Louis Lutz, sculpteur

Simuler sa propre nature

Maintenant elle l’aime et dès lors elle regarde devant elle avec une si tranquille confiance qu’elle fait songer à celle des vaches: mais malheur à elle! C’était là précisément son charme de paraître foncièrement changeante et insaisissable! Car il avait pour son compte déjà trop d’égalité d’humeur et de temps invariable. N'aurait-elle pas mieux fait de simuler son ancien caractère? de simuler l’indifférence? Ne serait-ce pas l’amour même qui lui conseillerait d’agir ainsi? Vivat comœdia!

Volonté et soumission

On amena un jeune homme chez un homme sage à qui l’on dit:

"Regarde, voici quelqu’un qui est en train de se corrompre par les femmes!"

L’homme sage secoua la tête et se mit à sourire!

"Ce sont les hommes, s’écria-t-il, qui corrompent les femmes: et tout ce qui manque aux femmes doit être payé par les hommes et corrigé sur eux,

car c’est l’homme

qui se crée l’image de la femme,

et la femme qui se forme

d’après cette image."

"Tu marques trop de bienveillance envers les femmes, dit un de ceux qui se trouvaient là, tu ne les connais pas!" 

Le sage répondit: 

"Le caractère de l’homme, c’est la volonté, celui de la femme la soumission, — ceci est la loi des sexes, en vérité! une dure loi pour la femme. Tous les êtres humains sont innocents de leur existence, mais la femme est innocente au 2nd degré: qui donc saurait avoir pour elle assez d’huile et de douceur ?"

"Qu’importe l’huile! Qu’importe la douceur! répondit quelqu’un dans la foule: il faut mieux éduquer les femmes!"

"Il faut mieux éduquer les hommes", fut la réponse de l’homme sage, et il fit signe au jeune de le suivre.

Cependant le jeune homme ne le suivit point.

  Louis Lutz, sculpteur

F. Nietzsche, le Gai Savoir

proposé par mamadomi

rééd° du 08 01 12

De temps en temps

Extrait du livre XI des Confessions, livre consacré aux problèmes de la création, de l'éternité et du temps, dans leur relation avec Dieu. Augustin, qui vient d'examiner le problème de l'éternité de Dieu, conclut que le temps a été créé avec le reste de la création, car Dieu est hors du temps.

Qu'est-ce que le temps? Qui serait capable de l'exprimer facilement et brièvement? Qui peut le concevoir, même en pensée, avec netteté pour exprimer par des mots l'idée qu'il s'en fait? Est-il, cependant, notion + familière et + connue dont nous usions en parlant? Quand nous en parlons, nous comprenons sans doute ce que nous disons, nous comprenons aussi si nous entendons un autre en parler.

Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment, je sais que si rien ne passait, il n'y aurait pas de temps passé; que si rien n'arrivait, il n'y aurait pas de temps à venir; que si rien n'était, il n'y aurait pas de temps présent.

Qu'est-ce donc ces deux temps, le passé et l'avenir, sont-ils, puisque le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore? Quant au présent, s'il était toujours présent, s'il n'allait pas rejoindre le passé, il ne serait pas du temps, il serait l'éternité. Donc, si le présent, pour être un temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu'il est aussi, lui qui ne peut-être qu'en cessant d'être? Si bien que ce qui nous autorise à affirmer que le temps est, c'est qu'il tend à n'être plus.

De toute éternité

Augustin examine la question de la création du monde par un être étenel hors du temps, et par conséquent l'apparition du temps.

Ce n'est pas dans le temps que vous précédez le temps: autrement, vous n'auriez pas précédé tous les temps. Mais vous précédez tout le passé de la hauteur de votre éternité toujours présente, et vous dominez l'avenir, parce qu'il est l'avenir et qu'à peine arrivé, il sera passé, alors que vous "vous demeurez le même, et que vos années ne passeront pas".

