES QUI LUI SONT FAITS, NI LES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION CONTRE SES EXCES ET SES FRANCHISSEMENTS DE LIGNE. Les pressions et menaces dont il fait régulièrement l’objet, en revanche sont nulles et non avenues.
Vous pourrez vous informer sur la charte éthique professionnelle du journalisme sur ce lien, dont:
- Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication
- Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge
- Respecte la dignité des personnes
- N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée
- Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles/répond devant la justice des délits prévus par la loi
- tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, la déformation des faits, le mensonge, la manipulation, (...) pour les plus graves dérives professionnelles
http://obeissancecanine.free.fr/images/exercice1.gif
 vous pouvez commenter ici >> page blanche
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 08:48
Faut-il se durcir
pour traverser les épreuves?
         On se dit que des enfants élevés dans un cocon sont fragiles. S'ils sont enfermés dans le cocon, ils auront vraisemblablement des difficultés à affronter la vie. Je me souviens des premières expériences de bulle aseptique dans les hôpitaux. Un garçon y avait été placé dès sa naissance et s'apprêtait à en sortir après plusieurs années. Il était terrorisé par la moindre chose et fort peu préparé. Mais cette bulle aseptique a peu de points communs avec une enfance normale chez soi.
             En parlant de cocon, les gens évoquent plutôt une enfance trop confortable. Naître dans une famille heureuse, dans des conditions optimales, au sein d'un couple uni et aimant, avec des parents attentifs, donnant beaucoup d'amour et de liberté, sans gros problèmes matériels, serait-il fragilisant?
            Un rien pourrait les démolir? Certains l'affirment, pour justifier leurs
méthodes pédagogiques. Selon eux, il faut apprendre "la vie" aux enfants; traduisez: les contriantes, l'injustice, les punitions, la souffrance. Est-ce vraiment l'image de l'existence que nous voulons transmettre à nos enfants? Lorsque ma fille était à la maternelle, sa maîtresse m'a expliqué combien il était important qu'elle se prépare à obéir aux règles et à se soumettre aux contraintes, puisqu'elle allait en rencontrer toute sa vie! Elle avait trois ans! Ce n'est pas ma conception de l'existence, nous l'avons retirée de cette école insistant sur le conformisme social plus que sur l'épanouissement de chacun.
Les enfants à qui on n'impose pas d'obligations excessives, qu'on ne frappe pas, qu'on ne tente pas de contraindre ou de blesser, ne sont certes pas "endurcis", c'est-à-dire qu'ils n'ont pas revêtu de carapace. S'ils rencontrent de graves difficultés, leur première réaction ne sera peut-être pas de se protéger ou de fuir. Peut-être pleureront-ils plus que les autres. Mais n'est-ce pas là preuve
de bonne santé psychique? Ils sont plus sensibles et c'est une bonne chose!
             Nous déplorons l'insensibilité de ce monde et nous voudrions y conformer nos enfants?
             Interpréter la manifestation d'émotions comme une faiblesse, une inaptitude à assumer, est obsolète.
             La réalité montre que c'est exactement le contraire. Si taire ses affects aide au jeu de pouvoir et peut donc être utile pour manipuler autrui et gagner une bataille... sur le long terme, c'est la répression émotionnelle qui rend fragile, et non l'expression, pour autant que cette dernière soit juste et proportionnée.

Les rages qui obscurcissent nos cerveaux, les larmes qui nous font plonger dans un abîme de douleurs, les peurs qui nous paralysent, ne sont pas des émotions à exprimer. Ce sont des affects parasites qui ont un sens, mais ne sont que rarement reliés à l'ici et maintenant. Ces émotions-là sont à décoder, mais leur expression aggrave le problème.
Lors d'une conférence où j'abordais ce sujet, une jeune femme prit la parole pour dire que, dans son entreprise et dans le monde du travail en général, les émotions n'étaient pas entendues. Elle donna pour exemple ce qui venait de lui arriver. En réponse à une injustice, elle avait pleuré de détresse devant son patron, il s'en était servi contre elle.
             Voici comment nous nous convainquons que les émotions ne sont pas accueillies! Elle croyait avoir exprimé! Mais seule la colère est appropriée face à une injustice! Des pleurs
 sont une invitation à un jeu de pouvoir à partir d'une position de victime, le patron y a répondu.
                   Nous avons besoin de mieux maîtriser la grammaire émotionnelle. Exprimer ses émotions ne signifie pas donner libre cours, sans filtre ni retenue, à des larmes qui n'ont pas de sens, si ce n'est qu'elles disent notre passé, ici, l'impuissance d'une petite fille devant son papa!
            Les émotions justes nous rendent notre puissance et les émotions déplacées, disproportionnées, excessives, substitutives, élastiques... nous vulnérabilisent.
             Dans l'esprit de la plupart des gens, les pleurs sont associés à la douleur. Si une personne sanglote, c'est qu'elle a mal. Et dans une tentative magique de supprimer la douleur, nous exigeons qu'elle taise ses larmes. Si elle ne pleure pas, elle a moins mal.
C'est vrai, c'est dur d'entendre quelqu'un souffrir. Mais nous sommes des adultes. N'est-ce pas injuste d'obliger une personne, et surtout un enfant, à taire sa douleur, à la gérer toute seule, simplement parce que nous sommes démunis?
Un enfant qui ex-prime ne garde pas en lui. Il a mal, certes, mais la douleur n'a pas le pouvoir de le détruire. A l'aide des larmes, il la traverse.
              Un enfant qui doit taire ses larmes enferme en lui sa douleur. Il est seul avec elle. Il se replie sur son mal. Une part de son énergie psychique s'emploie à donner sens à cette douleur, à contenir les émotions, à moins souffrir. Toute cette énergie n'est plus disponible pour s'épanouir, apprendre, travailler à l'école ou établir des relations avec des copains. Il risque de sortir diminué de l'épreuve. Tôt ou tard, il exprimera sa détresse par un symptôme. Ses parents ne l'identifieront malheureusement pas toujours comme tel. Eczéma, pipi au lit, refus de s'alimenter, mauvaises notes, violence ou dépression sont quelques-uns de ces symptômes possibles... Les émotions peuvent rester enfouies des années et ne tenter une sortie qu'à l'âge adulte. Altérant la perception de la réalité, elles induisent échecs professionnels, mariages malheureux, erreurs et conflits. Les émotions explosent alors devant le licenciement ou le divorce ou implosent en cancer ou infarctus.
             Les épreuves jalonnent la vie de tout humain, il est inutile d'en provoquer pour le blinder. Au contraire, aider un enfant à rester solide face à l'épreuve, à la traverser sans dommage, c'est l'accompagner dans la construction d'une base de confiance en lui, en ceux qui l'entourent et en la capacité de libération des émotions.
         Le déni des émotions, le blindage, nous donnent l'illusion de passer entre les gouttes, mais nous savons aujourd'hui combien cette répression émotionnelle est toxique pour la santé physique et psychique.
Les émotions sont les outils dont la nature nous a dotés pour faire face aux difficultés de la vie, pourquoi s'en priver?

