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Coucou les amis.. ça fait un bail...
arrêt sur images, relectures, introspection... prendre le temps
...quand le temps vous prend...
tout un programme
Pour citer Pierre Rabhi " j'espère que mes propos auront eu la résonance juste. j'ai souhaité un échange de coeur à coeur, de conscience à conscience, sous l'égide d'une raison libre de toute affirmation péremptoire, de tout préjugé" ...mais pas toujours de toute accusation...
"Hors de tout précepte ou dogme, un credo s'affirme aujourd'hui en dépit des apparences: nous pouvons réaliser le monde meilleur auquel nous aspirons si nous le voulons de tout notre être. Cette utopie nécessite une puissante détermination, car il faut surmonter le découragement dont nous menace la démesure des problèmes à résoudre. C'est la raison pour laquelle..." moi aussi j'ai adopté "la légende du colibri:
FAIRE NOTRE PART."
Je vous passe les détails et puis c pas une page face de bouc ou un gramme d'instant et autres murs étirés de promotion auto-personnelle de "regarde tout ce que je fais dans le détail, vé comme ma vie est remplie, keskejtemé dans ta face de tout ce que tu as pas, de tout ce que tu pourras pas faire... tu m'as vu, tumavu, tumavu??? hé, tumavu?"
Fidèle à une saine habitude ... et sans dénaturer le propos... je vous invite au partage... :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit: "Colibri ! Tu n'es pas fou? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ! Et le colibri lui a répondu : "Je le sais, mais je fais ma part"
Nous croyons profondément qu'un changement de société adviendra par le changement des individus qui la composent. C'est la raison pour laquelle nous n'aurons pas recours au réflexe du bouc émissaire, vieux comme le monde, qui nous dédouanerait de notre propre responsabilité. Le poing levé et les barricades ne garantissent pas des tyrannies qui, trop souvent, ont fleuri sur le terreau des révoltes, comme l'histoire nous l'a jusqu'à aujourd'hui abondamment démontré. Certaines dictatures parmi les plus féroces ont pris prétexte, pour s'installer, d'une révolte tout à fait légitime contre l'oppression. Malheureusement, les opprimés sont des oppresseurs en devenir, et il en sera toujours ainsi tant que chaque individu n'aura pas éradiqué en lui-même les germes de l'oppression.
Nous espérons que tous nos efforts serviront de révélateur aux énergies créatives diffuses sur tout le territoire national et ailleurs, dont la fédération mettra en évidence l'ampleur, mais aussi la puissance. Nous espérons que celles-ci inspireront à la gouvernance politique des options et des décisions qui prennent en compte cette énergie omniprésente et latente, pour orienter le navire-monde vers la bonne étoile. L'humanité a désormais autre chose à faire que de s'échouer sur les récifs de ses propres aberrations. L'heure du bonheur dans l'élégance de la modération et de la sobriété a sonné. Et, encore une fois, nous n'avons heureusement pas d'autre choix!
Quand on y réfléchit sereinement et profondément, qu'y a-t-il de plus beau, de plus exaltant, qu'une oeuvre commune de création nourrie par un enthousiasme suscité par l'intelligence de la vie? Selon Victor Hugo, "Il n'y a rien de plus puissant qu'une idée dont le temps est venu". Il nous reste maintenant à vérifier si cette affirmation est juste, en nous invitant mutuellement à bâtir ensemble la société nouvelle à laquelle nous sommes de plus en plus nombreux à aspirer. Nous nous le devons à nous-mêmes mais aussi et surtout, avec une responsabilité morale incontournable, aux générations qui vont nous suivre.
Pierre Rabhi, août 2011
au chapitre Pour une république des consciences, dans Eloge du génie créateur de la société civile
proposé par mamalilou