Vos années ne vont ni ne viennent; mais les nôtres vont et viennent, alors que toutes viennent. Vos années demeurent toutes simultanément, puisqu'elles demeurent; elles ne s'en vont pas, elles ne sont pas chassées par celles qui arrivent, car elles ne passent pas, tandis que les nôtres ne seront toutes que lorsque, toutes, elles ne seront plus. "Vos années ne font qu'un seul jour" et votre jour n'est pas un événement quotidien, c'est un perpétuel aujourd'hui, car votre aujourd'hui ne cède pas la place au lendemain et le lendemain ne succède pas à hier. Votre aujourd'hui, c'est l'Eternité.

Universum, Paris 1888 gravure sur bois de Camille Flammarion

proposé par mamadomi

Karin Taylor

Jésus lui dit:

"Marie!"

Elle se retourna et lui dit en hébreu:

"Rabouni!"

Ce qui signifie "Maître chéri". (Jean, XX,16)

Ce diminutif montre la relation d'affection et d'amour qui uinssait le Christ et Marie-Madeleine. C'est à elle que Jésus apparaît en premier, juste après la Résurrection. A une femme. A travers Marie-Madeleine, le Christ reconnaît la valeur de la femme. Le masculin reconnaît la valeur du féminin. Mieux, il lui accorde la primauté.

N'en est-il pas de même dans nos vies? Une action juste est souvent précédée d'un temps de réflexion, voire de repos. Elle émane de la profondeur de nous-mêmes. Avant de donner, exprimer, penser, raisonner, déduire, il est nécessaire de d'abord sentir, percevoir, recevoir, porter en soi. De même, en général, une parole n'est juste que si elle est précédée d'un temps d'écoute. En principe, le féminin reconnaît symboliquement la valeur primordiale, au sens de "venant en premier", du principe féminin.

D'autre part, la Résurrection est le symbole de la joie qui succède à la souffrance, comme un soleil toujours présent derrière les nuages. Elle est le symbole de la foi en la vie. Marie-Madeleine, incarnation du principe féminin, en est le premier témoin.

Marie-Madeleine est décrite comme une pécheresse. Et alors? Jésus disait:

"Je ne suis pas venu pour les Justes, mais pour les pécheurs."

Le verbe "pécher" en hébreu signifie "manquer sa cible". Reconnaître ses péchés, c'est donc reconnaître ses erreurs de trajectoire. C'est ajuster le tir. Et la cible selon l'Evangile, c'est la vérité et la vie. Càd ce qui en nous est vrai, vivant, authentique. En ce sens, comme Marie-Madeleine, nous sommes tous + ou moins des pécheurs. Nous pouvons ensuite faire comme elle le choix de ce qui, en nous, est du ressort de la vie. Ou de ce qui est mort (l'accumulation de richesses et d'honneurs au détriment de l'être). Aux pharisiens, grands prêtres de l'époque, le Christ lançait:

"Vous ressemblez à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au-dehors, et qui, au-dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés."

L'autre partie de nous

Les pharisiens, c'est nous quand nous sommes pétris de bonne conscience, que nous nous croyons parfaits, supérieurs, que nous nous autorisons à porter des jugements définitifs sur les autres et sur nous-mêmes. En réalité, nos erreurs, à condition de les reconnaître, sont autant de marches vers une meilleure connaissance de soi et de la vie. Une expérience dont nous pouvons tirer les leçons, parfois dans les larmes. Marie-Madeleine c'est l'autre partie de nous, qui pleure parce qu'elle est passée à côté de la vie, de sa vie.

Elle a été délivrée par Jésus de sept démons. Le chiffre 7 symbolise l'infini. Elle avait comme vous et moi infiniment de défauts, elle était imparfaite. contrairement à Marie qui, selon le dogme catholique, est née sans péché, nous pouvons sans difficulté nous identifier à Marie-Madeleine.

Les sept péchés capitaux sont l'envie, l'orgueil, la paresse, la colère, l'avarice, la luxure et la gourmandise. Selon la plupart des Pères de l'Eglise, ce sont au départ des désirs légitimes, dirigés dans une mauvaise direction. Lorsque nous y sombrons, nous nous trompons de cible.