Isabelle Filliozat
proposé par mamadomi
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commentaires

R
Juste pour conclure:<br /> - Je n'ai jamais dit que l'enfant était provocateur ou goguenard.<br /> - Il faut se remettre dans le contexte du début des années 70 pour le premier cas et encore plus vieux pour le coup de la gifle.<br /> - Les effectifs des classes se situaient entre 25 et 30 élèves, globalement disciplinés. Le "Régent" était un personnage important dans la vie sociale.<br /> - Je ne fais pas d'autre corrélation entre les deux cas évoqués que les réactions différentes des deux profs, pourtant tous deux d'un naturel autoritaire<br /> - Après les excuses du prof pour la gifle, ne t'y trompes pas, il ne s'agissait pas de peur, mais vraiment de respect pour ce prof qui avait admis s'être trompé.<br /> <br /> - Le contexte dans lequel vivaient les profs n'a rien à voir avec l'actualité. C'était il y a 40 et 50 ans.<br /> - Il ne faut pas voir dans l'attitude de l'ado une pensée tordue et démoniaque. Il a simplement reproduit à l'école ce qu'il vivait au quotidien à la maison, depuis sa plus tendre enfance où<br /> l'éducation se faisait en expliquant, en motivant les nécessités de tel ou tel comportement.<br /> - Le prof était pris dans un schéma de pensée psycho-rigide: "On ne discute pas ce que je dis, point barre."<br /> (c'était alors une attitude courante). Alors que le môme était dans un tout autre modèle éducatif.<br /> - Pour ce qui est de la peur de perdre la face, j'ai assez côtoyé les enseignants de tous niveaux, et c'est ainsi qu'ils le verbalisaient: "Tu te rends pas compte Reynald du stress dans lequel on<br /> vit, une erreur de ma part et toute l'année scolaire est foutue..."<br /> - Je n'ai en effet jamais abandonné les idéaux de ma jeunesse.<br /> <br /> - Pour ce qui est de l'arbitraire, tu as raison, je n'ai jamais pu l'encaisser. L'admettre, c'est admettre toutes les dérives politiques.<br /> Peut-on admettre l'arbitraire d'exterminer les Juifs, les homosexuels, les Roms et tant d'autres?<br /> Non, bien sûr, alors il ne faut pas tolérer l'arbitraire parce qu'il n'a pas de limites. Ce n'est pas marqué dans le mode d'emploi que dépassé une certaine dose, il devient toxique.<br /> C'est grave si on donne à l'école le soin d'apprendre à supporter l'arbitraire. L'école de la République, Une, Indivisible prônant la Liberté, l'Egalité et la Fraternité ne peut pas avoir pour<br /> vocation d'apprendre l'arbitraire aux enfants. Ca me révulse. En faisant ça, l'école rate sa vocation. Elle prépare les individus à se soumettre aux lois du libéralisme sauvage.<br /> S'il est normal qu'un prof abuse de son autorité, il est aussi normal qu'un patron pousse son personnel dans la dépression voir le suicide.<br /> J'attends plus et mieux de l'école. D'autres voies sont pourtant possible....<br /> <br /> Mais je crains que l'on ne puisse avoir un consensus sur ce sujet:-) Je suis plutôt pour une solution Summerhill ou Ivan Illitch que l'école actuelle qui est en état de faillite avérée:<br /> Coût exorbitant, profs à la dérive et résultat parmi les plus nuls d'Europe. Avec en corolaire un chômage record des jeunes.<br /> Bises participatives.
Répondre
M
<br /> <br /> conclure? déjà?!!!<br /> <br /> <br /> comme tu veux, on a tout notre temps, on peut y revenir dans deux mois si on veut, ici, ya rien qui presse!!<br /> <br /> <br /> bon je sais que mes réponses étaient longues Reynald, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas à toi que c'est attribué, la première phrase que tu relèves, c'est bien moi qui ai soutenu la thèse de<br /> la goguenardise que l'enfant a, à provoquer par ce biais... biais auquel les profs sont parfois confrontés, de l'effronterie de l'ado à se poser en donneur de leçon(s).<br /> <br /> <br /> je le répète, on peut avoir parfaitement raison sur le fond et se tromper sur la forme, et mal choisir le ton et le moment, mal évaluer les conséquences par ex ici de donner la leçon à<br /> son prof en public, il s'agit bien là d'un acte délibéré de marquer des points, de "déquiller" son prof en public, Reynald, j'ai l'habitude, il ne s'agit pas que de faire entendre sa<br /> cause au prof, ça, ça peut se faire après le cours, il s'agit de marquer des points devant des spectateurs vecteurs d'intégration pour l'ado... pas la peine d'essayer de défendre une posture<br /> autre, si? je pense que tu peux entendre cette part de la vérité de l'instant choisi.<br /> <br /> <br /> je ne discute pas de la vérité et de la nécessité du recul sain pris par l'enfant, mais de sa part de responsabilité dans la réaction suscitée alors que justement le prof était<br /> dans un a priori négatif, légitimé par la récurrence inlassable de ces comportements.<br /> <br /> <br /> Comment imaginer en effet ce recul (froid et détaché donc), cette lucidité sur les émotions de l'autre et pas sur ses intentions à lui? ça n'a pas de sens... il semble très cohérent ce gamin!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> j'ai bien compris le contexte des ex pris et je l'ai dit aussi, t'inkièt. Et je me sers de ces contextes justement pour dérouler l'argumentaire de la fronde, d'autant plus sûrement que la marge<br /> était basse à l'époque! Aujourd'hui, on pourrait poser un doute, compte tenu qu'il y a bien plus de marge qu'il n'en faut...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> pour la gifle, je comprends bien le respect Après les excuses, mais le résultat obtenu Avant les excuses est celui de la crainte. Le respect est venu après, et<br /> il aurait pu ne pas venir, sans ces excuses, j'ai bien compris. Mais c'est bien d'y revenir, nous n'avions peut-être pas été clairs dans cet échange sur cet exemple.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> il ne s'agit pas de prendre à nouveau le contrepied (qui t'appartient sophistement) en disant que l'attitude ou la pensée de l'ado sont, je te cite toi "démoniaque et tordue"(s).<br /> <br /> <br /> cet abus est le tien et tendrait à rendre mon propos abusif, ce qu'il n'est pas.<br /> <br /> <br /> on parle de goguenardise, et non d'infatuation<br /> <br /> <br /> on parle d'égo de représentation de l'ado et non de volonté de domination diabolique ou perverse<br /> <br /> <br /> soyons clairs à nouveau.<br /> <br /> <br /> je tenais à corriger cet excès qui est ici le tien.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> j'ai bien pris note du cas particulier de cet enfant par ailleurs, dont l'éducation particulièrement axée sur une saine communication et du respect, sans projection parentale, était pionnière<br /> pour l'époque, et comme pour tous les pionniers, il y a la difficulté de passer de l'absolu, du monde idéal des bisounours intrafamilial dans l'expérimentation engagée, au monde relatif<br /> particulièrement hostile à ces expérimentations et qui se fait tirer les oreilles pour progresser... et là, je sais aussi de quoi tu parles... puisque j'ai le nez dedans en terme d'éducation avec<br /> nos schtroumpfs... oh pas que nous ayions appliqué une éducation idéale, selon un schéma précis et pré écrit, mais les améliorations progressistes engagées, adaptées à leur surdouance x5 modèles<br /> haute couture!! pas facile tous les jours de combattre les réticences quasi réac de l'éducation nationale, tout en manifestant le plus grand respect pour cette institution hautement gauchiste...<br /> (lol) un grand écart parfois délicat, mais l'humanité des contacts permet de garder la tête froide et le coeur chaud.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> j'entends bien aussi la description du caractère psycho-rigide du prof. Mais on oublie trop souvent que la psycho-rigidité inclut aussi les caractères et comportement relativistes, souples,<br /> anarchistes... on peut être furieusement fanatique et rigoriste à appliquer la souplesse et la tolérance... si paradoxal que ça paraisse, et noyer le bébé avec l'eau du bain, perdre de vue le but<br /> sur le chemin en butant sur le premier caillou<br /> <br /> <br /> ici, ne nous y trompons pas, il se passe que, au nom du comportement idéal du prof que l'on observe et que l'on voudrait voir actualiser, on s'ingénie à corriger le prof avant l'élève. <br /> <br /> <br /> comme si on valorisait le fait de voir les erreurs chez les autres, y compris ceux qui sont là pour vous aider à ne pas en faire ou à voir les autres. et qu'on relègue le fait de se remettre en<br /> question "comment m'y suis-je si mal pris, qu'on n'entende pas ce que je veux exprimer, qu'on me refuse ce qui me semble défendable, se pourrait-il que j'aie grillé une priorité, que j'aie<br /> surévalué le champ des possibles ou mal projeté les conséquences de mon attitude en contexte?"<br /> <br /> <br /> c'est un peu comme si l'on attendait d'être parfaits pour commencer à bien faire, comme si l'imperfection du prof légitimait qu'il ne soit pas écouté pour le sens avant la forme, c'est proprement<br /> insensé.<br /> <br /> <br /> le but n'étant pas que le prof, imparfait comme chacun, ou disons pas infaillible, reçoive publiquement des leçons de ceux à qui il en donne, dans un contexte où la majorité moins un élève ne<br /> fonctionne pas ainsi...!!! <br /> <br /> <br /> le but étant que tous les élèves, y compris celui auquel le standard "psycho-rigide"/normatif de la méthode de transmission, soient "enseignés", càd accèdent aux connaissances transmises dans un<br /> contexte favorable à chacun, càd que nul ne perturbe les apprentissages des autres.<br /> <br /> <br /> ce but là est perdu de vue dans ce tracas de la forme. Non que ça ne soit pas important, mais ici on fait une erreur de priorité entre le fond et la forme, entre l'urgent et<br /> l'important.<br /> <br /> <br /> il est urgent de rétablir l'ordre et le calme nécessaire au suivi du cours (encore une fois l'ex est extirpé de son contexte, rien ne paraît de ce qui précède l'échange, y<br /> compris dans le climat général de l'année, et explique sans nul doute l'exaspération et la précipitation de l'intervention du prof passablement exaspéré)<br /> <br /> <br /> Il est important de reprendre la discussion après le cours pour justifier ce qui se doit, éclaircir ce qu'il faut et négocier les amendements de part et d'autres, après<br /> expressions des attentes respectives et rappels des pré-requis signifiés et acceptés à l'entrée dans l'établissement par les deux parties. Et nul besoin -tout au contraire- comme ici de narguer<br /> littéralement le prof en déguisant souplement un "je vais le dire à mon père, et il va vous remonter les bretelles, votre hiérarchie ne vous soutiendra pas, je le connais, il a les arguments pour<br /> vous détruire"... j'abuse volontairement, hein, c'est entendu. Mais dans la projection de l'enfant, qui a appris à dire cette part d'ombre poliment sous le couvert de "s'affirmer", c'est bien ce<br /> qui se passe... entendons-nous bien, ce n'est pas "diabolique", c'est un développement standard propre à l'adolescence. J'imagine aisément que dans ce désir d'apprendre la communication propre et<br /> saine, il n'y a pas la volonté de faire sauter l'adolescence et ses apprentissages d'opposition, parfois rudes. Et il est capital de ne pas permettre n'importe quelle forme d'opposition, si fine<br /> soit-elle, qui crée des externalités négatives et nuit à l'autre de gré ou de force:<br /> <br /> <br /> - je fais ce que je veux, tu te tais et je nuis à ton cours de façon indirecte parce que d'autres vont interprêter qu'ils peuvent en faire autant, sans souci de contexte et de fonds, <br /> <br /> <br /> - tu interviens sur ce que je fais et je te fais perdre du temps de ton cours, permettant directement du désordre et donnant l'ex de ce qu'il faut faire pour agacer le prof, si l'on veut prendre<br /> le pouvoir sur le déroulement de son cours<br /> <br /> <br /> - on notera que si le prof intervient calmement, il n'est pas à l'abri d'ergotages, justifications alambiquées et autres tirades drôlatiques ou facétieuses visant, aussi aimablement que possible<br /> à prendre le pouvoir sur le cours de toutes façons, "puisqu'on s'y ennuie"...(avec possible discours qualitatif à la clé sur l'art et la manière d'intéresser les élèves...)... l'intérêt à la<br /> distraction étant toujours du côté de l'élève, que ce soit par manque d'attention, par ennui ou par désoeuvrement pour cause de vitesse d'éxécution ...<br /> <br /> <br /> il est important que ce jeu de pouvoir soit perçu comme loin de l'empathie et du respect de la fonction de prof et de ses exigences et prérogatives quant au déroulement de son travail, sous sa<br /> responsabilité. Respecter le travail des gens, ne pas s'ingérer dans leurs priorités au nom de son nombril, est une leçon que beaucoup d'adultes n'ont pas apprise... c'est de ceux-là qu'on se<br /> sépare (professionnellement, amoureusement, etc...), ils ne comprennent pas que respecter les gens passe aussi par respecter leur travail, et leur présenter des réserves respectueuses, sans<br /> remise en cause publique, par ex.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bon maintenant, il y a un truc que je n'encaisse pas moi non plus, je te le dis tout ce go, c'est la généralisation de l'individu à l'ensemble, l'amalgame communautaire ou professionnel, "tous<br /> des salauds", "tous les mêmes", "ah ces hommes/profs/keufs"...etc...<br /> <br /> <br /> étendre l'expérience personnelle à l'ensemble est une forme primaire de populisme, et pas pour sa forme la moins discutable. L'expérience personnelle peut donner des catégorismes, asseoir des<br /> méthodes, de la prudence, de l'humilité, mais jamais supplanter le discernement, la circonspection ni alimenter le débat autrement qu'en étayant d'exemples et non tenir lieu d'argument principal.<br /> jamais. c'est la limite du sophisme abusif dans la pratique de la rhétorique propre à élargir ou à raccourcir les débats, selon nécessité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> oui, justement, reynald, un cas particulier, cet enfant était un cas particulier, et nul n'est tenu, y compris dans l'enseignement de deviner qu'on froisse le cortex d'un cas particulier dans le<br /> cadre d'un ensemble qui s'adapte et se plie plus ou moins volontiers à la méthode en vigueur (si discutable soit-elle), ça vaut pour le code du travail comme pour le réglement scolaire,<br /> d'ailleurs... ou pour le déroulé de la justice,...<br /> <br /> <br /> oui, bien sûr, le fond c'est de discuter de la méthode, mais la forme dont on t'aura parlé dans cette verbalisation est le nerf de la réussite à transmettre. Tu ne peux pas, toi Reynald, te<br /> substituer à la démarche personnelle d'un prof, quel qu'il soit, à connaître ses propres limites (pas les tiennes) dans<br /> son contexte et à gérer avec ses failles au mieux des intérêts des enfants, et veiller à leur<br /> transmettre coûte que coûte, quitte à ce que la méthode elle-même lui pèse, d'ailleurs. Ils ont raison, les profs, dans l'ensemble, car c'est leur expérience, leur vie, leurs paramètres, leur<br /> gestion émotionnelle. Et la structure que tu appelles psychorigide est aussi celle qui leur donne l'échine et la solidité nécessaire à durer dans le métier, ô combien difficile le plus souvent.<br /> <br /> <br /> leur intelligence de vie à faire avec ce qu'ils sont, eux et pas les autres. Tant qu'il y a un adulte pour plus de 10 ados, on ne peut espérer une éducation à la demande, et considérer l'individu<br /> prioritaire au collectif, ils le savent bien. Il s'agit d'un compromis éducatif. Moche? ah oui, ça c'est sûr. Et c'est pour cela que je m'apesantis là-dessus d'ailleurs.