Au lieu de viser la joie de vivre, nous visons ce qui, croyons-nous, nous permettra de l'atteindre, comme l'argent, le pouvoir, le sexe, la gloire ou même l'amour. Lorsque ces désirs deviennent absolus, notre dépendance devient absolue, comme une drogue. Libérée de cet esclavage, Marie-Madeleine a pu retrouver sa voie: la joie.

C'est le pape Grégoire Ier le Grand, Père et docteur de l'Eglise, réformateur de la liturgie, qui a souligné le premier, au VIè s., que Marie-Madeleine, Marie de Magdala et Marie de Béthanie, soeur de Marthe et de Lazare, étaient une seule et même personne. Il a ainsi rendu à la femme sa cohérence. Pécheresse -comme vous et moi-, de la résurrection du Christ. Elle nous montre ainsi un chemin de renaissance, de transformation et de libération.

à suivre...

V. Colin Simard

"Ô ami! Ce corps est sa lyre"

Kabir

"Jouez de votre luth sans corde"

koan zen

"Pour être heureux, il ne faut que l'âme et Dieu",

remarque le moraliste français Joubert.

L'ennui, c'est que l'on ne peut rejoindre l'un sans l'autre. Il fallait donc que l'on découvre un mécanisme portant notre attention vers l'âme qui soit proprement divin, afin que l'âme puisse nous porter à Dieu. Aujourd'hui, nombreux sommes nous à savoir que cette structure de connaissance est montée en chacun de nous. Tournons notre attention vers le microcosme humain et prenons connaissance de ce qu'en disaient les sages du passé:

"Ce corps est une cité qui ne peut être conquise. Il y a neuf portes et des nadis (chenaux) partout, et le prana (énergie vitale) agit à travers eux... Par eux nous agissons et connaissons. Mais le + important d'entre eux est le chenal de la Sushumna qui passe par la colonne vertébrale vers le cerveau."

Rig Vesiya Purushsookta, commentaire du 1er mantra du Purush Sookta par Shampuraanaand, Ed° Sharda Prakahan (Banarès 1947)

De même, Guru Vashista est censé avoir dit à Shri Rama:

"Il y a 2 chenaux très subtils appelés Ida et Pingala. Dans cette maison de chair, ils sont placés à gauche et à droite, et personne n'a conscience de leur existence. Et ce mécanisme contient aussi 3 paires de lotus qui se superposent sur un fil. Le prana opère à travers eux"

Yog Vashita, Ed° Kalyan (janv 1961)

Quelque 8000ans après cette discussion, nous nous trouvons dans des salles où de grands diagrammes sont suspendus, montrant les nadis et les chakras d'homme en méditation. Pour nous désormais, "ça coule de source".

Nous savons tous + ou moins ce que nous recherchons, certains le savent fort bien même, après des parcours nourris de savoirs, d'expériences, nous cherchons à recevoir notre réalisation. Jamais dans les temps autant de chercheurs du Soi auront été si prêts, si pressés mêmes... si conscients. Nous sommes prêts, préparés. Tout est prêt à l'intérieur de nous. Nous regardons les diagrammes, parfois imprécis, les trois chenaux, Ida, Pingala, Sushumna...

Le miracle de la Joie collective, nous nous y préparons ensemble... et la réalisation du Soi, expérimentée chacun en soi, tous ensemble, nous prouve la justesse des descriptions du système intérieur d'énergie-conscience faites dans les temps les + reculés par les maîtres spirituels. Considérons-le donc de + près. 

A l'intérieur du corps physique humain se trouve emboîté un corps subtil d'énergie spirituelle irrigué par 3 chenaux principaux: le chenal central de la Sushumna correspond au système nerveux parasympathique (S.N.P.). Le chenal solaire de Pingala correspond au système nerveux sympathique (S.N.S.) droit et aboutit dans l'égo, qui recouvre l'hémisphère gauche du cerveau. Le chenal lunaire Ida correspond au S.N.S. gauche et aboutit dans le super-égo, qui recouvre l'hémisphère droit.