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> je te retrouve sur le fait de ne pas abandonner les idéaux de la jeunesse (pourquoi "de la jeunesse", on continue de les améliorer dans le temps, nom d'une pipe en bois!!! lol, ils sont plus<br /> beaux encore aujourd'hui, qu'hier!! les utopies agrémentées de pragmatisme!!!)<br /> <br /> <br /> et c'est là qu'en effet on peut passer du pessimisme constructif et plus ou moins joyeux<br /> <br /> <br /> à un optimisme soucieux et participatif! <br /> <br /> <br /> il ne s'agit pas de critiquer unilatéralement mais de participer, oui, Reynald, seulement dans ta présentation de l'exemple choisi, tu participes tout seul d'un seul côté, et n'engage pas de<br /> reconnaissance positive de la participation de l'adulte prof au couvert que tu ne valides pas son choix... il n'était pas dans la posture de valider ou pas le choix de l'enfant, il était dans la<br /> prérogative, dans l'obligation morale à gérer au plus vite un problème technique de taille: gagner du temps de cours disponible et de l'attention.<br /> <br /> <br /> et c'est justement dans le désaveu de ce type, dans cette confusion de genre qu'on rend les profs désabusés et qu'on perd toute possibilité de les amener à faire autre chose que "leur job à<br /> moindre frais de stress personnel..."<br /> <br /> <br /> ne pas décourager les bonnes intentions, sous couvert d'externalité négative malheureuse. il y a un temps pour tout, il fallait discuter sans parti pris, et ne pas céder au mieux parlant, ici le<br /> parent et l'enfant structuré, qui n'ont pas eux, à assumer les conséquences sur la classe, la qualité du travail fait et reçu, le restant de l'année, au nom de l'intérêt d'un seul (rappelons<br /> qu'il est l'exception comportementale parmi les élèves qui ne changeront pas d'un coup de baguette magique, sans changer d'environnement éducatif chez eux par ex)<br /> <br /> <br /> car enfin, c'est le prof qui enseigne avec ce qu'il est, et il est sage/sain/mature, avant d'enseigner, de savoir quelles sont ses propres limites (sans pour autant s'étiqueter et se récuser le<br /> droit d'évoluer, bien sûr) afin d'organiser au plus lucide de ce qui nous est possible.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> maintenant, l'épineux sujet de l'arbitraire. J'ai pris ici une posture, faisant fi de penchants personnels, au profit du débat le plus impartial possible... hem.<br /> <br /> <br /> prenons un autre ex épineux en parallèle, parce qu'il semble plus évident, surtout si tu as du mal à encaisser le précédent tout nu (l'exemple, pas toi...!!!): la frustration? (non pas celle de<br /> ne pas te voir tout nu... rhoooo) ce n'est ni bien ni mal, c'est un fait. il est donc nécessaire de l'enseigner, d'y préparer, elle permet de procéder à des choix, de poser ses désirs, d'être<br /> réaliste, etc... <br /> <br /> <br /> revenons arbitrairement à l'arbitraire après ce frustrant parallèle <br /> <br /> <br /> tu dis arbitrairement dans un sophisme par pétition de principe "l'admettre, c'est admettre toutes les dérives politiques"<br /> <br /> <br /> je ris, j'aimerais bien te voir poser un argument sur le sujet, tu n'as posé que des extensions odieuses qui t'appartiennent, en faux procès d'intention. bouh c'est vilain le sophisme arbitraire<br /> par frustration, Reynald, la vérité c'est que non content de ne pas encaisser l'arbitraire, tu imposes ton mépris de l'arbitraire en le réduisant à des exemples l'invalidant... penses-tu avoir<br /> été exhaustif ou positif ou bien t'être réduit à tout ce que tu pouvais trouver de négatif et de négatif seulement? je te poses sincèrement la question.<br /> <br /> <br /> ici, tu arbitres par sophisme. ça ne tient pas lieu d'argumentaire. tu as arbitré que l'on ne pouvait utiliser l'arbitraire qu'à dessein vicieux, moralement discutable... etc...<br /> <br /> <br /> tu ajoutes " il ne faut pas tolérer l'arbitraire parce qu'il n'a pas de limites " une autre pétition de<br /> principe. Je m'inscris en faux. "il ne faut pas" est un ordre? un arbitraire sans limite de respect d'un avis contraire? ou bien me trompé-je? je sais, c'est ce qu'on appelle un raisonnement par<br /> l'absurde... oui, c'est bien ça.<br /> <br /> <br /> il ne tient qu'à nous de poser les limites, arbitraires s'entend!!! rends-toi compte, comment dire qu'une limite n'est pas arbitraire, Reynald? elles le sont toutes, comme elles sont souvent<br /> contournables, d'ailleurs...<br /> <br /> <br /> en récusant l'attitude du prof jugée arbitraire, tu as arbitré qu'avec l'exception naissait arbitrairement une obligation d'adaptation qui viendrait non de la réflexion du prof mais de<br /> l'injonction de l'élève, soutenu par son père, puis par la hiérarchie... n'est-ce pas là le fonctionnement arbitraire de la sujétion? où est la limite de la liberté de l'humain-prof à évoluer à<br /> son rythme? où est la limite de l'asservissement aux désirs d'autrui, dans le cadre de rigidités tenues pour nécessaires par ceux qui lui auront appris son métier? la question est purement<br /> philosophique ici...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> donc reprenons, la république en soi prône la liberté, mais impose les limites de son exercice<br /> <br /> <br /> la république prône l'égalité alors qu'il ne lui appartient pas de réaliser ce que la nature elle-même ne peut, on ne peut qu'être équitable tout au plus et respectueux des<br /> nécessaires différences sans poser d'échelle de valeur sur ce qui nous rend naturellement différents.<br /> <br /> <br /> la république prône la fraternité... ben en vlà une idée qu'elle est bonne? fraternel avec ceux qui ne sont pas nos égaux, avec ceux qui ne sont pas libres d'une foi qui n'est<br /> pas la nôtre? vraiment? allez, voilà une idée qu'elle est bonne...<br /> <br /> <br /> à suivre de près tout ça.... !!!  :o)<br /> <br /> <br /> bon, mais tu as dit " la république ne peut pas avoir pour vocation d'apprendre l'arbitraire aux<br /> enfants. Ca me révulse." c'est aimable de préciser ta position, mais qui a dit que la république avait<br /> cette vocation? hein? tu me cites quelqu'un que je puisse me révulser avec toi? pourquoi trouves-tu des écritures étendues d'extensions et supputations d'interprétations abusives qui te donnent<br />     l'excuse d'exprimer de pareilles extrémités de sensation? ho! on se calme Reynald avec les sophismes!!! mdr mdr mdr<br /> <br /> <br /> non mais sérieusement Reynald tu t'emballes un peu vite là, personne ne donne à la République la vocation d'apprendre l'arbitraire que tu décris, mais de l'enseigner comme la nécessité d'arbitrer<br /> dans la justice, dans les choix de vie de société, comme décider arbitrairement que les décisions se font à la majorité et que la minorité doit se plier à la majorité, même si parfois la majorité<br /> manque de clairvoyance ou est manipulable... par ex... (je te laisse réfléchir à cette notion de démocratie par les urnes...), la République doit enseigner l'arbitraire et l'arbitrage qui<br /> permettent de structurer l'éducation, à la maison par ex, et de déterminer très rapidement les priorités dans un choix d'opération au service des urgences chirurgicales... l'arbitraire y sauve<br /> des vies... la solution choisie n'est pas toujours la bonne, on le sait après coup mais reculer un choix parfois engage le pronostic vital.<br /> <br /> <br /> la nature a décidé de tas de choses arbitraires, prévisibles souvent, mais inarrêtables... des volcans, des typhons, des saisons, ... un sexe de l'enfant qui se décide hors de notre volonté, de<br /> notre mental (je ne parle pas ici de désir inconscient, hein), l'heure de naissance d'un bébé... tout ce qu'il nous faut accepter comme arbitraire faute de pouvoir comprendre, prévenir ou<br /> infléchir... il en va justement de la dose de frustration qu'on ressent exagérément par rapport à d'autres... face à des choses sur lesquelles pourtant on n'aura jamais la main...<br /> <br /> <br /> j'abrège, mais ici, reculer le temps du choix dans le cadre d'une heure de cours, pour éviter l'arbitraire à un élève, engageait la réalisation complète d'un cours.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bon après tu déclines les assertions sans fondement puisque le fondement est un sophisme abusif... donc je ne m'apesantis pas sur la vocaion, la soumission au libéralisme et tout l'toutim<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> tout est dans la mesure. Ce n'est ni en mentant sur la réalité des mésusages de l'arbitraire ni en s'interdisant l'usage de l'arbitraire, qu'on va protéger nos enfants de<br /> l'arbitraire<br /> <br /> <br /> est-on supposé le faire d'ailleurs, juste parce que ça révulse, par ex, Reynald (hohoho)<br /> <br /> <br /> par analogie plus douloureuse encore, on ne protègera pas la jeunesse du nazisme du racisme ou de quoi que ce soit en ne l'enseignant pas (faire attention sans doute à la notion<br /> d'enseigner, ... enseigner ne veut pas dire uniquement "éduquer à la pratique de", mais apprendre, montrer, transmettre la connaissance de...!!! de là tes ulcérations précédentes<br /> sans doute...)<br /> <br /> <br /> on ne réglera pas la justice sans passer par des lois sous couvert que certaines sont inapplicables en l'état, insuffisantes, obsolètes ou trop floues... je te rappelle l'ineptie de la<br /> suppression de la loi sur le harcèlement sexuel récemment... ou comment jeter le bébé avec l'eau du bain une fois encore...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> pour revenir à l'enseignement, oui d'autres voies sont possibles, là n'est pas l'achoppement.<br /> <br /> <br /> il s'agit juste de régler le paramétrage de "participation", rien ne se fera sans considérer les marges, dans l'éducation des familles, dans le cursus des profs, dans les moyens techniques, dans<br /> la diversité culturelle, etc... <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> il ne s'agit pas de consensus, Reynald, mais de proportion, d'égalité de considération due à chacun des intervenants de ton exemple, de refus de stigmatisation stéréotypée en échange d'une<br /> attente stérétotypée, de rejet de l'expérience personnelle, étendu du contexte à l'ensemble et tenue pour argument et non comme base de débat,<br /> <br /> <br /> il s'agissait d'étendre la notion de respect et de responsabilité à toutes les parties<br /> <br /> <br /> il s'agissait de saisir le sujet pour évoquer l'état frustrant et arbitraire de l'éducation et possiblement d'engager des options pour le futur, dans le respect des attentes et des possibles<br /> <br /> <br /> il s'agissait d'éradiquer les partis pris d'où qu'ils viennent pour faire le tri dans les écueils et les tromperies de l'éducateur et du postulant plus ou moins consentant à être éduqué... qui<br /> lui souvent trouve arbitraire l'idée de l'être de façon formatée...<br /> <br /> <br /> comme si un musicien ne faisait pas ses gammes, n'apprenait pas les contraintes, les limites, l'arbitraire du langage musical, la frustration des limites de son corps (écartement des doigts,<br /> douleurs musculo-squelettiques...) avant de maîtriser assez son instrument et ses compétences pour être libre et créatif... :o)))<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bises participatives, passionnées et raisonnables, dans cet échange de choix, Reynald,<br /> <br /> <br /> un grand merci, particulièrement pour ta lecture patiente et la générosité sincère et confiante de ce que tu livres en partage<br /> <br /> <br /> <br />
R
PS:<br /> Bises<br /> Reynald
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M
<br /> <br /> ah bah, euh, oui bien sûr, bisous aussi... hein, j'en accepte volontiers la suggestion, la sujétion même... <br /> <br /> <br /> <br />
R
Mouais, mais qui est censé avoir une réaction adulte entre le prof et l'élève?<br /> Un enfant n'est pas un être inférieur. Il mérite le même respect qu'un adulte et le prof n'aurait jamais parlé ainsi à un adulte. L'autorité, ce n'est pas ça.<br /> <br /> A une remarque inamicale, l'ado avait répondu calmement, mais sans s'écraser. C'est ce que le prof n'avait pas supporté. Au départ en tous cas, il n'y avait pas de provocation mais pour les profs<br /> de ce temps-là, le regarder dans les yeux était déjà un défi d'autorité. En bref, le prof avait eu une réaction de caractériel.<br /> <br /> Pour ma part, tant que l'enfant garde un dialogue courtois et ouvert (ce qui était le cas), il n'a aucune raison de s'écraser devant l'autoritarisme de certains adultes. Un bon pédagogue n'aurait<br /> jamais eu une telle réaction.<br /> Il aurait pu lui demander s'il était sûr d'avoir consacré assez de temps pour relire son travail, par exemple.<br /> Il aurait pu admettre aussi que l'élève réponde à une question, même si cette formulation interrogative se voulait n'être qu'une remise à l'ordre (avant même de savoir s'il y avait eu<br /> désordre).<br /> <br /> Ce prof, comme beaucoup, avait la hantise de perdre la face devant ses élèves, pensant à tort qu'être pris en flagrant délit d'erreur lui saboterait son autorité.<br /> <br /> J'ai vécu indirectement exactement le contraire:<br /> En dernière année d'école (15-16 ans) J'ai eu un prof classé comme atypique mais extrêmement sévère. Il fallait que ça barde dans la classe. Hors des interrogations, il n'y avait que les mouches<br /> qui pouvaient faire du bruit. Mais partant de là, nous avions droit à toutes sortes d'expériences pratiques que ne faisaient pas les autres profs. Pour une classe dite "technique", il avait amené<br /> un moteur de vieille bagnole qu'il faisait tourner pour nous expliquer comment ça marche, par exemple.<br /> <br /> Depuis deux ans, j'étais (avec un autre prof) avec le même voisin de table. Nous pratiquions, bien avant que ce soit à la mode, les travaux en groupe. Je faisais les math, et lui la géométrie. Au<br /> vu et au su du prof qui avait compris ce que rationalité veut dire.<br /> A Pâques, fin d'année scolaire, le copain va faire du ski et se casse une jambe.<br /> A la rentrée, je suis seul à découvrir le nouveau prof.<br /> Lors de travaux de contrôle, il voit que je suis le seul de la classe à utiliser la règle de trois.<br /> Quelques semaines plus tard, mon pote rejoint la classe, et utilise, lui-aussi, la règle de trois.<br /> Ce prof avait l'habitude de donner des calculs à faire chez-soi, seul et sur la confiance. Juste, c'était 10/10; faux = pas de note.<br /> Le lendemain, le prof ne trouve que... 2 réponses justes, et les deux utilisant la règle de trois.<br /> Le copain est appelé au pupitre et accusé d'avoir copié. Dénégation du copain, car il n'y avait pas eu de triche.<br /> Tu as copié - non Monsieur,<br /> Tu as copié - non monsieur,<br /> etc.<br /> finissant sur des gifles à chaque nouvelle dénégation; jusqu'à ce que le copain dise oui.<br /> Un mois plus tard, le prof l'appelle au tableau et lui pose un problème. Le copain tire sa barre de fraction, pose les chiffres et procède à la simplification.<br /> Le prof regarde et il s'en suit un dialogue un peu surréaliste dans le contexte scolaire(surtout en ces temps reculés):<br /> - Avais-tu vraiment copié?<br /> - Non Monsieur.<br /> - Alors pourquoi tu m'avais dit que oui?<br /> - Parce que j'en avais marre de prendre des baffes.<br /> - Alors je te prie de m'excuser, je m'étais trompé sur ton compte.<br /> Pour une classe réputée alors difficile (ce qui ferait bien rire les profs de maintenant) et pour tous les élèves envers ce prof, c'était RESPECT.