Le Dr Robert Sperry, de l'Institut de Technologie de Californie, en 1981 déjà, recevait le prix Nobel de médecine pour avoir démontré que chacun des hémisphères du cerveau avait sa fonction propre avec une sorte de primauté active de l'hémisphère gauche et un rôle + silencieux mais bien effectif de l'hémisphère droit. Aujourd'hui, waouh... combien avons-nous approfondi en ce sens encore l'examen de ce qui est écrit depuis si longtemps... Ces "découvertes" confirment les enseignements reçus par les chercheurs du Soi... depuis tout ce temps...

Les chakras sont des foyers d'énergie à l'intérieur de la colonne vertébrale et dans le cerveau humain. Ils se manifestent physiquement comme des plexus et contrôlent les organes du corps physique à travers le système neuro-endocrinien correspondant à leur position. Ils déterminent le code génétique. Ils contrôlent, au niveau psychique, les mouvements de notre émotivité et les processus mentaux; au niveau spirituel, les divers aspects de notre nature divine, oui, divine... du moins envisageons-le.

Le 1er chakra se trouve à la base du tronc. Nous avons le même nombre de plexus et de sub-plexus dans le corps physique qu'il y a de chakras et de pétales dans les chakras. Ces derniers sont, dans la poésie traditionnelle, décrits comme des lotus. Il y a encore bien d'autres chakras et d'innombrables nadis qui innervent notre corps entier. 

Cet instrument psycho-somatique et spirituel que le yogi décèle par la conscience vibratoire, ne peut pas, bien sûr, se révéler sous le scalpel du chirurgien. Sa manifestation physique est le système nerveux autonome dont la decription se trouve dans n'importe quel traité d'anatomie clinique. On pourra se borner à rappeler  que, distribué en système nerveux central et périphérique, il se divise en 2 parties:

- le S.N.P. (parasympathique), dont l'activité vise à conserver, restaurer et équilibrer l'énergie;

- le S.N.S. (sympathique), qui préparer le corps aux situations d'urgence.

La portion parasympathique englobe les régions céphalique et sacrale. La neuro-endocrinologie du cerveau s'est attachée à découvrir les relations entre ce système et l'activité psychique, car notre culture se développe à partir d'une analyse détaillée de la réalité. Aujourd'hui on peut lire des travaux tels que ceux de J.E. Charon sur l'électron psychique, on parle de psycho-neuro-immuno-endocrinologie,... désormais on est capable de correler les effets du stress avec l'activité du système immunitaire...etc... les temps sont à la technologie, et la technologie permet à la science de confirmer peu à peu, ces connaissances expérimentales...

La position des chakras dans le corps subtil correspond à la place, dans le corps physique, d'importants producteurs d'hormones (le thalamus, l'hypophyse, le thyroïde, le thymus, les glandes surrénales, les ovaires et les testicules, etc...). La médecine occidentale niera-t-elle encore longtemps aux chakras toute fonction biologique au couvert qu'elle n'a pu identifier un système circulatoire, un réseau de vaisseaux nerveux ou lymphatiques qui réunissent ces points entre eux? Car Ida, Pingala et Sushumna relient tous les centres et se composent chacun d'autant de tubes emboîtés les uns dans les autres qu'il y a de chakras. Chaque chakra dispose de son tube spécifique dans le nadi. De nombreuses techniques curatives opèrent à travers ces circuits intégrés et elles exercent un impact régulatoire sur le système endocrinien et les processus qu'il contrôle. Les médecines chinoises, indiennes, holistiques...

Tout cela n'est pas nouveau. La médecine indienne dite ayurvédique, parce que codifiée dans les Védas autour du XVè s. av J.-C., opérait sur la base de ce système. L'organisme humain a la même structure de base que le macrocosme.. Il est formé des mêmes éléments: la terre (mooladhara), le feu (swadisthan), l'eau (manipura), l'air (anahata) et l'éther (vishuddhi), dont la correspondance avec les chakras indiqués a été identifiée. Dans le corps humain, le squelette, les muscles, toutes les parties relativement dures procèdent de l'élément terre. Tous les liquides qui y circulent procèdent de l'élément eau. La chaleur corporelle, la capacité de digérer les aliments, le bile, viennent du feu. Le vent rend compte de la force vitale animant tous les phénomènes, mouvements et processus qui prennent place dans le corps. A l'éther correspondent divers organes.