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M
<br /> <br /> mouais, comme tu dis... tu tournes autour du pot, non? tu n'as pas infléchi d'un iota le point de vue de l'enfant, ni chopé une miette des objectifs du prof, hors l'hypothèse d'un simple coup de<br /> calcaire injuste. Tu m'arrêtes si je me trompe dans ma lecture, là...<br /> <br /> <br /> il y a un parti pris de poser exclusivement l'attention sur le respect du prof dû à l'élève<br /> <br /> <br /> est-ce raisonnable...<br /> <br /> <br /> ..et non, en parallèle indissociable, sur le respect des élèves dû au prof, non respect collectif provocant des débordements possibles, injustes sans doute, mais compréhensibles. C'est comme<br /> s'insurger de la fumée quand on met le feu... taxer de susceptibilité quelqu'un qu'on prend soin de collectivement provoquer... c'est un jugement pipé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - on est d'accord sur la priorité attendue du juste comportement chez l'adulte.<br /> <br /> <br /> mais faut pas que ça devienne une marotte exclusive qui occulterait la progression du juste comportement de l'élève et les limites de l'élève, tant dans son comportement que dans son expression<br /> personnelle en contexte. ou quant à la place et à les valeurs de son jugement.<br /> <br /> <br /> on rappellera qu'un cours ne donne que peu de place à la discussion personnelle ou aux délibérations sur les cas particuliers. Ce contexte particulier de communication donne lieu<br /> à beaucoup d'arbitraire sur base de prérequis qu'on ne peut pas systématiquement remettre en cause, à chaque cours, et qui ne peut forcément pas systématiquement satisfaire aux<br /> exigences relationnelles de chacun. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - non l'enfant n'est pas un être "inférieur", mais il n'a pas non plus, comme dans l'ex évoqué, à donner des marques de positionnement supérieur, au nom d'une analyse plus juste et détachée de la<br /> situation,<br /> <br /> <br /> particulièrement parce que "enfant", il n'a pas la vision de la responsabilité globale et doit la développer. Là aussi, il faut voir à ne pas concevoir le sophisme d'opposition binaire "il n'est<br /> pas inférieur" comme un contre argument valide, il ne l'est pas. C'est une remarque à part, complémentaire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - Le respect dans ce contexte, je l'ai détaillé, est de considérer l'intervention du prof dans son ensemble et pas juste par le prisme nombrilique de l'enfant,<br /> <br /> <br /> ...ni, en tant qu'adulte, d'idolâtrer le statut d'enfant privilégié, fragile, faible, à protéger contre un prof supposé acariâtre, ça merci, c'est une posture dont on prend beaucoup le parti<br /> aujourd'hui. Mais pourquoi? Il y a des raisons à cela, l'éducation est très en retard il est vrai. Mais ce n'est pas tout ou rien, n'est-ce pas... ce serait jeter le bébé avec l'eau du bain.<br /> <br /> <br /> et ce n'est pas non plus "une affaire personnelle" ni de prof ni d'élève.<br /> <br /> <br /> d'autant qu'à y regarder de près, le respect des élèves pour le prof se cultive déjà à la maison, sans donner à l'enfant, par généralisation abusive, ou par crainte en rapport à sa propre<br /> histoire, une idée déviée "du" prof type bas du bulbe et excessif, arbitraire abusif et obtus etc... etc... il est important de rappeler que l'humain prof n'est pas inférieur aux parents, qu'il<br /> n'est pas un ennemi de l'enfant<br /> <br /> <br /> enfant qui saisit l'intérêt de l'école et respecte la fonction d'enseignant et l'éducation en collectivité, même si, par ailleurs, il n'apprécie pas humainement la personnalité du prof.<br /> <br /> <br /> Il me semble totalement contreproductif, tant individuellement que collectivement, de laisser penser que le jugement de personne sur le prof prime sur le respect de la fonction et celui des<br /> considérations sur l'encadrement, ce qui inviterait l'enfant à se sentir supérieur par son jugement, et à imaginer son individu supérieur à l'ensemble et donc à chaque autre individu. En<br /> méprisant l'incidence de son intervention sur le suivi du rapport prof-élève durable et le respect des autres élèves, en méprisant les notions d'empathie et de responsabilité conjointe au<br /> désaccord, au profit du jugement de personne sur l'interaction idéale attendue du prof (et non de l'élève, on notera bien), on incite à penser que l'enfant se pose en être supérieur, peut le<br /> faire, et peut prendre la posture prétenduement égalitaire confondue avec le principe d'autogestion... rien à voir. Gérer son recul, éviter les débordements émotionnels n'est pas non plus rejeter<br /> l'empathie, la considération compréhensive des émotions de l'autre, ou sa part de responsabilité dans ces interactions.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - enfin, "voir" responsabilise. Celui qui gère son émotion et reste conscient de ce qu'il ne faut pas faire, n'est par ailleurs pas toujours conscient de ce qu'il doit. Ici, l'enfant est<br /> conscient (comme tous les enfants, mais de façon strucurée ici) du mal qui peut lui être fait, prévenu et équipé pour s'en prémunir, mais, lui, est-il conscient du tort qu'il a causé par ses<br /> mauvais choix d'expression frontale sans respect (sous couvert peut-être qu'on ne devrait pas respect à celui qui ne nous en aurait pas manifesté, hm?!!), sans regard de la réelle supériorité que<br /> donne l'expérience de vie et l'accumulation de connaissance et de pédagogie, derrière les débordements émotionnels d'humain faillible... ah si, on peut parler de manque d'humilité dans ce rapport<br /> de force validé par l'enfant dans sa goguenardise.<br /> <br /> <br /> Le prof, même pris en défaut, même provoqué, reste un adulte qui a vocation éducative, qui doit être respecté en tant que fonction d'éducation, malgré l'interaction de son émotionnel personnel,<br /> de sa fatigue, de ses failles. Ainsi, on considère aussi l'enfant, non seulement en tant qu'enfant méritant le repsect, mais en tant qu'apprenant humble et respectueux. Ce qui, on le sait n'est<br /> pas le contexte dans lequel le prof doit enseigner, son auditoire étant dans le fantasme de toute puissance, arrogant, irrespectueux des règles, et maintenant en plus, soutenu par des parents<br /> goguenards et souvent inconséquents qui contribuent à dévaloriser la fonction d'enseignant... (je généralise intentionnellement, je sais que les exceptions sont noyées dans la masse, et qu'il<br /> suffit de toutes façons de quelques trublions par classe pour générer ce mode relationnel pervers)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - "le prof n'aurait pas parlé ainsi à un adulte" ...oui, pour la simple raison qu'il est en situation d'enseignement à un enfant. Aucun parallèle n'est possible ici, avec un enseignement à un<br /> adulte. C'est fallacieux.<br /> <br /> <br /> L'adulte décide de se soumettre à l'arbitraire éducatif d'un autre adulte, il a conscience du respect des règles nécessaires, et qui plus est mobilise son attention plus facilement même en<br /> contexte bruyant d'ailleurs. Les paramètres sont totalement différents, la méthode et les prérogatives aussi.<br /> <br /> <br /> En contexte de non manifestation d'empathie dans la répétition de l'altération de l'attention collective, un adulte qui s'exprime en public manifestera des signes d'agacement, y compris s'il<br /> s'agit d'un auditoire d'adultes. En revanche, il arrivera rarement qu'un auditeur se permette de provoquer délibérément, a fortiori dans un contexte collectif déjà débordant<br /> <br /> <br /> et si d'aventure cela arrive il saura poser un "désolé, les choses ne sont pas ce que vous êtiez en droit de penser, etc..." ce que l'enfant doit apprendre à faire. <br /> <br /> <br /> et oui, tu as mis ici en avant le fait que l'enfant voit qu'on doit lui parler autrement<br /> <br /> <br /> mais cela ne lui donne pas le droit à lui de ne pas faire l'effort de communiquer mieux et de considérer d'autres éléments.<br /> <br /> <br /> Cela n'occulte pas le caractère susceptible qui priorise de faire une affaire personnelle de l'attitude du prof alors qu'elle est contextuelle et que le manque d'attention de l'élève (qui reste<br /> vrai, même si l'activité qui l'en détourne est jugée unilatéralement comme honorable) contribue à envenimer la situation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - enfin l'autorité c'est quoi? là encore tu poses un effet de style par cette réduction catégorique posée en contre argument, et je le réfute à ce titre. non, personne n'assimile le fait de<br /> crier, d'invectiver à une marque d'autorité<br /> <br /> <br /> en revanche, mépriser l'autorité de la fonction génère une souffrance de l'individu en fonction. Tu fais bien cet écart quand tu le traites de "caractériel"... en oubliant de prendre l'enfant par<br /> ailleurs en tant qu'élève ... tu en fais une affaire de personne, hors contexte éducatif.<br /> <br /> <br /> et ici, c'est l'individu qui, défait de son autorité, témoigne de sa souffrance ainsi. Il sort de la persona, de son rôle d'enseignant, parce qu'on ne l'y reconnaît pas... pour les raisons<br /> évoquées plus haut. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - tu dis: "A une remarque inamicale, l'ado avait répondu calmement, mais sans s'écraser" et j'ai détaillé en<br /> quoi je m'oppose à ce que tu décris tel. non il ne s'agit pas d'une remarque inamicale mais d'un a priori légitime du prof, a priori que l'enfant lui-même peut comprendre et saisir au moment où,<br /> noyé dans la masse des défauts d'attention, il y contribue aussi, décevant le prof qui, par ailleurs constate ce manque d'attention de la part aussi d'un bon élève (de toute évidence) ... c'est<br /> un jeu de dupe auquel se prête l'enfant, il sait que la fin ne justifie pas le moyen, et ne se l'applique pas à lui. Son attitude n'a fait l'objet d'aucune entente préalable, et le résultat de<br /> son activité n'a rien à voir avec sa nature. <br /> <br /> <br /> Imaginerait-on à l'inverse, un prof qui n'écouterait pas la question de l'enfant, ou sa réponse au supposé que ce qu'il a à faire est plus utile, plus intéressant... "excuse-moi, je comprends que<br /> tu aies un truc à dire d'intéressant, mais je suis occupé à corriger la copie de ton camarade, tu repasseras tout à l'heure..." (hem, euh, ben si ça arrive aussi,...c'est pas comme ça que font<br /> les parents aussi déjà?.. hem hem...bravo les adultes, et après on critique...)<br /> <br /> <br /> oui mais c'est là tout de suite que l'élève a une question à poser, ...comme c'est là tout de suite que le cours se déroule...<br /> <br /> <br /> le respect, c'est ça, ça passe par l'écoute. Et ce n'est pas à sens unique, à responsabilité unilatérale.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - que le prof n'ait pas supporté une réponse calme et sans volonté d'écraser est dès lors hors de propos. Le présupposé étant invalidé. L'enfant a simplement été plus fûté que d'autres dans son<br /> défi d'autorité, le fond était juste, l'opportunité rêvée, mais la pratique hautement provocatrice, tu le dis toi-même " en ce temps-là, le regarder dans les yeux était déjà un défi d'autorité ", ce simple constat suffit en lui-même pour considérer<br /> le caractère délibérément provocateur du choix d'expression de l'enfant, trop intelligent pour ne l'avoir pas su. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - tu utilises une formulation très juste "Pour ma part ", oui, pour toi, il suffit que l'enfant garde un<br /> dialogue courtois et ouvert... mais... tu n'es pas l'autre, ce prof, tu n'es pas dans son contexte, ni d'époque, ni d'autorité de l'époque, ni d'attente éducative, ni de surcharge de classe ou de<br /> niveaux peut-être, car chaque situation s'examine dans son contexte<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - "  il n'a aucune raison de<br /> s'écraser devant l'autoritarisme de certains adultes "<br /> <br /> <br /> usage sophiste d'une fort juste proposition, qui, ici, n'a rien à voir avec la choucroute.<br /> <br /> <br /> là encore cette vérité ne s'applique pas, "il n'y a aucune raison de susciter ou contribuer à l'exaspération d'un prof, pour se cacher derrière sa réaction pour justifier de la manifestation de<br /> son identité et tester son pouvoir et prendre la place du donneur de leçon, ô jouissance, à la place de celui qui est supposé les donner"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - "  Un bon pédagogue n'aurait jamais eu une telle réaction."<br /> <br /> <br /> pétition de principe. Un bon pédagogue ne généralise aucun comportement. Un bon pédagogue sait qu'il exaspère un enfant s'il se comporte en robot éducatif déshumanisé, et ferait grand tort à<br /> l'enfant à ne témoigner aucune émotion, et à repousser plus loin les limites que cherche l'enfant, à tester son pouvoir d'action sur l'émotion de l'autre.<br /> <br /> <br /> un bon pédagogue en situation de un pour Quarante élèves n'a pas le temps ni le droit de s'apesantir sur un élève pour ménager sa susceptibilité ou répondre de ses exigences personnelles du fait<br /> des exigences parentales transmises... hem hem... peut-on enfin voir d'où vient le problème là...?<br /> <br /> <br /> un bon pédagogue n'a pas la hantise de perdre face, il a la hantise de n'avoir pas la possibilité de terminer son cours dans les temps. "Perdre face" est un terme volontairement péjoratif et<br /> dévalorisant auquel tu pourrais, en bon pédagogue opposer "vouloir faire perdre la face à son prof", hein...  un bon pédagogue fait comprendre à l'enfant, qu'il n'est pas un nombril et que,<br /> si intéressante que soit son activité choisie, en cours, il écoute, il gagne même à réécouter, il demande pour exercer une activité non décidée autorisée indiquée par le prof, il apprend le<br /> respect des directives, des règles, et accepte d'être remis en question sur son choix, et de ne pas être celui qui juge seul de ce qu'il décide seul, dans le cadre d'un cours donné par son prof.<br /> <br /> <br /> un bon pédagogue, au pire, fait taire par la force de voix, pour couper court aux ergotages présomptueux et goguenards d'un élève frondeur, même si son propos se défend, ... parce que simplement<br /> la vérité générale n'occulte pas le préjudice collectif de l'instant, où la priorité est l'ordre et l'attention pour le déroulement d'un cours collectif.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - tu poses ici la causalité pleine d'a priori, d'un vieux ressenti de l'enfant qui ne s'est pas endormi en toi selon lequel le prof pense "à tort qu'être pris en flag d'erreur lui saboterait son<br /> autorité"<br /> <br /> <br /> d'abord, on l'a vu il ne s'agit pas tant d'une erreur dans l'absolu, que d'une réaction à l'erreur (dans le présupposé initial du respect qu'a l'apprenant des nécessités de l'enseignement), à la<br /> provocation individuelle dans la masse<br /> <br /> <br /> ensuite il ne s'agit pas, on l'a vu aussi d'autorité personnelle, mais de respect du cours  collectif et de respect du collectif, de la fonction, des nécessités techniques propres au<br /> déroulement du cours (peu de temps pour ergoter, négocier des particularismes de gestion du cours etc... un rapport personnel et individuel etc...). L'enfant peut apprendre à remettre à plus tard<br /> les discussions personnelles sur le caractère juste ou injuste d'une décision du prof, il y a un temps pour tout, sans que ça passe par la nécessité égotique d'avoir le dernier mot, de l'exprimer<br /> haut et fort en public et de rajouter du temps de parole dans le temps de cours, ce qui continue de causer du préjudice au prof déjà incommodé à ce titre... là est la perversité de l'effet de<br /> l'intervention "calme" mais aussi longue parce que structurée...aussi efficace qu'un bavardage ou un fronde agressive...<br /> <br /> <br /> enfin, il s'agit bien de sabotage, celui du déroulement du cours... et il faut y ajouter la provocation arrogante que constitue ce positionnement supérieur sur présupposé de prendre en faute un<br /> prof... ça s'appelle pousser à la faute. Oh c'était finaud... mais pas discret!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le fait qu'il y ait des expériences positives, qui ne sont pas légions, et que ces expériences qui plus est ne soient pas sabotées (parce qu'il y en a encore qui y arrivent), n'invalide en rien<br /> ce constat cruel de la provocation propre à l'adolescence... du reste tu évoques des classes de fin de cursus 15-16ans vs un pré-ado de 12ans... C'est à 12ans que ce re- pose le problème non de<br /> l'autorité mais de l'arbitraire. Et ce, même si ça a été bien géré dans la petite enfance avec peu voire pas du tout de caprices.