La santé résulte du bon équilibre entre ces éléments et tout particulièrement des gaz (le vent), de la bile (le feu) et des humeurs (l'eau). Un diagnostic empirique qui examine la condition générale du patient peut se développer à partir de l'organigramme de base des correspondances entre: chakras = éléments = planètes = propriétés spécifiques. Mais ni Hypocrate, ni l'homme-médecin des Indiens Commanches, ni même le médecin-psychologue ayurvédique ne purent le saisir clairement dans son ensemble que révèle seule Kundalini Shastran, la science de la kundalini.

Aujourd'hui, les laboratoires pharmacologiques étudient les modèles chimiques complexes des plantes médicinales qui ont démontré leurs effets thérapeutiques, (et si nous ne détruisons pas trop vite nos forêts tropicales, nous en découvrirons encore de nombreuses...) afin de développer de nouveaux médicaments sans effets toxiques secondaires. Ces recherches sont bienvenues mais s'inscrivent encore et toujours à la périphérie de l'ensemble des connaissances nouvelles qui s'ouvrent à nous...

La science contemporaine accepte-t-elle de soupçonner les relations avec le devenir spirituel du sujet? que les nadis et les chakras ne sont rien d'autre que la structure énergétique de notre évolution et que la Sushumna + spécifiquement, en est le sentier. La science ne peut ni confirmer, ni infirmer ces propositions car, pour nos savants, le Divin ne coule pas dans nos éprouvettes. Il est impossible de contrôler scientifiquement une expérience sur les chakras puisque ceux-ci répondent à un protocole qui échappe à une "commande" actionnable, et qui veut tester d'une manière sincère et pratique ces hypothèses sur le S.N.S. et le S.N.P. devra commencer par demander -et obtenir- sa réalisation. Ça contrarie le "savant", et pourtant, pour voir il faut des yeux, pour entendre il faut des oreilles etc... il y a désormais à accepter que la perception vibratoire nécessite la réalisation du Soi. Et qu'une fois seulement activée cette perception vibratoire, comme on redonne la vue à un aveugle, alors seulement on peut en valider la réalité, les mécanismes, et en partager la perception.

Commentant les travaux de la médecine psychosomatique américaine, Jean Starobinsky remarque que

"L'affirmation fondamentale, c'est la nécessité de pratiquer une médecine "holistique", attentive à la totalité de phénomènes. Il faut donc coordonner diverses méthodes d'examen et de traitement, situer le facteur psychologique dans ses relations avec les facteurs somatiques, renoncer à chercher une cause unique pour chaque affection".

Mais la clé de la médecine holistique (la médecine qui traite du tout) ne peut être une synthèse des méthodes ou des langages. Elle ne se trouve que dans l'accès à l'instrument qui exerce en nous cette fonction holistique. Les chakras et les nadis maintiennent la cohésion de nos soixante-quatre enveloppes ou corps subtils qui composent la totalité de la personne humaine. Qui trouve la harpe comprendra sa musique.

Lotus Heart

adapté par mamadomi

rééd° du 09 03 13

Logion 92

Jésus disait:

Cherchez et vous trouverez

Mais ces choses

sur lesquelles vous m'interrogiez

et que je ne vous ai pas dites alors-

aujourd'hui il me plaît de les révéler,

mais vous ne m'interrogez plus.

Instant après instant, il faut se tenir prêt et découvrir ce qui nous est révélé. Ce qui entretient en nous cette qualité d'attention et de disponibilité. C'est la quête.

"Chercher pour trouver."

Le Graal peut apparaître au moment même où on cesse de le chercher.

La réponse nous est donnée au moment même où on a oublié la question...

Evangile de Thomas,

traduit et commenté par J.-Y. Leloup

Bonne fin de soirée et

 proposé par mamadomi

rééd° du 15 04 12