<br /> <br /> <br /> L'arbitraire est une des notions de réalité collective (nécessités de notre organisation sociale, citoyenne et professionnelle...) les plus difficile à faire valider par l'humain, et pas<br /> seulement l'enfant. L'arbitraire c'est ce qui dépend uniquement d'une décision individuelle. C'est bien là un gros effort pour l'individu que de ce remettre à la responsabilité d'un tiers qui<br /> décide individuellement (même sous directives précises) des détails d'une méthode appliquée, de suivre ces décisions, de s'y contraindre, pour le bien de tous, et le plus souvent son propre bien<br /> aussi.<br /> <br /> <br /> Il faut pourtant que cet arbitraire s'installe. Bon tu me diras on peut étendre aussi le débat sur la nécessité de l'arbitraire... dans le cadre de l'auto-gestion, de l'anarchisme, etc... héhéhé<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> petit intermède sur l'anecdote "pourquoi m'avais tu dis que oui?"... méthode efficace, et totalement impensable aujourd'hui (pour la gifle bien sûr), inapplicable (contexte d'éveil au monde des<br /> ados, et de rapport à l'autorité, à la transgression et à la violence par leur "culture" notamment cinématographique...) <br /> <br /> <br /> et pourtant, dans son contexte, ça a bien marché un peu partout... j'ai des noms...!!!<br /> <br /> <br /> par contre, si respect il y avait, c'était celui des limites, pas de la personne, ni de la fonction... je n'appelle pas ça du "respect" mais de la crainte. <br /> <br /> <br /> ou bien?!<br /> <br /> <br /> note: le tout en me faisant "l'avocat du diable"... et totale abstraction d'un vécu perso en tant qu'enfant et parent, bien contrariant pour le déroulé détaché du contrepied que je prends de ton<br /> commentaire, j'espère que tu l'auras compris.<br /> <br /> <br /> <br />
M
-->> on voudrait de la justesse, oui, on en voudrait...<br /> surtout pour les enfants,<br /> les adultes après tout, peuvent accepter qu'on ne leur reconnaisse pas de circonstance atténuante<br /> un prof peut aussi, devant sa direction, dire que cet élève est une exception, qu'il a eu la chance d'être éduqué à cela correctement, que ni lui, prof, ni les autres élèves n'ont eu ce rapport à<br /> la gestion des émotions et que dès lors, sans formation correcte en ce sens, et sans éducation appuyée en ce sens (au contraire des conditionnements de ces jeunes), son attitude, sa réactivité<br /> n'était pas inconsidérée, mais rapportée au caractère proprement déplacé du "donnage de leçon en public, du désaveu d'autorité qui plus est explicité en public" auquel l'enfant à procédé, ne tenant<br /> pas compte de l'incidence ultérieure de cet acte sur le rapport de force des élèves -nombreux- au prof...<br /> ceci est un acte de rébellion propre, certes, intelligent et légitime dans son fond, certes, mais absolument mesquin et désobligeant d'irresponsabilité, comme tout autre intervention adolescente<br /> qui eût été moins sensée...<br /> <br /> la fin ne justifiant pas le moyen, moyen identique à la rébellion émotionnelle hostile: se servir du public pour humilier l'autre<br /> <br /> et cela aussi doit être pris en compte. afin que ni cet enfant, ni les autres, ne soient incités à penser qu'on peut donner des leçons en public à quiconque sans que ça n'ait d'incidence<br /> émotionnelle<br /> <br /> cet ado de 12ans devait encore apprendre une chose de plus, essentielle, il ne suffit pas que ce qu'on dit soit vrai ou utile, faut-il encore que ça reste bienveillant, ou du moins que ça ne génère<br /> pas d'incidence négative délibérée ou prévisible.<br /> c'était un premier pas.<br /> il était bon de l'encourager, mais de le contextualiser<br /> désavouer un prof? non, désavouer le choix éducatif, contextualiser l'expression de ce désaveu et inviter les deux à gérer leur désaccord.<br /> <br /> j'ai une autre lecture de ce que ce petit effronté conditionné par une éducation à contre courant a occasionné de désordre avec sa soi-disant sagesse servie au débotté:<br /> héhé<br /> je constate que le prof s'énerve non pas sans raison, mais par la force de l'habitude, qui consiste à remettre en place nombre d'enfants qui font n'importe quoi d'inintéressant, de bavardages, de<br /> désordre, d'incitation à l'agitation etc... quand ils ont fini, ou parce qu'ils ne comprennent pas.<br /> et l'enfant, lui, le sait pertinemment. il sait qu'il est une exception, il sait que le prof sera surpris, il sait qu'il sera même contrarié d'avoir eu un légitime a priori négatif, et sachant<br /> cela, il provoque par un jugement public(absolument illégitime lui aussi dans ce contexte) qui consiste à dire tout haut ce qu'il eût pu penser tout bas, et exprimer après le cours au lieu de<br /> tenter de sauver sa face devant les autres élèves... oui dire à son prof en pleine classe "vous êtes en train de vous énerver parce que"... c'est de la provocation, du manque de respect.<br /> ce n'est pas une discussion privée, un tête à tête où l'enfant exprime clairement et avec une maturité (étonnante à cet âge) son analyse afin de pacifier un rapport de force engagé à tort sur un<br /> malentendu.<br /> non c'est une remise en question de l'autorité, un manque d'empathie, voire un abus de situation où le malentendu est clairement attendu et entendu par l'enfant, voire entretenu qui sait!!!<br /> <br /> et si la réaction initiale du prof est conditionné par la fatigue et l'habitude, la suite est générée par cette perfide remarque aussi goguenarde que calculée. C'était une façon de tester son<br /> pouvoir, moins conventionnelle que celle de ses copains, mais il s'agissait bien de cela...<br /> <br /> aha on ne me la fait pas à moi, Reynald, j'ai le nez dedans, les grosses têtes, bien construites, qui s'expriment dans un langage ciselé, référencé, cultivé, qui vont à l'essentiel... mais<br /> cherchent bel et bien à faire mouche et à "marquer des points" plus qu'à être bienveillant et même si la motivation première est de "défendre son point de vue"...<br /> un ado reste un ado... à 12ans, il n'est pas bon de laisser imaginer à un ado qu'il peut continuer dans le fantasme de toute puissance infantile sur ce registre de pseudo-sagesse égocentrée...<br /> qu'il risquerait de prendre...<br /> <br /> moralité, dans un contexte de faiblesse éducative, si juste soit-on dans ses raisonnements et dans ses méthodes, l'on doit conserver son empathie, car l'erreur de l'"autre" n'exonère d'aucun manque<br /> de discernement, de responsabilité et de clairvoyance.<br /> de la conscience de soi, certes, mais de la conscience collective aussi!<br /> considérer que l'autre "réagit" mal, ne relève d'aucune sagesse, si l'on oublie de se demander à quoi il réagit, pourquoi, et en quoi on est peut-être responsable d'un malentendu, ni comment, de<br /> notre lucidité manifestée, on peut avoir la bienveillance de corriger ou d'apaiser cela.<br /> <br /> tu me diras, à 12ans, ya le temps... mouais, sauf si on te laisse penser que tu peux développer du pouvoir sur cette simple base, te détournant ainsi de la suite du développement...<br /> <br /> bises vigilantes :o))
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R
Lorsque l'on est victime d'une agression verbale, si l'on est suffisamment fort pour le faire, on peut répliquer, retourner l'attaque contre l'agresseur (ça lui fera le plus grand bien de savoir<br /> que l'on ne peut pas tout se permettre)<br /> Plutôt qu'apprendre à nos enfants à se soumettre, il vaut mieux leur apprendre à s'extraire émotionnellement du conflit, surtout si c'est un adulte qui le provoque.<br /> Cet adulte impose sa volonté parce qu'il ne peut ou sait pas convaincre du bienfondé de ce qu'il demande. Montrer de suite à l'enfant que c'est, en fait, une preuve de faiblesse et non de<br /> puissance.<br /> <br /> Une histoire authentique:<br /> le fils (12 ans à l'époque) d'un théoricien de l'autogestion (qui pratiquait assidument ses théories dans la famille) se fait vertement réprimander par le prof au prétexte qu'il fait autre chose<br /> que le travail imposé.<br /> Très calmement le gosse répond que le travail est fini et qu'il ne veut pas rester désœuvré.<br /> Le prof se fâche et monte le ton.<br /> L'élève lui dit: "Je constate que vous êtes en train de s'énerver sans raisons puisque le travail est fait".<br /> La discussion se poursuit, le prof sort complètement de ses gonds et distribue des heures de colle. Ce à quoi l'élève répond:<br /> "J'ai pris note que vous m'avez donné des heures d'arrêt. J'en discuterai avec mon père et nous verrons quelle suite y donner."<br /> Le prof fut désavoué par sa direction, c'était dans une école suisse, il y a 40 ans.<br /> Bises autogérées<br /> Reynald
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